C’est désormais une prise de parole très attendue.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, tiendra ce jeudi à 18h sa conférence de presse hebdomadaire concernant l’évolution de l’épidémie de Covid-19 en France. La Métropole de Lyon va-t-elle passer en alerte maximale comme c’est actuellement le cas à Paris et à Marseille ? C’est la question qui se pose au sein de la capitale des Gaules.
Selon France Inter, un quart des grandes métropoles du pays vont basculer en zone alerte maximale. Lyon tout comme Saint-Etienne, Grenoble ou encore Lille devraient être concernées par les nouvelles annonces du gouvernement. La semaine dernière, le ministre de la Santé avait déjà pointé du doigt ces grandes villes parlant d’une évolution « très préoccupante ».
Reste à savoir si ce passage en zone écarlate se confirmera ce jeudi soir avec au bout certainement de nouvelles mesures restrictives comme la fermeture totale des bars et la mise en place d’un protocole sanitaire dans les restaurants. « Dans les endroits où ça circule trop vite, en particulier où ça circule beaucoup chez les personnes âgées, qui sont les plus vulnérables, et où on voit de plus en plus de lits occupés aux urgences, on doit aller vers plus de restrictions », a déclaré ce mercredi soir Emmanuel Macron à la télévision.
Une prise de position contraire à celle du maire de Lyon, Grégory Doucet. Un peu plus tôt dans la journée, l’élu écologiste avait affirmé que ce n’était « pas la peine d’aller plus loin » dans les mesures.

Covid-19 : 5 décès et 45 hospitalisations en 24 heures dans le Rhône
Ce sont 399 patients qui sont actuellement hospitalisés dans le département.
Selon les derniers chiffres de Santé publique France, cinq décès ont été enregistrés ces dernières 24 heures dans les hôpitaux du Rhône. Le bilan s’élève désormais à 753 personnes décédées depuis le 1er mars au sein du département.
A noter également 45 nouvelles hospitalisations dans le Rhône ces 24 dernières heures, dont 9 dans les services de réanimation.
Ces nouvelles données devraient être prises en compte avant le nouveau point hebdomadaire du ministre de la Santé, Olivier Véran, prévu ce jeudi en début de soirée. Le Rhône pourrait notamment basculer en alerte maximale avec au bout de possibles nouvelles mesures restrictives.

 

Gérard Collomb : “J’ai peur de voir détruire tout ce que j’ai fait” à Lyon

Gérard Collomb – LyonMag

Pour sa première « grande » interview depuis sa cuisante défaite aux élections métropolitaines, Gérard Collomb a choisi le Progrès ce jeudi.
L’ancien maire de Lyon, qui a tenté quelques sorties au conseil municipal pour tacler les écologistes, se définit désormais comme « un lanceur d’alerte ». « Les affaires, pour elles-mêmes, me manquent pas. Mais j’ai peur de voir détruire sous mes yeux tout ce que j’ai fait », indique-t-il à nos confrères.
S’il dit connaître le président de la Métropole Bruno Bernard « depuis qu’il est tout petit » puisqu’il a frayé avec son sénateur de père au PS, le maire « Grégory Doucet est un OVNI pour (lui). Je ne sais pas ce qu’il pense, je ne sais pas ce qu’il veut ».
Dans le reste de l’entretien, on apprend que Gérard Collomb s’occupe seul de ses filles les deux jours de la semaine où sa femme Caroline est à Paris, qu’il ira voir la mer à la Toussaint et qu’il a rompu le contact avec toutes les personnes travaillant à l’Hôtel de Ville, sauf ses chauffeurs qu’il va saluer lors des conseils municipaux.

Lyon : 250 pompiers en colère déposent leur casque devant la Préfecture du Rhône

DR SUD

surendetté, un couple de Lyonnais se crible encore plus de dettes pour participer à “Quatre mariages pour une lune de miel”

Capture d’écran TF1 – DR

Un couple de Lyonnais a été poursuivi en justice pour plusieurs affaires de surendettement, dont une liée à sa participation à l’émission de TF1 Quatre mariages pour une lune de miel.
C’est Capital qui révèle l’affaire ce mercredi, même si le mariage date de juin 2014.
Le couple était alors déjà largement surendetté : 11 523 euros d’arriérés de loyers, 22 540 euros dus à la banque après la liquidation d’un institut de beauté à Villeurbanne, et même une amende de 5000 euros pour détournement de clientèle, détaille Capital.
Steve et Aurélie avaient obtenu un moratoire de deux ans par la commission de surendettement. Mais deux ans plus tard, ils ont demandé l’effacement totale de ces dettes.
Sauf qu’entre temps, TF1 avait diffusé l’émission Quatre mariage et une lune de miel, filmée en juin 2014. Les créanciers ont donc découvert que malgré toutes ses dettes, le couple, au chômage, avait dépensé 3 478 euros pour la location du domaine de Bellevue, près de Lyon. Une facture qu’Aurélie et Steve avaient même tenté de faire effacer par la commission d’endettement, ce qui constitue une fraude.
Face aux juges, les deux Lyonnais auraient expliqué préférer rester au chômage plutôt que d’accepter des métiers moins bien payés. Une explication qui n’a pas convaincu la justice. L’effacement des dettes a été refusé en janvier 2018 puis confirmé en appel en janvier dernier. « Une erreur de jeunesse », a confié Steve à notre rédaction. « On apprend de ses erreurs, je n’ai pas à me justifier, mais je trouve ça choquant que tout ça soit étalé de la sorte », a-t-il réagi.
Ironie du sort, TF1 avait rediffusé l’émission quelques mois plus tard, en avril 2020, pendant le confinement. Le mariage Chic et Strass qui réunissait 95 invités avait viré au pugilat.

 

Un professeur de l’ISSEP à Lyon bientôt jugé pour un commando contre des grévistes

L’ISSEP se trouve à la Confluence – LyonMag

Jean-Luc Coronel de Boissezon sera donc jugé devant le tribunal correctionnel de Montpellier.
Selon Le D’Oc, cet agrégé de 52 ans est poursuivi pour des faits de violences volontaires remontant au 22 mars 2018. Il avait participé à un commando d’extrême-droite mené à la fac de droit de Montpellier pour déloger des étudiants grévistes. Neuf personnes avaient alors été blessées. Jean-Luc Coronel de Boissezon aurait notamment ouvert les portes au commando armé, mais aurait aussi distribué des coups.
Sa compagne Patricia Margan sera également jugée pour sa participation présumée à l’organisation de cette expédition punitive.
S’il est aujourd’hui interdit d’exercer dans l’enseignement public, l’homme a trouvé un point de chute à Lyon, à l’ISSEP, l’école de Marion Maréchal. Cette dernière a décidément le chic pour trouver ses intervenants. Pour rappel, Oleg Sokolov, désormais ex-membre du conseil scientifique de l’ISSEP, est soupçonné d’avoir tué et démembré une étudiante en Russie.