Ce lundi matin, aux alentours de 9h, une importante partie du bâtiment s’est effondrée dans un vacarme assourdissant. Il ne reste désormais plus que trois murs dessinant les vestiges du site ravagé par les flammes depuis jeudi soir. Ce lundi, c’est le mur faisant face au Rhône, le toit ainsi que tous les étages internes qui ont chuté.

Dimanche, Serge Delaigue, patron des pompiers du Rhône avait prévenu que « l’immeuble sinistré reste très instable avec un risque d’écroulement permanent ».

De quoi modifier le planning des équipes de déconstruction qui devaient intervenir dans les prochains jours. Un arrêté de péril doit également être pris ce lundi par le président de la Métropole de Lyon, David Kimelfeld.

Et redouté. Ce lundi matin, la façade Est du bâtiment victime d’un incendie jeudi soir montée Bonafous s’est effondrée, ainsi que le toit et tous les étages internes.
La décision a alors été prise de faire évacuer tous les habitants de la montée, du bas de l’axe jusqu’au numéro 16. Cela fait environ 140 personnes qui devront dormir ailleurs ce lundi soir. Une solution de relogement a été proposée à la résidence Villemanzy.

Les pompiers craignent en effet que les murs pignons s’effondrent dans les prochaines heures, et tombent sur les bâtiments voisins. Une maison attenante est notamment l’objet de toutes les inquiétudes.

Les voitures stationnées dans la montée du 4e arrondissement de Lyon, ainsi que sur les rues Belfort et Lebrun seront également enlevées pour permettre aux appareils de destruction d’être installés. Une grue et un grappin doivent notamment arriver prochainement sur place. Les travaux pour abattre ce qui reste de l’immeuble débuteront mercredi. Si l’édifice est toujours debout d’ici là…

Sur les nombreuses vidéos relayées notamment sur Snapchat, on pouvait voir des dizaines d’individus sans casque et en T-shirt, chevauchant des scooters ou des motos, parfois à plusieurs sur le même engin. Sur leurs deux-roues, les jeunes n’hésitaient pas à enchainer pointes de vitesse, roues arrières ou circulation à contresens. Le cortège a alors emprunté le boulevard périphérique, traversant les communes jusqu’à Feyzin avant de prendre l’autoroute, passant devant le musée des Confluences.

On ne connaît pas encore leur point d’arrivée dans Lyon.

Sur les 170 suffrages exprimés, 81 se sont prononcés pour et 89 contre.
Le plan avait été présenté avec succès à l’Assemblée nationale la semaine dernière.

Bruno Retailleau, président du groupe des sénateurs LR, a justifié l’abstention de ses élus après des « contrevérités » du gouvernement sur les masques et les tests. « Nous ne pouvons plus vous croire sur parole », a-t-il indiqué à Edouard Philippe.

Il faut toutefois rappeler que le vote du Sénat, comme celui de l’Assemblée nationale, est consultatif en vertu de l’article 50-1 de la Constitution. La stratégie de déconfinement pour le 11 mai sera donc appliquée.

Les sénateurs du Rhône ont voté différemment mais en accord avec la ligne de leurs partis. Ainsi, les membres des Républicains François-Noël Buffet, Catherine Di Folco, Elisabeth Lamure et Michel Forissier se sont abstenus. Tandis que les socialistes Annie Guillemot et Gilbert-Luc Devinaz votaient contre. Enfin, la sénatrice centriste Michèle Vullien a voté pour, puisque ses partis, l’UDI et le MoDem, sont alliés à la République en Marche.

En compilant ses deux indicateurs, le ministère de la Santé a jugé que le Rhône, à l’instar de tous les départements d’Auvergne-Rhône-Alpes devait rester orange.

Toujours vert concernant la circulation active du virus mais orange pour la tension hospitalière sur les capacités en réanimation, le Rhône fait donc partie de ces territoires qui ne savent pas encore si leur déconfinement sera basique ou strict.
D’ici au 11 mai, le ministère de la Santé devra décider si l’orange se transforme en vert ou en rouge.

Lundi, la France comptait 25 201 décès liés au coronavirus, soit 306 morts de plus que dimanche. Dans le détail, il y a eu 15 826 décès dans les hôpitaux et 9 375 décès dans les Ehpad du pays. Dans le Rhône, sept décès supplémentaires se sont produits à l’hôpital. Outre ces 536 morts, le département compte actuellement 1073 cas de Covid-19 hospitalisés.

