Le Progrès révèle ce jeudi matin que la Ville de Lyon a catégoriquement refusé que l’association « Toutes en moto » organise un défilé dans les rues de la ville le 13 mars, à l’occasion de la semaine du 8-Mars, journée internationale des Droits des Femmes.

A la place, les élus écologistes ont privilégié un cortège de femmes en vélo.

Outre le défilé, l’association n’a également pas le droit d’installer un stand place Jean-Jaurès dans le 7e arrondissement.

Pourrait-il y avoir un compromis ? Oui, la Ville de Lyon demande aux motardes de se trouver des motos électriques. Une condition impossible à remplir, les Verts le savent bien.

« Toutes en moto » a de la ressource. Face au refus de Grégory Doucet, les organisatrices sont allées ensuite toquer à la porte de la préfecture du Rhône pour y déposer une demande de défiler le dimanche 13 mars. Requête acceptée et qui permettra à plus de 600 motardes de traverser Lyon ce jour-là, au départ de Jean-Jaurès.

Cela fait pourtant depuis 2012 que l’association de motardes parade à Lyon chaque année pour dénoncer notamment les violences faites aux femmes. Une tradition qui aurait pu s’arrêter brusquement en 2021, pour le premier 8-Mars avec les écologistes aux manettes à la mairie. Mais déjà l’an dernier, les services de l’Etat avaient pris le relais et permis aux manifestantes de rouler au profit d’Au Tambour, une association qui vient en aide aux femmes SDF.

Au total, 14 défilés de motardes seront organisés en France. === Merci monsieur le Maire !!!

Leur titre, intitulé « Daltons toute ma life », est encore une ode à la désobéissance, aux armes, à la drogue, aux rodéos et aux menaces à peine voilées envers Gérald Darmanin et les maires de Lyon et de ses arrondissements.

Selon nos informations, le collectif de rappeurs/délinquants du 8e arrondissement de Lyon avait loué un camion lumineux pour parader en ville et retransmettre des images du clip ce jeudi.

Sauf que le camion, qui avait déjà été verbalisé lors de la dernière Fête des Lumières en décembre pour avoir fait de la publicité à une entreprise, a été immédiatement intercepté dans le 8e arrondissement. Et son conducteur a été interpellé. Placé en garde à vue, il peut être potentiellement poursuivi pour promotion de rodéos, risque de troubles à l’ordre public ou encore manifestation non déclarée.

Une prise des forces de l’ordre qui a provoqué la colère des Daltons. Sur Instagram, ces derniers ont déclaré : « Le camion est en règle mais comme d’habitude quand il s’agit des Daltons, le préfet et compagnie se permettent d’entraver la loi. (…) Plus vous jouez au con, plus on va jouer ! (…) Les bombes à eau dans la tête et autres belles surprises arrivent ! ».

Une référence à l’attaque aquatique récemment perpétrée contre Olivier Berzane, maire du 8e, qui avait été atteint en plein visage par une bombe à eau lors d’une visite aux commerçants en présence de Grégory Doucet.

Depuis décembre, le musée des Confluences sort de ses murs et déploie sur le territoire de la métropole un dispositif sonore intitulé « cabane à histoires ».

Installées dans l’espace public, ces cabanes proposent une immersion dans un paysage sonore, le temps d’un court récit inspiré par des objets emblématiques des collections du musée.

Après le centre d’hébergement d’urgence les Grandes Voisines à Franchevillle, la mairie du 7e arrondissement de Lyon et la gare de la Part-Dieu, les Cabanes à histoires sont à découvrir jusqu’en juin et à partir de ce jeudi à l’école Pasteur, dans le cadre de Villeurbanne Capitale française de la culture.

L’installation sera également proposée à l’hippodrome de Parilly à l’occasion de la Fête du livre de Bron, du 8 au 13 mars, puis à la ferme du Vinatier à Bron à partir du 16 mars. Une cabane à histoire sera aussi installée à l’hôpital Femme-Mère-Enfant à compter du 10 mars. Enfin, la cabane située dans le Cristal du musée des Confluence, change de récit à partir de ce vendredi, avec une ammonite irisée.

