Ce jeudi 11 mai, cela fait 30 ans, jour pour jour, que l’ancien SS allemand Klaus Barbie a été jugé, à la Cour d’Assises du Rhône, et condamné pour crime contre l’humanité. A la mémoire de ses victimes, pour transmettre aux nouvelles générations, une commémoration s’étalant de mai à no

Du 11 mai au 4 juillet 1987 s’était déroulé à Lyon le procès, devenu historique, de celui qu’on surnommait « le boucher de Lyon ». Klaus Barbie, criminel nazi, chef de la Gestapo entre Rhône et Saône a marqué les esprits lyonnais et ceux de la France entière de par sa cruauté et son inhumanité sans limites.
Klaus Barbie fut, notamment, le responsable de la mort de Jean Moulin, chef de la Résistance en France ou encore celui de la rafle des enfants d’Izieu.
A l’issue de son procès, le 4 juillet 1987, le verdict était tombé, il avait été condamné à la perpétuité pour crime contre l’humanité et il mourra finalement, des suites d’un cancer, en 1991 en prison.

30 ans après la condamnation du SS, tristement célèbre, personne n’a oublié et nombre de commémorations sont organisées à Lyon dès ce jeudi.
Parmi les temps forts des commémorations, une table ronde est organisée avec de nombreux acteurs du procès Barbie. André Cerdini qui été le Président de la Cour d’Assises de Lyon au moment du procès ou encore Beate Klarsfeld, la militante à l’origine de la traque de Klaus Barbie, seront présents.
Le même jour, à partir de 14h30 les élèves de 16 collèges et lycées seront invités à écouter et dialoguer avec les témoignages des acteurs du procès. La séance ouverte au public débutera à 17h30.

Les commémorations se poursuivront en juillet, notamment le 3, avec une soirée d’hommage au jour du verdict qui se déroulera sur le lieu du procès : au Palais de justice historique de Lyon.
Enfin, de septembre 2017 au printemps 2018, des expositions et des conférences seront organisées.
Le programme en détail est disponible sur le site de la Ville de Lyon.

Dans le cadre d’une enquête pour un accident mortel, le conducteur d’un pick-up qui tractait la voiture dans laquelle se trouvait la victime a été entendu.

Les faits remontent au 3 mai, dans la soirée. À Villette-de-Vienne, une commune limitrophe du Rhône dans le nord-Isère, un tragique accident de la route avait coûté la vie à un homme de Saint-Priest (lire ici).

Au moment des faits, il était au volant d’une Ford Fiesta en panne tractée par un pick-up, accompagné par un collègue de travail. La Ford avait quitté sa trajectoire après que le système d’attelage a cédé.

Un violent accident s’ensuivait, impliquant deux autres véhicules. Le conducteur de la Fiesta était mort sur le coup selon Le Progrès. Son passager était grièvement blessé ainsi que la conductrice de la Peugeot arrivant en sens inverse. À l’arrivée des secours, le conducteur du pick-up avait pris la fuite.

Mais se sachant recherché, il s’est présenté de lui-même à la brigade de Chasse-sur-Rhône. L’homme, âgé d’une soixantaine d’année et originaire de Serpaize à côté de Villette-de-Vienne, a pu être entendu par les enquêteurs. Il leur aurait confié avoir paniqué suite à l’accident. Deux autres témoins doivent encore être entendus.

Le passager de la Ford Fiesta est à ce jour encore hospitalisé, la conductrice de la Peugeot elle, est sortie de l’hôpital ce mardi.

Les faits s’étaient déroulés au mois de novembre, dans une villa de Champagne-au-Mont-d’Or.

Une fillette avait croisé, dans la cuisine de l’habitation, un cambrioleur cagoulé. L’individu avait alors sauté par la fenêtre, laissant tomber une cagoule, un bonnet et une lampe torche. Sur ces objets, un ADN avait été retrouvé. Mais ce n’est que six mois après les faits que cet ADN a matché lors du contrôle de deux hommes, dans une voiture, dans le 7^e arrondissement de Lyon. Ce mardi, l’un d’eux, a été jugé en comparution immédiate pour le cambriolage. Âgé de 39, l’individu déjà connu pour un vol à l’étalage, selon Le Progrès, a été condamné à six mois de prison ferme et écroué.

Un jeune homme de 17 ans, actuellement pensionnaire du centre pénitentiaire pour mineur de Meyzieu, a été entendu après que plusieurs téléphones volés ont été découverts dans sa chambre.

L’éducateur de l’adolescent, lors de l’interpellation de ce dernier, avait découvert 9 téléphones portable dans sa chambre. Le jeune homme les avait alors remis aux enquêteurs qui, au cours des investigations, avaient découvert qu’il s’agissait de téléphones volés. Après quelques recherches, l’origine de quatre téléphones a été déterminée, les vols avaient été commis en octobre et en novembre à Lyon, Caluire et Reyrieux. Le jeune homme a déclaré que c’est une relation qui lui avait demandé de conserver les téléphones. Il sera finalement jugé pour recel en octobre.

Un homme, âgé de 35 ans, a été entendu, ce mercredi, pour avoir volé une voiture au mois de décembre 2016.

C’était le 23 décembre dernier, rue Roquette dans le 9^ème arrondissement de Lyon, que l’individu avait trouvé les clés d’une Mercedes puis s’en étaient emparées. Dans les mois suivants, le véhicule avait été flashé plusieurs fois pour excès de vitesse puis retrouvé le 10 février dans le 7^ème arrondissement.  Les traces ADN présentes dans la voiture ont permis de remonter jusqu’au trentenaire qui a été entendu puis incarcéré à la prison de Villefranche.