Le 20 octobre dernier, alors que des policiers en colère se rassemblaient place Bellecour, un animateur de radio a tenu des propos très limites.

A l’antenne sur Radio Canut, ce bénévole a lancé un appel aux « suicidés, suicidaires et kamikazes » afin que ces derniers aillent « se faire sauter au milieu du cortège ».

Selon le Progrès, un auditeur a alors prévenu les forces de l’ordre. Une enquête a été ouverte et les locaux de la radio associative ont été perquisitionnés dans le 1er arrondissement de Lyon. La pige du fameux passage a été prélevée, ce qui a conduit jeudi à la mise en examen de l’animateur pour « provocation à des actes terroristes ». Il a ensuite été placé sous contrôle judiciaire et est désormais interdit d’antenne.
« Vive la radio libre ! Nous savons que la police supporte peu l’humour et le second degré quand on parle d’eux ! », a de son côté commenté le site Rebellyon, proche de Radio Canut.

Dans sa lutte contre l’assistanat, Laurent Wauquiez a enclenché la première cette semaine.

Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes a dévoilé son dispositif d’aide au retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA.
En partenariat avec 10 départements sur 12 de la région (dont le Rhône), Laurent Wauquiez a ainsi l’intention de proposer durant 2 ans à un nombre limité de bénéficiaires du RSA volontaires de les aider à retrouver un emploi. Et même de toucher l’intégralité du RSA en suivant une formation menant vers un « métier en tension ».
A contrario, celui qui refuserait plus de deux formations perdrait tous ses avantages, comme la gratuité des transports en TER et n’aurait plus le droit de prétendre à une nouvelle formation. Autant dire que la personne qui se portera volontaire aura tout à gagner, ou tout à perdre, mais ça dépendra d’elle.  Pour le président LR de la Région, ce dispositif expérimental coûtera entre 2 et 4 millions d’euros.

La police judiciaire de Lyon vient de mettre un terme à un important réseau de trafic de drogues.

Mercredi soir, 11 kg d’héroïne ont été découverts par les policiers, aidés de chiens renifleurs. Ils étaient cachés dans le circuit d’aération d’une vieille Clio, stationnée en sous-sol, dans une planque de l’avenue Joliot-Curie, sur la commune de Tassin-la-Demi-Lune. 15 000 à 30 000 euros le kilo, c’est un véritable trésor de guerre qui a donc été saisi. Dans cette opération, les policiers ont aussi découvert près de 50 kg d’autres drogues dont des ecstasys, des produits de coupe ou encore de la méthamphétamine, mais aussi un brouilleur d’onde et trois pistolets semi-automatiques.

L’enquête avait débuté début octobre, quand des fonctionnaires avaient trouvé plus de 10 kg d’héroïne, 632 g de cocaïne et 1 kg de cannabis dans une barre d’immeubles de Parilly. A ce moment, dix personnes âgées de 18 à 45 ans avaient été interpellées. Ensuite, deux appartements de Bron avaient notamment été surveillés. Il s’agissait de lieux de stockage et de revente. Au final, la tête du réseau serait un homme originaire de Vaulx-en-Velin. Même s’il prenait de nombreuses précautions pour ne pas se faire attraper, il a été mis en examen et écroué. De plus, cinq autres personnes auraient été mises en examen dont quatre ont été écroués.

Mustapha Zouaoui, considéré comme l’un des cerveaux de l’affaire du chantage à la sex-tape dont a été victime le joueur de l’OL Mathieu Valbuena, a été remis en liberté, en raison de l’expiration de la durée maximale de détention provisoire prévue par la loi.

Au total, Mustapha Zouaoui aura passé huit mois en prison. Libéré une première fois en janvier, il avait été réincarcéré en juillet dernier pour ne pas avoir respecté son contrôle judiciaire.  L’individu, qui gravite depuis des années autour des footballeurs, est présenté par les enquêteurs comme le cerveau de l’affaire. Il reste mis en examen et est placé sous contrôle judiciaire.

Pour rappel, Karim Benzema est lui aussi mis en examen dans le cadre de cette enquête. Le Brondillant, désormais attaquant du Real Madrid, est soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire entre les maitres-chanteurs et Mathieu Valbuena.

Une photo d’une moto incendiée sur les marches de l’église des Minguettes a provoqué la colère de Damien Monchau.

