Le cardinal Philippe Barbarin, accompagné de 75 prêtres du diocèse de Lyon, a été reçu par le pape François ce jeudi matin au Vatican.

Selon le diocèse, les échanges ont tourné autour de l’Amoris Laeticia, un texte très controversé donnant des directives sur la famille et le mariage, et notamment sur l’accès aux sacrements de divorcés remariés ou encore sur les mariages civils et les unions libres.
Cette rencontre était la première entre le pape et l’archevêque de Lyon, depuis l’annonce de sa comparution devant la justice en avril prochain pour non-dénonciation d’agressions pédophiles.

Alertés par des bruits de coups de feu, ce sont des voisins qui ont alerté la police.

Témoins de la scène, des habitants de la rue Edouard-Nieuport, dans le 8^e arrondissement, racontent avoir vu un individu braquer une arme à feu sur l’homme qui lui faisait face, avant de tirer. La balle s’est logée dans sa jambe.

Une enquête a été ouverte pour tentative de meurtre, mais un doute subsiste sur le mobile de l’agresseur. Alors que le tireur quittait les lieux, la victime aurait dissimulé un objet dans une haie avant de se rendre lui-même dans une clinique, sans appeler les autorités ni les secours.

Retrouvé par la police à l’hôpital Lyon Sud où il a été transféré, l’homme dit avoir subi l’acte d’un déséquilibré. Pourtant, les enquêteurs privilégient la piste du règlement de comptes lié  un trafic de stupéfiants. Effectivement, sur la scène du coup de feu, les enquêteurs ont mis la main sur ce qu’avait dissimulé la victime : une plaquette de cent grammes de résine de cannabis. Le dossier a été repris par la police judicaire ce vendredi matin.

Après avoir menacé un autre parent d’élève à la hachette devant l’école maternelle de la rue Pasteur, à Grigny, l’homme de 36 ans avait été condamné à une interdiction de paraître devant l’établissement avant d’être remis en liberté, le 14 septembre dernier.

L’agression n’avait fait aucun blessé, mais les enfants témoins de la scène avaient bénéficié d’une cellule d’aide psychologique.

Ce jeudi matin, le Grignerot a été interpellé une nouvelle fois devant l’école de son enfant. Placé en détention pour violation d’interdiction de paraître, l’homme a reconnu les faits. Déjà connu des services de police, il a été présenté ce samedi matin devant le Juge d’application des peines pour une réévaluation du jugement.

En détention provisoire avant son jugement qui se tiendra le 25 octobre prochain, un Lyonnais a fait part d’une requête originale, au tribunal des comparutions immédiates, ce vendredi.

« Je suis boxeur professionnel et j’ai besoin de me préparer avant mon prochain combat. C’est très important pour ma carrière. En prison, je ne peux pas m’entraîner correctement » a-t-il assuré au tribunal, en demandant une remise en liberté pour faire un combat de boxe.

Boxeur professionnel et entraîneur dans son club à Saint-Fons, le trentenaire est impliqué dans une affaire de stupéfiants et suspecté d’être à la tête d’un réseau. Sa demande a du paraître bien dérisoire pour le tribunal, puisqu’elle a été rejetée.

Interpellé mardi près de Lyon, un homme de 23 ans a été mis en examen vendredi et écroué.

L’homme, d’origine pakistanaise, est poursuivi pour « association de malfaiteurs, apologie du terrorisme et consultation de sites djihadistes ». Repéré par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) parce qu’il consultait des sites djihadistes et des vidéos de scènes de décapitation, une perquisition administrative avait eu lieu à son domicile ce mardi.  L’enquête est désormais entre les mains du groupe antiterroriste (GAT) de la police judiciaire de Lyon.

Sans grand étonnement, c’est Caroline Collomb, la femme du ministre de l’Intérieur et de l’ancien maire de Lyon, qui a été nominée pour prendre les rênes de La République en Marche dans le Rhône.

« Je suis très heureuse, c’est beaucoup de bonheur, mais j’ai bien conscience de l’importance de cette responsabilité » a déclaré cette dernière suite à l’annonce de ses nouvelles fonctions. Officialisée vendredi midi lors d’une conférence de presse à Paris, cette nomination en a laissé certains sceptiques. Selon Salade Lyonnaise, Caroline Collomb s’était d’ores et déjà posée dans la posture de la dirigeante du comité départemental en début de semaine via un mail dans lequel elle invitait les animateurs des comités locaux à un séminaire pour « définir la feuille de route pour les mois à venir ». « On a eu une démarche proactive en envoyant ce mail. Il y avait beaucoup d’attente autour de cette nomination et nous avons voulu lancer une dynamique. Il faut toujours aller de l’avant » s’est-elle défendue.

Autre point noir de sa nomination : la contradiction avec l’idéologie de LREM, qui prône un renouvellement politique. Son mari, Gérard Collomb, étant l’ancien maire de Lyon et le ministre de l’Intérieur, son nom n’a rien de nouveau dans la région, et interroge sur un possible favoritisme. « Elle est engagée depuis longtemps, elle a cru en Emmanuel Macron dès le début et s’est investie dans les campagnes. Ça me paraît tout à fait légitime » a assuré le député Thomas Rudigoz.

Caroline Collomb, qui sera à la tête du parti dans le Rhône pour les trois années à venir, compte s’atteler à « implanter le nouveau parti » dans le département. « Lyon et le Rhône ont une histoire particulière avec LREM. C’est le laboratoire de la pensée réformiste » a-t-elle ajouté au sujet des liens du territoire avec le parti de Macron.

Un big mac, une moyenne frite, un bout de comté, du saucisson…

C’est avec stupéfaction que les élus de l’opposition de Vénissieux ont trouvé des dépenses pour le moins surprenantes dans les factures que la maire Michèle Picard se fait rembourser par la mairie.

Dans une volonté de transparence, élus socialistes et républicains avaient effectivement demandé un accès aux documents comptables de la mairie. Non certains d’y déceler des irrégularités, les « frais de bouche » de la maire leur ont pourtant rapidement sauté aux yeux.

Dans un article paru ce vendredi, le groupe « Ensemble pour Vénissieux », réunissant les élus de l’opposition, dénonce des notes de frais apparemment personnels de la maire. Et pour cause, s’il apparaît normal de rembourser les déjeuners d’affaire de Michèle Picard, les lignes comptabilisant les repas au Mac Do et les cafés paraissent bien dérisoires et inappropriées. Force est de reconnaître qu’un big mac et une frite à 8,60€ ne représentent pas un repas professionnel, tout comme la baguette, le comté et le saucisson achetés pour 17,82€ à Carrefour.

« Madame Michèle Picard reçoit chaque mois de la mairie une indemnité de plus de 5 000 euros. Les indemnités des élus vont être augmentées à nouveau au conseil municipal du 9 octobre. Cela n’est-il pas suffisant pour qu’elle paie de sa poche un menu chez Mc Donald ? » accuse l’opposition. Chez les élus socialistes et républicains, on parle d’un « double-discours » tenu par l’équipe municipale, qui est, rappelons-le, du PCF. Pour eux, ces dépenses passées en note de frais viennent contredire les « valeurs d’humanismes et de solidarité » dont se revendique la maire. Contactée par la rédaction, la mairie n’a pas encore donné suite.