“Ni violents ni racistes”, les policiers manifestent à Lyon

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Procès Fiona à Lyon : 20 ans de prison pour Cécile Bourgeon, 18 ans pour Berkane Makhlouf

Cécile Bourgeon se camouflait chaque matin lors de son arrivée au palais des 24 colonnes – Lyonmag.com

C’est la fin de 12 jours de procès en appel à Lyon et de sept ans de procédures dans l’affaire Fiona.
La cour d’Assises du Rhône a condamné ce mercredi Cécile Bourgeon à 20 ans de réclusion criminelle pour la mort de sa fille en 2013 à Clermont-Ferrand. Berkane Makhlouf écope, lui, de 18 ans de prison. L’avocat de Cécile Bourgeon a d’ores et déjà annoncé qu’un pourvoi de sa cliente en cassation était « acquis et acté ». Elle a cinq jours pour le faire, mais Me Renaud Portejoie entend le réaliser dès jeudi.
Ce mercredi s’achevait le nouveau procès de l’affaire Fiona. Durant deux semaines et demi, la cour d’assises du Rhône jugeait en appel Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf, dans l’espoir vain d’obtenir davantage d’informations sur le sort réservé à la fillette en 2013 à Clermont-Ferrand.
Après les plaidoiries de la défense, et les délibérés durant lesquels le jury devait répondre à 14 questions pour les deux accusés, Cécile Bourgeon, « maître de la manipulation » a été condamnée à 20 ans de prison, soit deux ans de plus que son ex-compagnon. Celle qui comparaissait libre retournera donc en prison. De quoi sans doute satisfaire l’avocat général, Joël Sollier, qui avait martelé durant ses réquisitions d’une heure et demie que Cécile Bourgeon était « complice » et pas simple « observatrice d’une scène isolée ». Elle avait « livré Fiona comme exutoire aux accès de violence » de son conjoint de l’époque.
Au final, ni la mère de Fiona, ni son beau-père n’ont retrouvé la mémoire, et on ne saura probablement jamais ce qu’il est advenu du corps de l’enfant.

Selon nos informations exclusives, Cécile Bourgeon est actuellement hospitalisée à Lyon dans un état grave.
La mère de la petite Fiona avait été condamnée ce mercredi après-midi aux assises du Rhône à 20 ans de prison, un verdict qu’elle avait accueilli sans broncher. Dans la foulée de son transfèrement à la prison de Lyon-Corbas, elle aurait fait une tentative de suicide en ingérant une grande quantité de Subutex, produit de substitution aux opiacés destinés aux anciens toxicomanes. Selon nos sources, Cécile Bourgeon a ensuite été admise en réanimation à l’hôpital Edouard-Herriot où elle a été intubée.
Les équipes d’HEH l’auraient désintubée ce jeudi, mais Cécile Bourgeon ne se serait pas encore réveillée.
Le parquet de Lyon nous a confirmé « un malaise » de Cécile Bourgeon « alors qu’elle se trouvait au petit dépôt du tribunal judiciaire ». « Son état est en cours d’évaluation médicale (…) sous surveillance policière », précise le parquet.
Des faits révélés alors que son avocat Renaud Portejoie avait régularisé pour elle un pourvoi en cassation ce jeudi. Une procédure suspendue à l’état de santé de Cécile Bourgeon. 

La CCI de Lyon demande l’interdiction des manifestations en centre-ville pour le dernier samedi avant Noël

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Après trois samedis marqués par des manifestations à Lyon, la CCI de Lyon demande du répit pour le dernier samedi avant Noël.
« Dans un contexte déjà extrêmement difficile, les commerces du centre de Lyon sont victimes depuis plusieurs samedis de manifestations conduisant les consommateurs à déserter les quartiers du centre-ville », expliquent les acteurs de l’économie.
« Ce dernier samedi avant Noël étant le jour le plus important de l’année pour les commerçants », ces derniers espèrent obtenir du Préfet l’interdiction de toutes manifestations en centre-ville ce samedi 19 décembre. Depuis deux semaines déjà, les cortèges n’ont pas le droit de fréquenter un large périmètre de la Presqu’île, mais cela ne semble pas suffisant, d’autant que ces manifestations sont régulièrement émaillées d’incidents : « Dans un contexte déjà extrêmement difficile, les commerces du centre de Lyon (Presqu’Île, alentours de la place Bellecour, quai Augagneur…) sont victimes depuis plusieurs samedis de manifestations qui font l’objet de nombreux débordements : jets de pierres dans les vitrines, violences, intimidations, etc… Ces comportements conduisent les consommateurs à déserter ces quartiers et les commerçants à fermer leur commerce, pour se protéger au mieux… A l’heure où de nombreux commerçants et artisans sont au bord de la faillite et dans une grande détresse morale, il est intolérable que de tels agissements se reproduisent semaine après semaine », peut-on lire dans un communiqué signé conjointement par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Rhône, la CPME du Rhône, le MEDEF Lyon-Rhône et la CCI Lyon Métropole Saint-Etienne Roanne.

