L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a publié lundi son fameux rapport commandé par Marisol Touraine.

Concernant les 13 décès liés à la grippe et survenus dans le même Ehpad, le Korian Berthelot à Lyon en l’occurence, entre le 23 décembre et le 2 janvier dernier, plusieurs « insuffisances » ont été relevées.

Disponible en ligne, le rapport s’attarde avant tout sur la vaccination. Puisque 65% des résidents vaccinés ont été frappés par la grippe, l’Igas évoque un « défaut de stratégie et de pilotage interne » de l’Ehpad lyonnais. Au début de l’épidémie, seulement 40,2% des seniors étaient vaccinés, contre une moyenne nationale de 86,3%. Un chiffre étonnant d’autant qu’en 2015, Korian Berthelot affichait un taux de vaccination de 80%.
Le rapport recommande alors au médecin de l’Ehpad de faire de la vaccination « un élément prioritaire de (sa) mission ».

L’Igas évoque aussi le signalement « tardif et discontinu » de l’épidémie de grippe à l’Agence régionale de santé. Ainsi que l’absence de communication avec l’équipe mobile d’hygiène des HCL, ce qui aurait pourtant pu « limiter davantage les risques de transmission du virus ».

« Un examen approfondi de l’organisation et du fonctionnement de l’EHPAD pourrait être conduit pour mieux mesurer la qualité des prises en charge des résidents sur le plan de leur dépendance et des soins qu’ils réclament. Il exigerait d’être réalisé en faisant des comparaisons avec d’autres EHPAD pour permettre d’en tirer des enseignements », indique le rapport.

Pour rappel, sur les 102 résidents de l’Ehpad du 7e arrondissement, 72 avaient contracté la grippe et 13, principalement des nonagénaires, étaient décédés.

Depuis des semaines déjà, Jean-Christophe Cambadélis promet le pire aux socialistes qui rejoignent Emmanuel Macron.

Ce mardi matin encore, le premier secrétaire du PS a réitéré ses menaces d’exclusion au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV.

« Ceux qui le (Macron ndlr) parraineraient ne seront plus au Parti socialiste », a indiqué Jean-Christophe Cambadélis. « Le maire de Lyon par exemple sera exclu ? », rebondissait le journaliste. « Bien sûr, sans problème. Je fais exactement la même chose que j’ai dite pour les frondeurs. (…) On ne peut pas être dans l’équipe du Parti socialiste et parrainner l’équipe adverse », répondait alors le patron de Solférino.

Gérard Collomb ne cache effectivement pas avoir parrainné le candidat d’En Marche pour l’élection présidentielle. Et il est fort à parier que les dizaines d’élus socialistes lyonnais et métropolitains qui l’ont rejoint dans cette aventure sont alors confrontés au risque de perdre leur appartenance au parti.

A commencer par le patron de la fédé du Rhône, David Kimelfeld. Et sans oublier les candidats investis par le PS pour les élections législatives : Hubert Julien-Laferrière, Jean-Louis Touraine et Anne Brugnera. Tous étaient au meeting d’Emmanuel Macron au Palais des sports de Gerland ce samedi.

Il avait été le seul à prendre publiquement la parole pour demander à François Fillon de tirer les conséquences de l’affaire qui bouscule le candidat LR à la présidentielle.

Mais Georges Fenech a depuis changé son fusil d’épaule. Lundi, à l’issue de la conférence de presse de l’ancien Premier ministre, indiquant qu’il ne se retirerait pas, le député du Rhône s’est montré étrangement enthousiaste : « Ce n’est pas la réponse que nous avions la semaine dernière quand il nous a demandés 15 jours. Aujourd’hui, nous savons qu’il sera candidat jusqu’au bout ! Donc l’important pour toute la famille des Républicains, c’est d’acter cette décision définitive, et de faire campagne pour François Fillon, pour convaincre nos concitoyens que c’est le candidat et le projet qu’il faut élire ».

On est très loin de ses déclarations sur la « primaire caduque » et du « Titanic » lancées jeudi dernier. Georges Fenech s’était alors attiré les foudres du parti, d’autant qu’il a tenté, sans succès, de rallier à sa cause des parlementaires pour obtenir la tenue d’un Conseil national extraordinaire. RTL avait alors révélé que les Républicains réfléchissaient à lui retirer son investiture pour les élections législatives.

La cérémonie de remise des prix se déroulait lundi soir à la Sucrière.

Mélina Robert-Michon a reçu le Lion d’Or succédant ainsi à la footballeuse Amandine Henry. Médaillée d’argent du lancer de disque aux Jeux Olympiques de Rio, elle a devancé au classement l’équipe de l’OL Féminin (Lion d’Argent) et le rameur Franck Solforosi (Lion de Bronze) ayant obtenu une médaille de bronze également aux derniers JO. A noter également que le coup de cœur du jury est allé cette année au pongiste Maxime Thomas, qui s’était offert la médaille de bronze aux Jeux Paralympiques.

Ahmed Ziani, un Villeurbannais de 51 ans se bat depuis trois ans pour faire authentifier ce qu’il pense être un tableau d’Auguste Renoir de 1864.

