Deux jeunes de 26 ans ont été interpellés dans la nuit de lundi à mardi dans le 7e arrondissement.

Ils venaient de pénétrer par effraction dans un entrepôt de stockage de denrées alimentaires appartenant au Foyer Notre-Dame-des-Sans-Abris pour y voler des produits frais.

Les deux hommes, qui sont en situation irrégulière sur le territoire nationale, précise la DDSP, ont été placés en garde à vue. Ils ont reconnu les faits. Laissés libres, les deux jeunes, qui n’étaient pas connu des services de police, seront convoqués devant la justice en octobre prochain.

Les élus veulent préparer le déconfinement.

Ils sont douze maires LR et apparentés de la Métropole de Lyon à interpeller l’État dans un communiqué. « Élus sur l’ensemble de la couronne lyonnaise, nous disposons de l’expertise de la proximité et de la légitimité pour participer à ce qui s’annonce être la plus grande opération de santé qu’ait connue notre pays », assurent-ils demandant notamment la création de centres de dépistage dans les communes qu’ils gouvernent suite à l’annonce du ministre de la Santé, Olivier Véran, de tests de dépistage à l’issue de la période de confinement.

« Dans ce cadre, la connaissance par les maires du tissu socio-économique de leur commune et des publics les plus vulnérables qui y vivent, en fait les acteurs les plus à même d’assurer avec efficacité et légitimité la gestion des opérations de test d’envergure qui vont avoir lieu. Nous sommes les premiers acteurs de la proximité avec les Français », expliquent-ils sollicitant la préfecture d’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Agence Régionale de Santé.

Sont signataires de ce communiqué : Pascal Charmot, maire de Tassin-la-Demi-Lune, Xavier Odo, maire de Grigny, Philippe Cochet, maire de Caluire-et-Cuire, Clotilde Pouzergue, maire d’Oullins, Claude Cohen, maire de Mions, Christophe Quiniou, maire de Meyzieu, Laurence Fautra, maire de Décines-Charpieu, Michel Rantonnet, maire de Francheville, Gilles Gascon, maire de Saintr-Priest, Véronique Sarselli, maire de Sainte-Foy-lès-Lyon, Jérôme Moroge, maire de Pierre-Bénite et Alexandre Vincendet, maire de Rillieux-la-Pape.

La décision était très attendue ce mercredi.

La cour d’appel de Lyon a finalement annulé son audience concernant Cédric Herrou en raison des perturbations dans les tribunaux faisant suite aux mesures prises dans le cadre du confinement.

Le militant azuréen devait être fixé après avoir été de nouveau jugé le 11 mars dernier pour aide à l’entrée, à la circulation et au séjour irrégulier d’étrangers en France, pour avoir porté assistance à des migrants à la frontière italienne.

D’abord condamné à quatre mois de prison avec sursis en 2017, Cédric Herrou avait finalement vu cette première peine annulée par la cour de cassation. Lors de ce nouveau procès en appel, une peine de 8 à 10 mois d’emprisonnement avec sursis avait été requise contre le producteur d’olives désormais dans l’attente d’une nouvelle date de délibéré.

La députée du Rhône est rapporteuse du projet de loi pour la restauration et la conservation du monument.

Tout juste un an après l’incendie qui a touché Notre-Dame de Paris, Anne Brugnera a fait un point ce mercredi sur l’état du chantier. Ce dernier a été mis à l’arrêt dès le début du confinement et reprendra « dès que possible, dans le respect des règles édictées pour les entreprises du bâtiment« , explique l’élue.

« Le chantier venait juste de rentrer dans sa phase la plus périlleuse : le retrait de l’échafaudage calciné, une sorte de « mikado » à très haut risque », précise Anne Brugnera. La rapporteuse du projet de loi pour la restauration et la conservation de Notre-Dame de Paris ajoute également que l’objectif d’une fin de chantier à cinq ans est maintenu malgré les retards dus au confinement. « Cet objectif serré est nécessaire car Notre Dame ne saurait se dégrader plus à cause d’un chantier qui traîne et également car il oblige tous les acteurs à être plus efficaces », assure la députée du Rhône.

A noter qu’un projet de charpente doit être présenté dans les prochains mois à la commission nationale du Patrimoine. De son côté, le travail sur les modalités de concours pour le projet de flèche se poursuit.

Tous les chantiers, publics et privés, de démolition, de construction, ou de réhabilitation de bâtiments sont concernés.

« Le gouvernement a demandé le redémarrage des chantiers pour une reprise rapide de l’activité économique, mais Villeurbanne est une ville dense et les chantiers y sont nombreux. Ces circonstances locales imposent des mesures particulières dès lors que les règles du confinement ne permettent plus aux habitants de s’éloigner de leur domicile. Certains subissent en permanence les nuisances de travaux qui, par leur durée, leur répétition et leur intensité, peuvent porter atteinte à leur tranquillité voire à leur santé », justifie Jean-Paul Bret, le maire de Villeurbanne.

Ainsi tous les travaux bruyants et répétés ne sont autorisés que de 9h à 12h et 14h à 17h du lundi au vendredi. Ils sont interdits les samedis, dimanches et jours fériés. Selon les circonstances, des dérogations pourront être accordées ou, à l’inverse, des mesures plus strictes pourront être mises en œuvre.

La Ville devra être prévenue de la tenue d’un chantier 72 h au préalable et les riverains informés des phases de déroulement, de la durée et si possible de l’intensité sonore générée par les travaux. A noter que les contrevenants s’exposent à des poursuites pénales et administratives.

En revanche, des dispositions différentes s’appliqueront en cas d’intervention urgente nécessaire au maintien de la sécurité des personnes et des biens, précise la Ville.

Ce sont 20 000 masques chirurgicaux qui seront prochainement distribués dans les EHPAD de la métropole lyonnaise.

Le Centre de l’Asie, qui s’appuie sur quatre associations de la région, annonce avoir récolté des fonds après un appel aux dons, permettant l’achat et l’acheminement à Lyon de 20 000 masques chirurgicaux.

« En lien et coordination avec les administrations locales, 4000 de ces masques vont être donnés aux EHPAD de Genas, et les 16 000 restants vont être remis à la Ville de Lyon qui en assurera la répartition entre les EHPAD », précise le Centre de l’Asie.

Plus d’une quarantaine de particuliers et de petites entreprises de l’agglomération lyonnaise ont effectué un don pour soutenir cette action.

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