Voilà une position qui devrait rassurer le préfet de Région Michel Delpuech. Ce lundi matin, dans un communiqué, Jean-Paul Bret annonce être prêt à accueillir des migrants de Calais à Villeurbanne.

« Au regard des chiffres, l’effort de solidarité à partager est loin d’être insurmontable », analyse le maire PS, qui rappelle que Villeurbanne avait déjà accueilli 50 réfugiés de Calais l’an dernier, « qui, depuis sont entrés dans un parcours d’asile grâce à l’action de l’Etat et des associations spécialisées ». Une affirmation qui n’est pas tout à fait vraie, car le préfet avait reconnu la semaine dernière que certains avaient été expulsés, tandis que d’autres étaient probablement retournés à Calais dans l’espoir de rejoindre l’Angleterre.  « A chaque époque, Villeurbanne a su prendre sa part dans l’accueil de populations exilées en provenance de tous les coins du monde. Là est notre identité dont d’autres, en Auvergne Rhône-Alpes, partagent les caractéristiques », poursuit Jean-Paul Bret, qui n’hésite pas à s’en prendre à Laurent Wauquiez.

Car le président de la Région Auvergne Rhône-Alpes, qui accueillera prochainement 1784 migrants dans le cadre du plan gouvernemental visant à démanteler la jungle de Calais, n’a pas l’intention d’aider les services de l’Etat. Laurent Wauquiez a également promis de prêter main forte aux maires qui seront obligés de se plier aux consignes du préfet. « Il y aurait donc deux France. Celle des villes empreintes de fraternité. Celle des campagnes ergotant médiocrement sur les principes de la République », tacle Jean-Paul Bret.                                                                                                                                                                                                                          === Photo : quartier des Grattes Ciel.

Les Journées du patrimoine ont fait le plein ce week-end à Lyon !

Alors que Burger King va prochainement ouvrir un nouveau restaurant dans le quartier de la Croix-Rousse, à Lyon, l’enseigne se lance dans une campagne de recrutement.

60 postes d’employé polyvalent de restaurant sont à pourvoir. C’est le Pôle Emploi qui est chargé de mener à bien ce recrutement : « Vous assurez les différents postes en cuisine, à la caisse (comptoir) et en salle, dans le respect des normes d’hygiène, de qualité et de service de l’Enseigne« , précise l’annonce. Tous les postes sont en CDI, à 24h par semaine.

Ce Vénissian de 31 ans a été interpellé mercredi dernier, jour de match de Ligue des Champions entre l’OL et le Dinamo Zagreb. Lors de son entrée au Parc OL, il était passé devant trois policiers en leur disant « Daesh dépêche-toi ». Poursuivi pour apologie d’actes de terrorisme, le trentenaire devra s’expliquer devant la justice le 12 octobre prochain.

Un banal contrôle a permis jeudi soir de mettre la main sur un sacré attirail.

Un SDF âgé de 32 ans roulait à bord d’un véhicule rue Desaix dans le 3e arrondissement de Lyon lorsqu’il a été arrêté par des policiers.  Accompagné d’une prostituée, il cachait dans sa voiture un couteau, une hachette, un tonfa, un poing américain et une bombe lacrymogène. Par ailleurs, il gardait sur lui une liasse de billets pour un montant total de 4790 euros. Présenté au parquet samedi pour port d’arme prohibé de catégorie D et proxénétisme, il a été écroué tandis que l’enquête se poursuit.

L’homme de 37 ans n’en était pas à son coup d’essai.

Interpellé samedi dans le 2^e arrondissement de Lyon, il avait la veille ordonné à son chien d’attaquer une de ses connaissances. Cette dernière s’était enfuie en abandonnant son sac contenant son ordinateur et des vêtements. Le trentenaire, SDF, avait commis une attaque similaire ; la victime de cette agression avait cette fois-ci été mordue écopant de cinq jours d’ITT. Présenté au parquet dimanche, il a été écroué dans l’attente de comparaître ce lundi.

Un adolescent de 16 ans, soupçonné d’être à l’origine de la fausse alerte qui a provoqué samedi à Paris une vaste opération antiterroriste, a été arrêté lundi et placé en garde à vue.

Il a été interpellé dans le département de la Marne en début d’après-midi, a indiqué l’une de ces sources. Les enquêteurs de la brigade criminelle de la PJ parisienne privilégient la thèse d’un acte malveillant qui serait l’œuvre de hackers. « L’Obs » avait publié dimanche soir sur son site un entretien avec deux jeunes revendiquant le coup de fil à l’origine de la fausse alerte. Un deuxième adolescent est toujours recherché par les services de police.

Un vaste déploiement de forces de l’ordre samedi

Les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne privilégient la thèse d’un acte malveillant qui serait l’œuvre de hackers.

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour « dénonciation de crime imaginaire » et «divulgation de fausses informations afin de faire croire à une destruction dangereuse».

C’est un appel à la police, à 15h39 samedi, donnant l’alerte sur une possible prise d’otages en cours à l’église Saint-Leu, située dans le quartier des Halles, qui avait déclenché cette vaste opération de police, avec intervention de la brigade de recherche et d’intervention (BRI), avait indiqué samedi le porte-parole du ministère de l’Intérieur. Le secteur avait été bouclé et des habitants évacués ou confinés.

Via l’application pour smartphone SAIP (Système d’alerte et d’information aux populations), les autorités avaient délivré un message « église – alerte attentat ». En pleine menace d’attentats, cette vaste opération des forces de l’ordre avait créé un important émoi, notamment sur les réseaux sociaux, avant que l’alerte ne soit levée.  AFP. === Voilà une affaire qui va coûter très cher aux parents !!!