Certains ont décidément d’inexplicables passe-temps.

Vendredi dernier, peu après 23h, une violente rixe s’est déroulée dans le quartier du Vieux-Lyon entre plusieurs membres de l’extrême-droite et de l’extrême-gauche.

D’après la page « Antifa Squad » (les antifascistes ndlr), une vingtaine de membres de l’extrême gauche se sont rendus dans le quartier du 5e arrondissement de Lyon pour tenter de montrer que ce territoire n’est pas celui de l’extrême-droite. Un groupe de l’autre bord idéologique s’est alors rassemblé au niveau de l’entrée de la rue Saint-Jean, à deux pas de la cathédrale, pour s’opposer à cette descente antifasciste. Ce qui devait arriver arriva : un énième affrontement entre les deux bandes a éclaté.

Une rixe qui a duré pas moins de 10 minutes d’après des témoins qui décrivent une scène « comme dans les films ». Les protagonistes n’hésitant pas à utiliser le mobilier des terrasses comme projectiles, ou toutes autres choses qui tombaient sous leurs mains. Plusieurs vidéos publiées sur les réseaux sociaux témoignent ainsi de la violence des coups échangés entre les dizaines d’individus encapuchonnés présents.

L’affrontement s’est terminé quand les policiers, prévenus, sont arrivés en nombre sur la place, les bagarreurs prenant la fuite. Malgré des rumeurs évoquant des blessés, les sapeurs-pompiers nous ont indiqué qu’ils n’avaient pris personne en charge.

Le dernier affrontement en date entre les deux extrêmes dans la capitale des Gaules remonte au 19 décembre dans les pentes de la Croix-Rousse. Le bar de La Pinte douce, place Colbert, avait été la cible d’une attaque menée par des dizaines d’individus affiliés à l’extrême droite.

Entre 9 000 et 20 000 personnes ont manifesté ce vendredi à Lyon pour dénoncer la réforme des retraites.

Le cortège est parti aux alentours de 12h30 de la Manufacture des Tabacs pour rejoindre la place Bellecour.

Après la marche aux flambeaux organisée jeudi soir, les syndicats voulaient maintenir la pression sur le gouvernement, alors que le texte était présenté en conseil des ministres ce jour.Une nouvelle mobilisation, à l’initiative cette fois des Gilets Jaunes, est prévue ce samedi à 14h.

C’est désormais monnaie courante dans de nombreuses villes en France, la police municipale est armée.

A Lyon y compris, la plupart des hommes et femmes de la municipale portent des pistolets. Dans la capitale des Gaules, ils sont 280 sur 350 à avoir fait le choix de sortir calibrés dans les rues de la ville. Mais d’après nos informations, vingt-six de ces fonctionnaires normalement armés, ont passé plusieurs jours désarmés, par défaut de leçons de tir. Une information confirmée par Jean-Yves Sécheresse, patron de la police municipale lyonnaise.

Normalement, les passages au stand de tir se déroulent dans un local de Villette-de-Vienne, en Isère, loué par la municipalité. Mais certains tirs de formation obligatoires des policiers auraient pris du retard, des fonctionnaires ont donc eu l’interdiction de sortir avec leurs armes par manque d’habilitation. Certains policiers municipaux nous ont confié avoir ainsi passé une vingtaine de jours, depuis fin décembre et jusqu’à mi-janvier, sans arme à feu.

Les municipaux ont pu compter sur l’aide des nationaux puisque la DDSP du Rhône a ouvert, en urgence, leurs stands de tir pour compléter les leçons manquantes. Après avoir usé la gâchette, les policiers désarmés ont pu de nouveau sortir avec leurs 9mm à la ceinture.

Leur rupture remonte à 2016.

Mais ce Rillard de 34 ans n’a pas supporté que son ex-compagne refasse sa vie avec un autre homme. Le 1^er janvier dernier, l’individu aux 7 antécédents judiciaires lui avait causé 10 jours d’ITT en la frappant. La victime a indiqué aux policiers de Rillieux-la-Pape que l’individu l’appelait souvent pour la menacer de mort.

Après l’analyse de ses relevés téléphoniques, il s’est avéré que ce dernier lui avait passé pas moins de 3 000 coups de fil entre aout 2019 et janvier 2020.

Interrogé, l’individu n’a reconnu que le harcèlement, niant également suivre son ex régulièrement dans la rue. Il sera présenté au parquet ce vendredi.

L’Auberge de Collonges-au-Mont d’Or accueillera de nouveau ses clients ce vendredi.

Les équipes du restaurant de Paul Bocuse prennent un nouveau départ après un mois de travaux de rénovation ; des présentoirs viandes et volailles ont notamment été mis en place dans les cuisines avec également la création d’une poissonnerie sans oublier des teintes plus douces pour les salles à manger.

Mais surtout après l’annonce la semaine dernière de la perte de la troisième étoile par la nouvelle édition du Guide Michelin dont la sortie est prévue ce lundi 27 janvier. Suite à cette nouvelle, les équipes du défunt pape de la gastronomie avaient déclaré être « bouleversées » mais pas abattues avec cette réouverture pour dessiner l’avenir de l’enseigne.

Ce jeudi soir, Jérôme Bocuse et Olivier Couvin, chef à l’Auberge de Collonges-au-Mont d’Or ont été honorés lors de la cérémonie des vœux de la région Auvergne-Rhône-Alpes en recevant une étoile d’or. « Cette étoile, c’est l’étoile du cœur. Celle-là, personne ne viendra leur prendre« , a déclaré le président de région Laurent Wauquiez.