A quoi ressemblera Lyon et son agglomération lors du déconfinement ?
S’il a lieu le 11 mai comme l’a annoncé à titre indicatif Emmanuel Macron, il faudra certainement repenser les manières de se déplacer.
Afin d’organiser au mieux la sortie des habitants, la Métropole de Lyon annonce ce jeudi le lancement d’un urbanisme tactique « en adéquation avec les enjeux sanitaires et de sécurité des usages ». Le président David Kimelfeld veut que « la question des déplacements soit traitée en amont de cette phase de sortie progressive de confinement » car selon lui, il faudra à tout prix éviter « de trop grandes concentrations de population, comme par exemple dans les transports en commun ».
Cela passera par « une utilisation encore plus importante du vélo, des trottinettes ou de la marche à pied », poursuit David Kimelfeld.
Ce report des déplacements se fera-t-il de manière incitative ou l’accès aux TCL sera-t-il restreint ? C’est un point qui devra être tranché dans les prochaines semaines.
Dans les faits, la Métropole de Lyon veut traduire cette annonce par des aménagements favorisant les cyclistes et les piétons dès le 11 mai. « Ces aménagements auront pour objectif d’offrir des usages alternatifs, sur des axes directs, plus confortables et sécurisés, tout en préservant la distanciation sociale suffisante pour contrer une éventuelle contagion ».
La collectivité a annoncé se mettre au travail et promet d’associer les maires des différentes communes du territoire ainsi que des associations.

Mur qui continue de s’effriter : la trémie n°1 de Perrache fermée à la circulation

Si vous devez encore prendre la voiture et passer par l’échangeur de Perrache, vous ne pouvez plus compter sur la trémie n°1.
Cette dernière a été fermée à la circulation jusqu’à vendredi après-midi en raison d’une nouvelle chute d’une partie de mur en sortie de trémie. L’accès aux quais de Saône depuis le pont Galliéni est donc impossible via le centre d’échange, il faut passer par la place Carnot.
« L’inspection du tunnel a permis d’évaluer précisément l’incident et une entreprise est mandatée pour le déblaiement et interviendra (vendredi) matin », précise la Métropole de Lyon dans un communiqué.
Dans son numéro de décembre 2019 (toujours disponible à la vente en ligne ici), LyonMag avait publié une enquête sur l’amiante présente dans les murs de Perrache. Depuis bientôt un an, les trémies ont été plusieurs fois fermées à la circulation après des chutes de revêtement.

Coronavirus : la Région Auvergne-Rhône-Alpes promet un masque de protection pour chaque habitant

« L’enjeu est de préparer dès aujourd’hui le déconfinement ».
Après avoir mobilisé la collectivité pour aider les soignants et les maisons de retraite à trouver du matériel de protection, Laurent Wauquiez a décidé de fournir rapidement un masque à chaque habitant de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Il rappelle qu’en matière de gestes barrière, ces équipements constituent la meilleure protection possible. D’où sa décision de commander 9 millions de masques qui seront gratuitement mis à la disposition de la population.

Les livraisons qui devraient débuter avant le 11 mai s’étaleront tout au long de ce mois de mai. Techniquement, la Région a choisi de laisser les mairies se charger de la distribution auprès des habitants. « C’est ensemble que nous réussirons le déconfinement », insiste Laurent Wauquiez.
On le sait, plusieurs maires ont déjà pris l’initiative de mener de semblables opérations dans leur commune. L’action de la Région ne vise pas à leur couper l’herbe sous le pied. Il s’agit simplement de permettre à tous les Auvergnats et Rhônalpins, qu’ils habitent une grande ville ou un petit village, de bénéficier de cette protection dont on imagine qu’elle sera indispensable lorsque nous pourrons enfin recommencer à sortir.
Ces équipements normés et testés dont le coût unitaire se situe autour de 2-3 euros représentent un investissement de quelque 30 millions d’euros. En tissu lavable (un minimum de 50 fois), ils ont reçu une certification en ce qui concerne leur qualité et la protection qu’ils garantissent.
On notera qu’ils ont été commandés auprès d’une dizaine d’entreprises de la Région. « Grâce à la réactivité de nos industriels, nous sortons de la dépendance vis-à-vis de la Chine », s’est réjoui le président de la Région. Pour lui, « la France a payé dans cette crise une absence de stratégie industrielle ». En s’adaptant dans l’urgence, les entreprises régionales nous ont rapidement permis d’être autonome en ce qui concerne ces équipement de sécurité. Pour ne prendre qu’un exemple, Porcher Industrie (dont le siège est à Eclose-Badinières en Isère) devrait réussir à produire dans les prochaines semaines quelque 30 millions de masques alors que ce produit n’était pas à son catalogue avant la crise.
Une fois la pandémie surmontée, les besoins ne seront plus du même ordre. Cependant, tout laisse à penser que nos habitudes vont changer et que le besoin les masques va s’installer dans la durée. Il existera donc un marché auquel nos entreprises viennent de prouver qu’elles seront en mesure de le satisfaire.

Confinement : les chefs du Grand Hôtel-Dieu de Lyon partagent leurs recettes

Lyon et Villeurbanne : deux hommes violents avec leur compagne arrêtés mardi
Ce mardi, la police de l’agglomération a arrêté deux hommes pour des faits de violences conjugales.
Le premier est un habitant du 5e arrondissement de Lyon âgé de 41 ans. Il a été interpellé à 11h, les forces de l’ordre ayant été prévenues par le médecin de sa compagne. Sans antécédent judiciaire, il a partiellement reconnu les faits. Après avoir été présenté au parquet mercredi, il a été laissé libre et sera jugé le 7 octobre.
Le second individu arrêté est un Villeurbannais de 21 ans (1 antécédent judiciaire). Il venait de commettre des violences sur celle qui partage sa vie (4 jours d’ITT) et était retrouvé par la police rue Jean Voillot. Lui a reconnu les faits en garde à vue et sera présenté au parquet ce jeudi.

Respect du confinement : grosse opération policière à Vaulx-en-Velin avec 500 contrôles

Ce mercredi après-midi, il ne fallait sûrement pas imaginer sortir de son domicile de Vaulx-en-Velin sans attestation et raison valable.
La police lyonnaise avait programmé une importante opération de contrôle sur la commune avec cinquante agents dispersés sur le terrain. Piétons et automobilistes ont donc été arrêtés par les fonctionnaires pour vérifier la fameuse attestation autorisant à ne pas respecter le confinement.
Et sur les 500 contrôles réalisés, seulement 37 personnes ont écopé d’une amende de 135 euros. Un ratio que l’on peut qualifier de correct compte-tenu des débordements constatés dans d’autres villes de l’agglomération.