La campagne avait été relativement épargnée jusqu’à présent à Lyon.

Mais ce mardi matin, le député LREM du Rhône, Thomas Rudigoz, a révélé que des tags antisémites avaient été découverts sur les affiches de David Kimelfeld, candidat à la présidence de la Métropole de Lyon. Sur une photo relayée sur le compte Twitter du parlementaire, on voit qu’une auréole et une étoile de David ont été rajoutées au candidat sur une affiche dans la circonscription Lyon-Centre, où il pose aux côtés d’Atlantide Merlat.

« Ces dégradations antisémites des affiches sont abjectes, elles rappellent des heures sombres de notre Histoire. Ces démons errent toujours dans l’esprit et la pensée de certains. Total soutien à mon ami David Kimelfeld », écrit Thomas Rudigoz.

Selon nos informations, une affiche taguée a également été retrouvée dans le 8e arrondissement de Lyon. Les autres se trouvaient sur la circonscription de David Kimelfeld.

Si vous passez dans le sud du quartier de la Confluence dans le 2e arrondissement de Lyon, vous remarquerez aisément cet étonnant train rouge.

Stationné ce début de semaine sur les voies juste après la tour Nouvel, il appartiendrait à la compagnie italienne Trenitalia. Et viendrait faire des essais sur les lignes de l’agglomération lyonnaise. Car pour rappel, des trains de la filiale Thello étaient censés rallier Paris à Milan cet été. Une inauguration repoussée à cause de la crise sanitaire liée au Covid-19.

Dans l’attente de son quatrième procès prévu à la fin de l’année devant la cour d’appel de Lyon dans l’affaire Fiona, Cécile Bourgeon a tenté de récupérer la garde de son bébé, né début 2020.

La mère de la petite Fiona avait saisi la justice alors que la petite fille avait été placée dès sa naissance. Le juge pour enfant de Perpignan a rendu son délibéré ce lundi après-midi, rejetant la demande de Cécile Bourgeon et ordonnant le maintien du placement du bébé pour un an. Pour rappel, Cécile Bourgeon a déjà perdu la garde de ses deux autres enfants depuis la mort de Fiona, dont le corps n’a jamais été retrouvé.

Ce vendredi 19 et ce samedi 20 juin, dix individus impliqués dans un important réseau de trafic de drogue ont été interpellés à Lyon et à Montmélian.

L’enquête a commencé en mai 2019. A ce moment, les enquêteurs constatent le mouvement suspect d’un véhicule dans la zone industrielle « Alpespace » à Sainte-Hélène du Lac (73). Des investigations ont permis de confirmer une activité illégale.

Quelques mois plus tard, en décembre, une cellule d’enquête de la gendarmerie est créée. A la suite d’investigations, les forces de l’ordre parviennent à matérialiser l’existence d’un important réseau de vente de résine de cannabis, dirigé par le chef d’une entreprise de la zone d’industrielle d’Arbin près de Chambéry, et par des individus résidant à Montmélian. Le travail réalisé permet de constater des approvisionnements réguliers de drogue, distribuée sur le bassin chambérien. Cet importateur est originaire de Lyon. Déjà connu des forces de l’ordre, il a été interpellé ce vendredi, avec deux autres complices. Dix autres personnes ont également été placées en garde à vue.

De plus, les perquisitions ont permis de saisir plusieurs dizaines de kilogrammes de résine de cannabis, des dizaines de milliers d’euros, des armes et des véhicules. Présentées devant le magistrat instructeur, huit personnes sont mises en examen, sept sont placées en détention provisoire et une autre sous contrôle judiciaire.

Ce jeudi, des maires de nombreuses communes de l’agglomération lyonnaise ont publié une lettre ouverte. 

A la veille d’un déplacement du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner entre Rhône et Saône, les maires des communes de Tassin-la-Demi-Lune, Caluire-et-Cuire, Décines-Charpieu, Saint-Priest, Pierre-Bénite, Grigny, Oullins, Sainte-Foy-lès-Lyon et Rillieux-la-Pape, ainsi que les maires sortants de Meyzieu et Francheville, expriment leur souhait de rencontrer le premier flic de France. Ce dernier, n’a pour l’instant dévoilé de son agenda que la visite à Saint-Cyr au Mont d’Or où il participera à la cérémonie de sortie des promotions de commissaires et d’officiers de l’Ecole nationale supérieure de la police.