 

Lyon : réactions mitigées au “sapin Zézette” du maire du 4e arrondissement

DR Rémi Zinck

Certains l’avaient déjà aperçu derrière Rémi Zinck lors de la retransmission du conseil du 4e arrondissement de Lyon.
L’élu EELV a donc décidé de lever le moindre doute sur le sapin « écologiste » qui trône dans sa mairie, et a ainsi partagé quatre photos du conifère. Ou plutôt de ce qu’il en reste. Car hormis une base de sapin, le reste a été réalisé avec de la récup’. Peaux d’oranges séchées en guise de boules, lattes pour faire les branches… Un « sapin Zézette » en somme, en hommage au Père Noël est une Ordure, et qui a récolté des avis mitigés sur Twitter.
Il y a les écologistes béas qui félicitent le maire du 4e arrondissement pour ce « beau » sapin, roi des forêts. « Il plaît », jure l’élu. Et puis il y a les détracteurs qui trouvent ça moche. La publication de Rémi Zinck est en train de faire son petit buzz, avec des centaines de réactions.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
#Lyon4 le magnifique sapin écologiste de la mairie….il plaît ! pic.twitter.com/p5sRr9DCaK
— rémi zinck (@RemiZinck) December 15, 2020

Lyon : le sapin de Noël de la Duchère incendié

La rixe s’est déroulée ce mercredi soir – DR

« C’est chaud en ce moment » confie un habitant excédé.
Le quartier de la Guillotière, dans le 3e arrondissement de Lyon, semble en ébullition ces derniers jours, et notamment du côté de la rue Montebello. Un riverain a publié une vidéo où on voit plusieurs individus s’échanger de violents coups en plein milieu de l’axe situé non loin de la place Gabriel-Péri.
La rixe se serait déroulée ce mercredi, peu après 17h30. On ne sait pas s’il y a eu des blessés ni si une enquête a été ouverte par la police. Aucune patrouille n’apparaît, en tout cas, dans les images diffusées sur les réseaux sociaux.
Selon des habitants de la rue, la scène n’est pas inédite : « des rixes se déroulent trop régulièrement sous nos fenêtres ». Des bagarres « chaque jour quasiment » confirme le collectif La Guillotière en Colère.
VIDEO : https://twitter.com/i/status/1339328561321226240

Abandon de l’A45 : une enquête pour connaître les habitudes de déplacements entre Lyon et St Etienne

Deux ans après l’abandon du projet d’A45 entre Lyon et St Etienne, l’Etat lance une enquête sur les besoins de déplacements quotidiens entre les deux villes.
Un vaste programme d’enquêtes est réalisé actuellement par l’Etat par téléphone et sur internet, indique ce mercredi la Préfecture Auvergne-Rhône-Alpes.
Les services de l’Etat rappellent que c’est une approche multimodale globale qui a été privilégiée, de manière cadencée à court, moyen et long termes, afin de répondre aux besoins de déplacements. Parmi les principaux projets, on retient notamment l’amélioration des liaisons ferroviaires entre les deux agglomérations, la modernisation des autoroutes A47 et A72 et de la RN88 pour fluidifier les flux, ou encore l’étude de voies réservées au covoiturage sur l’A7 au Sud de Lyon ainsi que d’aires de covoiturage, notamment sur l’A47. Pour rappel, une enveloppe de 400 millions d’euros a été accordée par l’Etat jusqu’en 2027 pour ces investissements.

Opération anti-migrants : les Lyonnais de Génération identitaire relaxés
Condamnés en première instance, trois membres du groupe Génération identitaire ont été relaxés ce mercredi par la cour d’appel de Grenoble.
Le président du groupe, Clément Gandelin, le porte-parole Romain Espino et un organisateur actif, Damien Lefèvre, avaient écopé, en première instance, de six mois de prison ferme pour leur action menée au col de l’Echelle. Pour rappel, une centaine de membres de Génération identitaire avaient occupé la frontière de la France et de l’Italie au printemps 2018 pour empêcher des migrants d’entrer sur le territoire. Ils avaient ensuite mené des maraudes dans le même but et tenté d’identifier les passeurs.
Jugés pour « des activités exercées dans des conditions de nature à créer dans l’esprit du public une confusion avec l’exercice d’une fonction publique », ils ont finalement été relaxés en appel. Relaxe également pour l’organisation Génération identitaire, qui avait été condamnée à l’amende maximale de 75.000 euros.

Guillotière : il se vante d’avoir renversé un cycliste, un automobiliste interpellé un an après les faits

Un homme de 25 ans a été placé en garde à vue lundi plus d’un an après avoir volontairement renversé un cycliste à Lyon.
Les faits remontent à novembre 2019. La victime circulait à contresens des voitures Grande rue de la Guillotière et avait été percutée par une BMW, qui avait perdu son rétroviseur sous l’effet du choc. L’automobiliste avait alors fait demi-tour pour renverser le cycliste avant de prendre la fuite. Blessé à la jambe, ce dernier s’était vu délivrer 30 jours d’ITT.
L’enquête a finalement progressé un an plus tard, lorsque l’automobiliste s’est vanté auprès d’un tiers d’avoir « volontairement percuté un cycliste ». Les policiers ont alors retrouvé une plainte déposée début décembre 2019 contre X par un Lyonnais pour des dégradations sur son véhicule. « Évènement qui était en réalité arrivé lors de l’accident avec le cycliste », précise la DDSP du Rhône.
Le suspect, qui nie le caractère volontaire de l’accident, est présenté au parquet ce mercredi en vue de son jugement en comparution immédiate.

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