C’est le collectif Alliance Urgences qui regroupe les ONG Action Contre la Faim, Care, Handicap International, Médecins du Monde, Plan International et Solidarités International qui sera bénéficiaire de ces fonds.

Cette aide d’urgence sera votée lors du prochain conseil de métropole le 14 mars. Elle va permettre d’apporter sur place « une assistance alimentaire, médicale (soins d’urgence), monétaire, des solutions d’hygiène, d’abri, d’accès à l’eau ainsi qu’un soutien psychologique et psychosocial« .

« Face à cette crise internationale inédite, la Métropole de Lyon exprime son entière solidarité avec le peuple ukrainien, victime de cette guerre qui prend, chaque jour, de plus en plus d’ampleur. Pour répondre à l’urgence, nous nous mobilisons en soutenant ce collectif d’ONG expérimenté, capable d’apporter une réponse rapide et concrète aux besoins essentiels des habitants : l’accès à l’eau, la nutrition, la santé, les soins de première urgence, l’éducation ou encore la prise en charge des populations les plus fragiles ou en situation de handicap« , a souligné Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon.

A noter que la Métropole de Lyon travaille « également étroitement avec la ville polonaise de Lodz, une de ses villes partenaires, qui accueille de nombreux réfugiés afin de répondre à leurs besoins, notamment en termes de dons de matériels et d’accueil des enfants », a précisé la collectivité dans un communiqué.

Les faits se sont déroulés vers 21h45. Des rames du tramway reliant Lyon à Meyzieu et des rames du Rhônexpress ont été visées pour une raison encore indéterminée par un groupe d’individus.

Aucun passager n’a été blessé, mais sept vitres auraient été brisées selon le Progrès. Deux personnes ont été interpellées.

Ce mercredi, de nouvelles affiches contre la police ont été placardées dans les 3e et 7e arrondissements de Lyon, notamment dans le quartier de la Guillotière. Après avoir collé les visages des autorités de la Ville de Lyon, l’extrême gauche lyonnaise a voulu choquer. Cette fois, un membre de la police, semble-t-il habillé d’un uniforme américain, a été grimé avec un capirote du Ku Klux Klan, l’organisation terroriste suprémaciste blanche des Etats-Unis.

L’action est signée du groupuscule « Groupe Antifascistes Lyon et Environ », connue pour sa haine envers la police et toute forme d’autorité. Pour rappel, les premières affiches anti-police avaient été collées par des membres de « La Guillotière n’est pas à vendre », mais ces derniers n’ont pas pu s’empêcher de venir ajouter leur grain de sel, en affirmant sur Twitter « nos graphistes sont meilleurs que ceux du syndicat Alliance Police ».

Les militants extrémistes répondaient à la réaction du syndicat Force Ouvrière de la police municipale de Lyon pour qui : « les extrêmes doivent être muselés. Tous les extrêmes ». La GALE juge ensuite, dans un court débat virtuel, que « c’est encore plus grave d’attaquer l’art et la liberté d’expression, et c’est navrant de ne pas reconnaître que la police assassine, mutile, tabasse en toute impunité en France ».

Les agents municipaux ont préféré mettre un terme à l’échange impossible en déplorant à propos des « antifas » lyonnais : « Vous êtes devenus ce que vous imaginez combattre. Le fascisme c’est la gangrène ». Le maire de Lyon Grégory Doucet, ainsi que son adjoint à la Sécurité Mohamed Chihi ont enfin été alertés par les policiers lyonnais, sans retour officiel pour le moment.

Les policiers avaient pris en charge le petit bichon complètement apeuré. Ce dernier avait été volé quelques heures plus tôt dans une voiture stationnée quai de la Pêcherie dans le 1er arrondissement alors que le propriétaire s’était absenté quelques instants.

Placés en garde à vue, les trois individus, âgés de 18, 21 et 26 ans, ont été trouvés en possession d’objets volés dans le véhicule de la victime.

Un des trois suspects, un SDF de 18 ans défavorablement connu de la police, a été formellement identifié comme étant l’auteur du vol. Présenté au parquet ce mercredi en vue de son jugement en comparution immédiate, il a été condamné à six mois de prison ferme avec mandat de dépôt.

Le chiot a, lui, été rendu à son propriétaire.