Dans leur texte, les élus font un bilan dramatique de la situation sécuritaire à Lyon : « à un confinement soudain et long s’est ajoutée une très forte dégradation de la situation sécuritaire avec une flambée du nombre des rodéos de deux roues sur le territoire de la Métropole de Lyon ainsi que de brusques embrasements dans certains quartiers populaires, consécutifs à l’accident de Villeneuve la Garenne ».

Ce qui tourmente les maires signataires, c’est un « retour particulièrement inquiétant d’une fermeture actée et imminente de nombreux commissariats de la banlieue lyonnaise ou de leur transformation en simples guichets d’accueil, au profit de la création de « super-commissariats » dans la ville centre de Lyon et à Villeurbanne, en déconnexion avec de vastes territoires ». Une mesure évoquée dans les couloirs de la direction de la DDSP, qui fait aussi grincer des dents de nombreux policiers qui devront parcourir de plus longues distances pour prendre leurs postes. Une décision qui serait synonyme « d’abandon total les villes populaires de la périphérie lyonnaise aux délinquants et aux trafiquants qui font déjà vivre un véritable enfer à nombre de nos administrés (…) alors même que le « marché’ de la drogue est en pleine réorganisation à l’issue du confinement et qu’il ne se passe plus un jour sans qu’un règlement de compte sanglant ne touche l’une nos communes« .

La visite de Christophe Castaner est donc très attendue dans la capitale des Gaules et son agglomération. Plus tôt ce jeudi, la maire PS de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy avait annoncé avoir sollicité un rendez-vous avec le ministre de l’Intérieur pour « définir les modalités concrètes de mise en œuvre à Vaulx-en-Velin du Plan d’action national de lutte contre la délinquance routière annoncé. Tout en renforçant le développement de nos propres forces de police municipale, je reste déterminée à obtenir de l’Etat les moyens nécessaires pour assurer la sécurité et la tranquillité des habitants » avait indiqué l’élue, au lendemain d’un tragique fait-divers. Pour rappel, mercredi soir, un enfant de 5 ans était renversé à Vaulx-en-Velin par un chauffard qui a pris la fuite. La victime est dans un état grave.

A cette occasion, ils ont également été reçus. « Le représentant du préfet a porté une grande attention à l’ensemble de nos problèmes, lesquels sont particulièrement bien illustrés par plusieurs centaines de commentaires de la pétition« , annonce le collectif dans un communiqué.

Contrairement à ce qu’indique le collectif, la préfecture dément avoir évoqué la nécessité d’un « changement de logiciel » à la mairie brondillante. Un travail, et non des consignes, sera effectué avec la prochaine municipalité, « quelle qu’elle soit« , pour lutter contre les rodés nous précisent les services de l’Etat.

Pour rappel, Jean-Michel Longueval (PS), le maire sortant de Bron, était arrivé en tête au premier tour avec 42,61% des suffrages. Il sera affronté à Jérémie Breaud (LR) au second tour ce dimanche.

Ce jeudi après-midi, une femme âgée de 36 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Lyon.

Kheira B. a vu sa vie basculer le 19 février 2017. Alors qu’elle roulait à vive allure sous l’emprise de l’alcool dans les rues de Vaulx-en-Velin, elle avait percuté une Clio sur le avenue de Boehlen. Un choc terrible qui ôta la vie à la conductrice de l’autre véhicule, Séphora Zozimé, 23 ans (qu’elle fêtait le jour de l’accident), et blessait grièvement le passager de cette dernière.

Lors du procès, Kheira B. se montra vague sur les instants précédents le choc. Elle aurait aussi grillé un feu rouge et passé son temps au téléphone. Son attention aurait également été troublée car elle cherchait son compagnon du regard dans les rues vaudaises.
La trentenaire ne chercha toutefois pas à minimiser les faits et reconnut ses torts. La soeur de Séphora lui accorda alors son pardon.

Quant à la procureur de la République, elle réclama une peine de 5 ans de prison dont un an avec sursis. Le tribunal condamna finalement la chauffarde à 5 ans dont 2 ans avec sursis. Détail étonnant : son permis est annulé pour 3 ans, soit le temps qu’elle est censée passer en prison