Ceinturant le soleil, un rond parfait au couleur de l’arc-en-ciel s’est formé en début d’après-midi. Beaucoup ont fait une pause dans leur quotidien pour admirer la beauté du phénomène météorologique, et de nombreuses photos ont circulé sur les réseaux sociaux. Pour information, ces cercles apparaissent quand la lumière du soleil traverse des cristaux de glaces haut dans le ciel.

Le maire de Lyon fait partie des maires de 210 grandes villes européennes qui ont signé une lettre ouverte adressée à l’Union européenne. Ces élus demandent à l’UE de s’engager pour adopter une neutralité carbone. Lyon, aux côtés de Paris, Milan, Londres, Barcelone, Stockholm, Amsterdam, Athènes, Stuttgart ou encore Oslo se sont associés « pour exhorter les dirigeants européens à engager (l’UE) dans une stratégie climatique de long-terme visant un niveau net d’émissions nul d’ici 2050″ lors de la conférence sur l’Avenir de l’Europe qui se tiendra ce jeudi à Sibiu, en Roumanie.

« Nous, maires et responsables de gouvernements locaux, sommes prêts à soutenir et à contribuer au leadership européen en matière de lutte contre le changement climatique, alors que les impacts du changement climatique menacent l’accès équitable, égal et durable aux opportunités offertes par nos grandes villes européennes […] Nous vous demandons de relever le niveau d’ambition de l’Union Européenne en matière de climat, afin de faire preuve de leadership mondial », peut-on lire notamment.

En s’engageant dans cet appel, Gérard Collomb a souhaité « montrer que les villes entendent prendre une part active à l’action concrète pour le climat à leur niveau« , précise le communiqué de presse de la Ville, rappelant que Lyon a impulsé récemment une consultation citoyenne sur les enjeux du réchauffement climatique et s’engage activement dans la durée sur le sujet.

Le tribunal administratif a suspendu les arrêtés municipaux interdisant les expulsions locatives sans solutions de relogement, les coupures d’énergies et les saisies mobilières sur le territoire de Vénissieux.

« Depuis 10 ans, je mène cette bataille contre l’intolérable, pour que soient respectés les droits fondamentaux inscrits dans notre Constitution. Je ne me résigne pas. Ce combat politique et juridique doit servir à une prise de conscience collective et aussi, pourquoi pas, à faire évoluer la loi dans mon sens et surtout celui des milliers de familles concernées« , a réagi Michèle Picard, la maire de Vénissieux.

Accrochées sur des lampadaires ou des bâtiments, ces petites boites de la taille d’une main ont pour but de faciliter la rapidité d’intervention des forces de l’ordre en cas d’attaque. Par un système d’analyse du son et de triangulation, SeetyZen est la version civile d’une innovation déjà utilisée par 25 armées dans le monde, y compris les forces spéciales américaines. L’origine d’un tel projet remonte en 1995 dans les rues de Sarajevo. Les troupes françaises engagées en ex-Yougoslavie avaient besoin de pouvoir détecter efficacement les snipers qui les prenaient pour cibles.

Après les zones de guerres, l’entreprise souhaite maintenant s’étendre aux villes du monde en ajoutant à son invention des fonctions écologiques, comme une analyse constante de l’air ambiant.

« Les données écologiques récoltées par les boitiers SeetyZen seront directement accessibles au grand public via un site web pour informer la population sur la qualité de l’air, autour des écoles par exemple« , affirme Fabien Condemine, PDG d’ACOEM.

« En ce qui concerne la sécurité, nous voulons permettre aux forces de l’ordre d’identifier très facilement la localisation d’un éventuel tireur afin de limiter les pertes humaines en cas d’un dramatique évènement« , poursuit-il.

Lors d’une visite dans l’entreprise lundi, David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon, s’est montré très intéressé par les capteurs SeetyZen. Le maire de Limonest, Max Vincent, a accepté que sa commune serve de test pour cette entreprise locale qui s’étend aux quatre coins du monde.

« Il est clair que la croissance dynamique du trafic doit obligatoirement s’accompagner d’une amélioration de notre performance environnementale et une réduction des impacts environnementaux« , a confié Tanguy Bertolus, président du directoire d’Aéroports de Lyon, lors d’une conférence de presse.

Vinci Airports, l’un des cinq principaux acteurs internationaux du secteur aéroportuaire, a mis en place un système pour répondre à la problématique environnementale. L’aéroport possède la certification « HQE Bâtiment Durable » et est aussi alimenté à 100% d’énergie verte. Le trafic des avions a été redessiné de façon à être le moins polluant, depuis la réalisation de travaux sur les pistes pour raccourcir les temps de roulage des avions. Et l’accessibilité des transports en commun est de plus en plus développée, malgré un Rhonexpresse côuteux et une gare TGV sous utilisé.

Grâce à ces trois principaux domaines, les émissions par passager (en équivalent Co2) ont été ramenées à 0,42 kg contre 0,65 kg en 2013 sur le périmètre de l’aéroport, soit une réduction de 35%.

Le président du directoire d’Aéroports de Lyon l’affirme : « Nous avons une politique de réduction d’émission de gaz à effet de serre qui ont diminué de près de 23% ces cinq dernières années alors que le trafic a augmenté de 40%« . Un trafic qui augmente effectivement puisque le deuxième aéroport régional français voit son trafic progresser de 9,7% dès le premier trimestre 2019, par rapport à 2018. Dans la même période, le trafic sur l’ensemble des plateformes opérées par Vinci Airports est en hausse de 6,4 %, avec un total de 47,6 millions de passagers dans les aéroports du réseau.

Pour accompagner cette hausse de trafic, la société veut mettre tout un programme de développement pour améliorer le confort de ses clients. Robots voituriers, meilleure prise en charge de bagages ou encore innovation en termes de biométrie… Sur les 200 millions d’euros d’investissements, Aéroports de Lyon en consacrera 10 à 20% aux innovations dans les cinq années prochaines.