Le conseiller municipal FN de Vénissieux s’est fendu d’un communiqué dans lequel il dénonce une « tentative d’incendie criminel » du lieu saint.  « C’est encore une fois la France et notre identité qui sont attaquées par cet acte odieux qui exprime un rejet des racines chrétiennes de notre patrie », poursuit l’ancien candidat à la mairie.  Le prêtre de l’église, le père Charre, interrogé par le Progrès, se fait beaucoup moins alarmiste. Il n’a pas souhaité porté plainte car il ne pense pas que son église était visée. Et dénonce même le FN qu’il suspecte de vouloir « faire le buzz ».

Les policiers et les gendarmes ne pensaient pas tomber sur un tel butin. A la base, une surveillance avait été déployée après des vols de fret sur des fourgons.

Ce mardi soir donc, des individus déchargeaient des cartons d’un fourgon dans un garage de l’avenue Paul Marcelin à Vaulx-en-Velin. Trois individus étaient interpellés. Originaires de Lyon, Feyzin et Vaulx, ils étaient rejoints en garde à vue par le propriétaire du garage, un Villeurbannais âgé de 35 ans.  Lors de la perquisition des lieux, les forces de l’ordre ont mis la main sur 11 véhicules volés, 12 maquillés, 34 motos en cours d’identification. Mais aussi plus de 200 cartouches de divers calibres et 2 armes de poing.

Face aux enquêteurs, le propriétaire des lieux a reconnu tenir un garage clandestin et connaître l’origine frauduleuse de certains véhicules volés. Il a également déclaré que plusieurs personnes utilisaient ses garages et que donc les armes ne lui appartenaient pas.  L’un des suspects a été laissé libre, le trio a donc été présenté au parquet jeudi et écroué en attendant les suites de l’enquête.

Cette grosse frayeur ce vendredi au commissariat de police de Villefranche-sur-Saône.

Un coup de feu a retenti au sein de l’établissement en début d’après-midi. Il s’agit d’un « accident interne au service », a expliqué la police au Progrès. Selon le quotidien régional, un agent s’est blessé à la jambe avec son arme de service. Il a été héliporté vers un hôpital à Lyon.

Le projet Center Parcs de Roybon en Isère pourrait avoir du plomb dans l’aile.

Le rapporteur public de la cour administrative d’appel de Lyon demande la confirmation du jugement du tribunal administratif de Grenoble, qui avait annulé l’arrêté préfectoral autorisant la construction du village de vacances.  Une audience aura lieu le 3 novembre prochain à Lyon. C’est le groupe Pierre & Vacances qui avait fait appel de cette décision de la justice grenobloise, alors que de multiples recours ont été déposés pour empêcher le chantier. Les travaux sont d’ailleurs suspendus depuis décembre 2014, en raison notamment de la présence sur place de militants zadistes.

Portée disparue depuis un mois, une adolescente de 15 ans a été retrouvée ce vendredi après-midi par la police, à Lyon.

La jeune fille, qui avait quitté le domicile familial d’Outreau, dans le Pas-de-Calais, est en bonne santé. L’adolescente avait fuguée avec cinq euros en poche, quelques vêtements mais sans téléphone ni papiers d’identité. Elle était entendue par les enquêteurs à Lyon, avant de regagner le Nord.

Lyon : le contrôle de prostituées tourne à l’agression de policiers

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un policier de la brigade de stupéfiants et du proxénétisme a été blessé.

Alors qu’il contrôlait des prostituées dans le secteur de Gerland avec deux de ses collègues, il a été pris à partie par les passagers d’une voiture qui venait de s’arrêter à leur hauteur. L’un d’entre eux a donné un violent coup de poing au policier avant de recevoir un coup de pied d’un autre passager du véhicule. Les agresseurs ont ensuite pris la fuite.  Le fonctionnaire a été sérieusement blessé avec des fractures au niveau du nez et de la mâchoire. Il a été hospitalisé plusieurs heures avant de pouvoir ressortir. Une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs des coups.

Drôle de sensation pour trois jeunes Villeurbannais dans la nuit de mercredi à jeudi.

Alors qu’ils squattaient depuis une durée indéterminée le grenier non aménagé d’un homme rue Louis Armand, ils sont passés à travers le plancher.  Agés de 18, 20 et 23 ans, ils s’étaient au préalable rendus coupables de vols dans le sous-sol de la résidence villeurbannaise. Les trois squatteurs ont reconnu les faits, ils seront jugés en février 2017.

Trois mois plus tard, un homme a été retrouvé grâce à son ADN.

Ce Lyonnais âgé de 24 ans avait tenté de cambrioler le Centre historique de la Résistance et de la Déportation avenue Berthelot à Lyon. Des faits qui remontent au 24 juillet dernier. L’individu a reconnu les faits et a expliqué qu’il était à l’époque sous l’emprise de l’alcool. Il sera jugé en mai 2017.