En tout, cinq personnes, employées illégalement dans trois des neufs magasins contrôlés, ont été placées en rétention.

Une boucherie a également été fermée administrativement pour des raisons d’hygiène. De la viande périmée y était vendue, et la chambre froide était envahie d’insectes et de moisissures. Le magasin pourra rouvrir après une mise aux normes.

Dans douze vidéos mises en ligne ce jeudi sur un site internet, le diocèse de Lyon s’empare du sujet brûlant des abus sexuels, notamment au sein de l’Eglise.

Les entretiens filmés permettent de se rendre compte, pour ceux qui pouvaient encore en douter, de la monstruosité des faits et de la difficulté pour la victime et ses proches de se reconstruire. Le diocèse de Lyon a ordonné à ses 600 membres de visionner les 12 vidéos, lors de sessions qui ont débuté cette semaine.

« Au delà du diocèse, cet outil peut servir à tous ceux qui ont besoin d’entendre, de comprendre, de s’impliquer, d’être acteur de la prévention contre les abus. (…) Plus ces vidéos seront vues, partagées, plus l’écosystème changera, pour que tous ensemble nous réagissions, nous agissions », a annoncé Emmanuel Gobillard, évêque auxiliaire au diocèse.

A noter que l’association de victimes La Parole Libérée n’a pas souhaité prendre part à cette démarche.

Pour le diocèse, c’est un pas vers ceux qui ont souffert des agissements de certains prêtres. Bernard Preynat sera d’ailleurs jugé en janvier prochain pour les agressions sexuelles de plusieurs enfants, lors de camps scouts.

Le président LR de la Région aurait accordé une rémunération deux fois supérieure à la rémunération moyenne des responsables de service de la collectivité à un proche.

Selon Rue89Lyon, ce dernier, responsable de service relations aux élus et aux territoires de la région, touche en effet 9 000 euros nets par mois. Bien loin des 4 000 euros perçus par ses collègues travaillant aux mêmes responsabilités. Et bien plus aussi que certains directeurs généraux adjoints des services. Sa qualité d’agent contractuel a également fait tiquer la chambre régionale des comptes, car ce poste doit être réservé à un fonctionnaire. A noter que le tribunal administratif pourrait tout à fait être saisi pour ce genre de cas afin de vérifier l’absence d’erreur manifeste d’appréciation.

Mise à jour à 10h20 : L’action réalisée cette nuit contre le consulat a été revendiquée : « Nous le commando Serê kaniyê du nom de la première ville attaquée par l’armée du fasciste turque d’Erdogan, revendiquons notre première attaque symbolique du consulat de Turquie à Lyon. Nous répondons à l’appel international à soutenir le Rojava par tout les moyens.
Cette attaque se veut en soutien au peuple kurde réclamant son autonomie et son indépendance. Le rouge sur la façade représente le sang que le gouvernement turque à sur les mains. Les états occidentaux tout comme les état-unis sont les complices du massacre qui est entrain de se dérouler au Rojava. »

Article initial : Basé dans le 6e arrondissement, rue de Sèze, le bâtiment a été la cible de défenseurs du Kurdistan syrien, attaqué par les troupes militaires de Recep Tayyip Erdogan. Une offensive mondialement dénoncée, et qui a gelé les relations diplomatiques entre la France et la Turquie.

Des inscriptions à la peinture rouge et verte indiquent notamment « Defend Rojava » (Défends le Kurdistan ndlr) ou « Rise up 4 Rojava » (Lève-toi pour le Kurdistan). Une fenêtre du 1er étage a été brisée par le jet d’un pot de peinture, cela impacte une entreprise qui n’a rien à voir avec le consulat situé au dernier étage.

Ce n’est pas la première fois que le consulat turc de Lyon est pris pour cible. En 2015, des tags liant la Turquie à Daesh et évoquant le PKK avaient été retrouvés sur les murs. Mais les commerçants du quartier nous ont indiqué que des jets de peinture et des tags d’une telle ampleur n’avaient jamais été constatés auparavant.

Ce week-end, des centaines de Kurdes et leurs soutiens avaient manifesté dans Lyon. Un défilé marqué par un affrontement avec un automobiliste qui avait brandi un drapeau turc.