Ce lundi soir, Raquel Garrido participera à une réunion publique à Lyon. La porte-parole de Jean-Luc Mélenchon est attendue à 18h30 à l’espace Jean-Couty pour évoquer la VIe République, le thème pivot de la candidature de la France Insoumise pour cette élection présidentielle.

A 24h de rencontrer les Lyonnais, Raquel Garrido a vécu un week-end haletant. Jean-Luc Mélenchon vient de réunir 70 000 personnes selon les organisateurs lors d’un meeting à Marseille. Et surtout, il a dépassé officiellement François Fillon dans les sondages, devenant le 3e homme. « Ca ne me fera pas changer d’avis sur les sondages, je m’en méfie, les Français devraient aussi s’en méfier. Mais l’engouement existe bel et bien sur le terrain, sur les réseaux sociaux. On peut le dire, c’est parti pour le second tour où l’on battra Marine Le Pen », analyse l’avocate née au Chili.

Selon Raquel Garrido, il faut désormais convaincre « les millions de dégoûtés de la vie et de la classe politiques ». « Notre argument principal pour eux, c’est de proposer de changer de régime politique et d’abolir la monarchie présidentielle. Ca marche bien, on se rend compte que ceux qui votaient blanc se rangent de plus en plus derrière Jean-Luc Mélenchon », poursuit-elle.

« La France Insoumise à Lyon, ils sont jeunes, sympathiques et dynamiques, c’est cela qu’on soutient »

La VIe République, c’est toutefois lourd à assimiler, d’où la nécessité de l’expliquer ce lundi à Lyon. « Quand on est petits, on nous apprend à ne pas changer la constitution. On veut provoquer un électrochoc constitutionnel. (…) Et Lyon est importante à nos yeux car le mode de vie urbain préfigure les nouveaux choix de société. On est obligés de mettre les choses en commun, il y a forcément de la solidarité en ville », estime Raquel Garrido, qui salue les forces vives de la France Insoumise entre Rhône et Saône. « Ils sont jeunes, sympathiques et dynamiques, c’est cela qu’on soutient à Lyon », conclut la porte-parole de Mélenchon.

A deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, le père Bernard Devert a publié une lettre ouverte adressée aux 11 candidats.

Le fondateur lyonnais d’Habitat et Humanisme estime que « l’attente de propositions concrètes répondant aux difficultés des plus fragiles » explique en partie « le risque de l’absentéisme ». « Il ne vous est certes pas demandé un catalogue de mesures, mais une vision de la res publica tissant l’unité et l’indivisibilité de la République dont l’une des déchirures est celle de l’habitat, marqueur des pauvretés et précarités », poursuit le père Devert, qui rappelle que « la rue a tué plus de 5000 personnes en dix ans » et qu’« un jeune sur deux, en âge de travailler, (est) au chômage ».
« La vigilance à la fragilité est un appel à la responsabilité pour faire naître de nouveaux modèles se substituant à ceux qui ne fonctionnent plus, sauf au prix de l’injustice, laissant dans des abimes les accidentés de la vie. Oui, quelle attention leur porterez-vous ? », conclut-il.

Le président d’honneur du Front National venait préparer les troupes pour les législatives.

Jean-Marie Le Pen, président des Comités « Jeanne, au secours ! » réunissait ses partisans, samedi soir, à l’auberge des aqueducs à Chaponost. L’idée du dîner était de repérer des candidats potentiels aux législatives avec l’étiquette « Jeanne, au secours ! ».  Le nombre de candidats « Jeanne » n’est pas encore connu. Cependant, d’après Serge Voyant (conseiller municipal FN d’Amplepuis), interrogé par le Progrès, ils seraient « quatre ou cinq ».

Toute l’équipe d’En Marche-Lyon sera présente ce dimanche 9 avril à 15h sur les quais du Rhône.

A moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, les Marcheurs d’Emmanuel Macron viennent diffuser son programme et échanger avec les citoyens. Sur place, Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon sera évidemment présent ainsi que Bruno Bonnell, référent départemental du mouvement.

La marche débutera à 15 heures devant le parking « Fosse aux ours » situé Place Jutard dans le 3^e arrondissement de Lyon. Ce n’est pas la première déambulation menée par Gérard Collomb entre Rhône et Saône. Fin janvier, il avait déjà tracté rue de la République avec ses troupes pour son candidat

En voulant rattraper et interpeller un fuyard, le fonctionnaire de police s’est gravement blessé.

Un policier a été blessé sérieusement après avoir fait une importante chute pendant une course poursuite. Cette dernière a débuté par un refus d’obtempérer dans le 3^ème arrondissement de la rue de Bonnel, samedi vers 2h30 du matin. Une voiture avec deux occupants est alors contrôlée par une patrouille de la BAC. Le conducteur refuse d’accéder aux demandes des policiers et décide de prendre la fuite, révèle le Progrès.

Le fuyard multiplie les infractions et va même jusqu’à percuter légèrement un autre véhicule de police venu en renfort. Il finira finalement sa course dans un plot au niveau de la porte de Saint-Clair à Caluire. Le passager est interpellé tandis que le conducteur prend la fuite à pied. Et c’est en poursuivant le fuyard qu’un des policiers se blesse gravement.

Le conducteur, âgé de 29 ans, a été finalement interpellé par deux autres policiers. Placé en garde à vue avec son complice de 25 ans, l’enquête se poursuit afin de déterminer si le véhicule appartenait bien aux deux fuyards.

Cette automobiliste n’en était pas à son coup d’essai.

Une automobiliste a été interpellée en bas de chez elle mercredi soir, elle avait près de 2,81 g par litres d’alcool dans le sang. C’est un voisin de cette femme, bien connue des services de police, qui s’est inquiété en voyant sa voisine monter dans sa voiture et renverser le mobilier urbain. Cette employée de mairie souffre, selon le Progrès, d’une forte addiction à l’alcool et d’agoraphobie. Placée en garde à vue, elle a été jugée en comparution immédiate. Un spectacle qui ne devait pas lui être étranger : elle est déjà passée cinq fois devant un tribunal pour les mêmes motifs. Cette fois-ci, l’automobiliste a été condamnée à quatre mois de prison ferme sans mandat de dépôt.