Deux ans après la mort du petit Jahden, sa maitresse est jugée ce mardi devant le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône.

L’institutrice du petit garçon de six ans, décédé le 29 mars 2018 après avoir ingéré des crêpes à l’école alors qu’il était allergique au lactose, comparaît pour homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence.

L’enseignante officiait alors à l’école Fernand-Gayot de Limas. Lors du carnaval de l’école maternelle, elle avait, à la demande de l’enfant, donné des crêpes à Jahden après l’avoir toutefois questionné sur son allergie dont elle avait connaissance. Mais le petit garçon avait rétorqué qu’il en mangeait chez lui. Ce que la maîtresse ignorait alors, c’est qu’effectivement la mère de Jahden en cuisinait mais avec de l’eau à la place du lait.

L’enfant originaire de la Réunion avait été victime d’un arrêt cardiaque sur le chemin de sa maison alors qu’il était raccompagné par sa mère. Suspendue pendant six mois après le drame, la maîtresse risque trois ans de prison et 45 000 euros d’amende.

Gérard Collomb, simple conseiller municipal lyonnais d’opposition, garde un oeil averti sur le travail des écologistes.

Dans un entretien accordé au Parisien/Aujourd’hui en France ce mardi, l’ancien maire est d’abord revenu sur la situation sécuritaire du pays. Celui qui occupa Beauvau durant un an estime qu’il ne peut que « constater une montée très forte de la violence. (…) On voit bien aujourd’hui que les Français veulent qu’on assure la tranquilité publique car c’est pour eux la première des libertés ».

« A Lyon par exemple, depuis quelques mois, on ne peut pas ouvrir un journal sans voir un article rapportant des agressions. Il en va de même dans de nombreuses villes de France, sans parler de l’Ile-de-France qui connaît une situation de difficulté extrême. Il faut pouvoir répondre fortement à cette montée de la violence », ajoute Gérard Collomb, sans donner de précisions sur les mesures à adopter pour endiguer le phénomène.

Sur le travail de Grégory Doucet à sa place de maire de Lyon, Gérard Collomb trouve que les récentes sorties de l’intéressé sur le Tour de France ou sa décision de ne pas laisser la Patrouille de France survoler la ville « forme un ensemble qui tranche avec l’idée qu’on se fait de la vie politique à Lyon ».

Enfin, Gérard Collomb n’a pas réussi à faire un travail sur lui-même cet été pour analyser ses erreurs durant la dernière campagne, menant inéluctablement à sa cuisante défaite. L’ancien ministre de l’Intérieur garde une dent contre LyonMag, pas invité à sa dernière conférence de presse vendredi, mais aussi contre David Kimelfeld : « Il y a eu des divisions en amont qui nous ont coûté cher ». Soit le même discours déconnecté qu’il a tenu pendant des mois avant le premier tour des métropolitaines.

Ce lundi soir, les équipes de Cyril Hanouna sont revenues sur l’éviction commentée de Patrick Bellier du plateau de Balance ton Post jeudi dernier sur C8.

Le pneumologue basé à Sainte-Foy-lès-Lyon et qui était devenu l’un des porte-paroles des personnels de santé opposés au port obligatoire du masque avait été invité à quitter l’émission en direct, après qu’un membre du public l’a accusé d’avoir fait « un salut nazi, une quenelle ».

Sur le coup, alors que le geste n’avait pas été diffusé à l’antenne, tout le monde a cru que le jeune homme faisait référence à la quenelle popularisée par Dieudonné et qualifiée par certains d’antisémite, ou de « salut nazi inversé ».

Mais sur Twitter, Cyril Hanouna a dévoilé l’extrait filmé où l’on voit Patrick Bellier réaliser sans équivoque un salut nazi, bras tendu, et non pas une quenelle.

Ce qui aurait pu passer aux yeux des personnes partageant le combat contre les masques pour une action anti-système de la part du pneumologue lyonnais n’est en fait qu’un pétage de plombs nauséabond, qu’il n’a pas su justifier. « J’ai un peu honte », avait-il immédiatement reconnu lorsque l’animateur de C8 lui avait demandé des comptes.

Pour ne pas avoir porté le masque lors de ses consultations, mais aussi pour avoir refusé des patients masqués, Patrick Bellier doit passer ce vendredi devant le Conseil départemental de l’Ordre des médecins du Rhône. Autant dire que cette mauvaise publicité nationale risque de ne pas jouer en sa faveur.

L’adolescent âgé de 17 ans et auteur du clip controversé dans lequel il s’affiche au Tonkin avec des armes et de la drogue est toutefois mis en examen pour détention de stupéfiants, détention d’une arme de catégorie D et provocation à l’usage de stupéfiants. Il est également placé sous contrôle judiciaire en attendant de nouveaux rebondissements dans cette enquête. Le rappeur-dealer présumé affirme que le pistolet et les katanas qui apparaissent dans la vidéo sont factices. Il nie également faire du trafic de stupéfiants, même s’il dévoilait l’adresse de son point de deal au 4 rue Jacques-Brel à Villeurbanne.