Il est des combats qu’il ne vaut mieux pas abandonner… Ahmed Ziani l’a bien compris. Depuis trois ans, cet homme tente de faire authentifier un tableau qu’il a acheté 700 euros sur Le Bon Coin en 2014. Quelques jours après l’avoir acquis, le quinquagénaire découvre une signature en bas de la peinture où figure l’inscription, via un message codé dans des brins d’herbe, « 1864 A. Renoir ». Ce tableau, nommé « Soirée d’été » et estimé aujourd’hui à près de 200 millions d’euros daterait de 1864.

Après avoir trouvé de nombreux indices confortant son hypothèse, notamment un cadre Dubourg, une toile fine comme les aimait Renoir ou encore un enduit retrouvé sur la toile que seul Renoir utilisait, le quinquagénaire a fait une demande en 2014 auprès du Ciram, le laboratoire d’analyse et d’authentification des objets d’art de Bordeaux, dans le but d’éventuellement authentifier le tableau.

Les experts lui répondent alors que cette œuvre pourrait bien correspondre à l’époque du peintre, mais cette expertise n’ayant aucune valeur sur l’authentification du bien, Ahmed Ziani s’est alors tourné vers l’institut Wildenstein, seul organisme à pouvoir clairement authentifier une œuvre d’Auguste Renoir.

Une expertise expéditive

Lumière Techology, travaillant semble-t-il de pair avec l’institut Wildenstein, basée à Paris, a eu écho de cette affaire. Intriguée par les démarches du propriétaire, l’entreprise a accepté de réaliser gratuitement une analyse du tableau. « Ça a été fait en une après-midi » raconte Ahmed Ziani, « j’e suis allé déposer mon tableau à 13h30 et à 18h ils m’ont dit, il n’y a pas sa signature, ce n’est pas un Renoir », ajoute le Villeurbannais.

Surpris par ce résultat, Ahmed Ziani décide de ne pas baisser les bras. D’autant plus qu’un élément lui semble suspect : l’institut Wildenstein dit posséder une photographie de « Soirée d’été » qui prouverait que le tableau n’est pas un vrai, mais refuserait de la dévoiler au grand jour. L’homme, qui avait déjà dépensé des milliers dans l’authentification de son tableau est à bout. Le cabinet d’avocat Welzer lui tend alors la main : le cabinet accompagnera gratuitement M. Ziani jusqu’à l’authentification du tableau s’il accepte de reverser 7,5% du montant total de la vente de l’œuvre.

Une contre-expertise qui pourrait « tout changer »

Refusant d’abandonner, Ahmed Ziani, avec l’appui de ses avocats décide de demander une contre-expertise à l’université de Bourgogne et plus précisément aux professeurs Alamin Mansouri et Gaëtan Le Goïc. Ces derniers, après des mois de recherche, estiment quant à eux, que la signature du peintre impressionniste serait bien présente. « Cette nouvelle expertise pourrait tout changer » indique Ahmed Ziani, « nous avons désormais un dossier solide que l’institut Wildenstein ne pourra plus nier cette fois ».

Aujourd’hui, le quinquagénaire espère bien réussir à faire authentifier son bien, et pourrait dans les semaines à venir, retrouver l’institut Wildenstein pour une nouvelle tentative d’authentification.

Dans la nuit de lundi à mardi, plusieurs individus ont fait irruption sur le site de Chronopost avenue Gabriel-Péri à Corbas.

Armés, ils se sont faits remettre des colis par les employés menacés. Deux d’entre eux ont par ailleurs été frappés. Après la fuite des malfaiteurs à bord de deux voitures, les pompiers ont pris en charge les victimes et en ont transporté une à l’hôpital. Le montant du butin reste à estimer. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie du Rhône.  Les sociétés de livraison de colis sont régulièrement prises pour cible dans le Rhône. Les braqueurs se contentaient jusqu’à présent de frapper leurs convois, et allaient rarement à la source.

C’est le 14e baromètre publié par Expectra (filiale Expert du Groupe Randstad France, leader de l’intérim spécialisé) qui l’indique.

Le salaire des cadres a augmenté de 3,6% en 2016 par rapport à 2015 selon cette étude, c’est bien plus qu’en 2015 où il avait augmenté de 1,2%. Cette hausse est supérieure à l’augmentation du salaire moyen des cadres constatée en France à la moyenne nationale, qui était de 1,7% l’année dernière.

« Alors que la croissance, toujours poussive, s’est établie en hausse de 1,1 % seulement l’an passé, le taux de chômage s’est quant à lui inscrit en baisse en 2016 sur un an, sous l’effet notamment de créations d’emploi dynamiques dans le secteur privé. Ce contexte national de légère reprise, conjugué au dynamisme de la métropole lyonnaise, a sans doute permis aux cadres rhodaniens de bénéficier de hausses de salaires plus fortes que les années passées« , explique l’étude.

Selon celle-ci, les filières qui ont connu la plus grande progression de salaire dans le Rhône sont l’ingénierie et l’industrie. Par exemple, les ingénieurs développement ont connu une croissance de 3,7% avec un salaire médian de 37 720 euros.

L’incident est survenu ce lundi vers 19h dans l’entreprise d’horticulture La Florentaise de la commune d’Ampuis, non loin de Lyon.

Un Fenwick, engin de manutention, s’est renversé sur un homme de 35 ans. Le malheureux s’est retrouvé coincé par la machine, rempli de tubes d’aluminium, au niveau de son bassin. Lorsque les secours sont arrivés, l’homme était conscient mais grièvement blessé. Il ne sentait plus ses jambes.  Il a été transporté à l’hôpital Lyon-Sud.