Ces masques alternatifs « grand public » seront gratuits et ne seront pas livrés par la Poste comme dans d’autres communes.

Yann Cucherat, adjoint aux Sports, a été chargé de coordonner la distribution aux habitants. Avant le 11 mai, 25 000 masques seront donnés aux « publics fragiles et isolés ». Ainsi, les seniors en résidence, inscrits sur le fichier canicule ou possédant la carte Senior seront prioritaires, au même titre que les personnes inscrites sur le fichier du CCAS, les sans-abris et les personnes en situation de handicap.

Ce n’est qu’après le 11 mai que la mairie sera en mesure de fournir les masques au reste des Lyonnais.

Chaque habitant pourra s’inscrire, à compter du 8 mai, sur la plateforme www.lyon.fr ou par téléphone au 04.72.10.30.30 afin de prendre rendez-vous du lundi au vendredi de 9h à 19h ou le samedi de 8h à 12h dans les 15 points de distribution, et ce, en fonction de son lieu de domicile. A noter qu’aucun gymnase de la Croix-Rousse n’a été sélectionné, alors que le 4e arrondissement en compte plusieurs mais jugés « trop petits ». Il faudra donc se rendre à l’Hôtel de Ville ou dans les gymnases sélectionnés dans le 1er arrondissement.

Sur place, les Lyonnais devront présenter une pièce d’identité ou un justificatif de domicile, ainsi qu’un justificatif de la CAF, Taxe d’Habitation ou Livret de Famille afin de déterminer le nombre de personnes au foyer, et donc le nombre de masques à récupérer. « Il sera également possible de récupérer les masques pour d’autres personnes que son cercle familial, pour des voisins, pour les personnes les plus fragiles, en inscrivant le nombre total de masques et en se présentant au rendez-vous avec les justificatifs de la personne concernée », précise la Ville de Lyon.

Ce lundi après-midi, David Kimelfeld, président de la Métropole, a annoncé avoir obtenu du premier magistrat de Lyon le retrait des bacs à fleurs de la rue du Président Edouard-Herriot.

La collectivité cherche effectivement à accompagner le déconfinement en réalisant des dizaines de kilomètres de nouvelles pistes cyclables. Et essentiellement en transformant des voies habituellement réservées aux voitures. Or, il était impossible de le faire en l’état sur l’artère de la Presqu’île où il est déjà compliqué de faire cohabiter véhicules et cyclistes à cause des pots de fleurs.

« Pour faire un double-sens cyclable, il fallait enlever les jardinières« , a simplement martelé David Kimelfeld. « Et Gérard Collomb m’a donné son accord dimanche, les choses vont se réaliser, il va donner instruction à ses services de les enlever. Ce ne sera pas fait au 11 mai, mais probablement d’ici notre 2e salve de pistes cyclables en juin », a précisé le président de la Métropole. Par ailleurs, la piétonnisation de la Presqu’île sera probablement remise prochainement sur la table.

Reste à savoir si ces bacs seront réinstallés lorsque l’épidémie ne sera plus qu’un lointain souvenir. === Enfin, c’est bien !

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Vers 8h20, les fonctionnaires ont été prévenus d’un vol par effraction en cours. Rapidement sur place, l’équipage a réussi à localiser un homme, perché sur un balcon situé au 1er étage d’un immeuble d’habitation. A leur vue, selon la DDSP du Rhône, le suspect a pris la fuite en sautant d’une hauteur de plus de 3 mètres. Les policiers ont profité de son étourdissement à réception au sol pour le rejoindre et l’interpeller. L’individu avait avec lui un sac à dos et divers sacs plastique. Dans l’appartement, des dégradations sur la vitre de la fenêtre de chambre du logement ainsi que sur un volet roulant ont été constatées.

Le suspect, un Lyonnais âgé de 20 ans avec 8 antécédents judiciaires, avait déjà été présenté au parquet de Lyon la semaine dernière pour des faits similaires. Placé en gardé à vue, il a refusé de s’expliquer lors de son audition. L’homme a été écroué avec une comparution immédiate prévue ce lundi.

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2016

Soirée cirque PINDER

À suivre...