Ce mercredi, Etienne Blanc présentera à la presse ses huit têtes de liste pour les élections municipales à Lyon.

Le candidat LR, après avoir désigné Béatrice de Montille comme présidente de son comité de soutien, rentre donc dans le vif du sujet. LyonMag est en mesure de vous dévoiler en exclusivité les 9 têtes de liste de la liste LR.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a fait le ménage parmi les traditionnels visages qui se présentent à droite depuis des années. A tel point que la grogne monte parmi les élus laissés de côté. « Bonne chance à lui pour faire campagne, les militants choqués ne vont certainement pas le faire à sa place », nous glisse un conseiller d’arrondissement écarté.

Comme prévu, Etienne Blanc se présentera dans le 3e arrondissement de Lyon, très stratégique car immense et pourvoyeur de sièges. C’est là que s’était présenté en 2008 celui auquel l’ancien maire de Divonne-les-Bains ne veut surtout pas ressembler, Dominique Perben.

Dans le 1er arrondissement, très pauvre en membres des Républicains, Etienne Blanc a choisi de reconduire l’unique élue du conseil d’arrondissement : Myriam Fogel-Jedidi.

Dans le 2e arrondissement, aucun accord n’a encore été trouvé avec le maire sortant Denis Broliquier (Les Centristes). C’est donc Pierre Oliver, qui est un protégé de Brice Hortefeux, qui est tête de liste. En 2014, il avait été candidat sur une liste dissidente à Chamalières, sur les terres de Louis Giscard d’Estaing. Il est aussi le compagnon de la directrice de cabinet de Laurent Wauquiez à la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans le 4e arrondissement, il existe encore, selon nos sources, une hésitation. Anne Pellet, conseillère régionale, ex-MoDem restée fidèle à Laurent Wauquiez, serait favorite. Mais la vice-présidente de la Région chargée de la Culture, Florence Verney-Carron, est également en lice.

Dans le 5e arrondissement, c’est Anne Prost qui a été choisie. Consultante en tourisme d’affaires, elle dispose d’un réseau d’influence tentaculaire qu’elle s’est bâti à travers ses soirées ABC.

Dans le 6e arrondissement, Pascal Blache, le maire sortant qui a fait alliance avec Etienne Blanc, repartira comme tête de liste, mais peut-être pas comme maire en cas de victoire.

Dans le 7e arrondissement, c’est la conseillère Emilie Desrieux qui a été désignée par les équipes du candidat LR.

Dans le 8e arrondissement, Stéphane Guilland, leader de la droite lyonnaise depuis la défection de Michel Havard, a été conforté dans son rôle.

Enfin, dans le 9e arrondissement, où se présente généralement Gérard Collomb, c’est Karine Gaudinet-Guérin qui tentera de conquérir ce territoire. Elue à Saint-Genis-Laval, elle travaille au campus René-Cassin à Gorge de Loup.

Le weekend dernier, plusieurs combats se sont déroulés dans l’agglomération lyonnaise.

Un premier « fight club » s’est tenu ce samedi soir, vers 22h30 devant le McDonald’s de la Guillotière, place Gabriel Péri dans le 7^e arrondissement de Lyon.

Deux hommes ont été filmés en train d’échanger des coups, équipés de gants de boxe, au milieu d’une vingtaine de spectateurs dont de jeunes enfants. L’un des combattants, porteur d’un casque de moto, semble dominer son adversaire durant les quelques secondes de la vidéo, prise par un témoin qui passait par là avec des amis. Le combat se termine avec l’intervention de plusieurs personnes venues pour séparer les deux boxeurs.

Dimanche après-midi, c’est une scène similaire qui s’est déroulée semble-t-il cette fois sur la commune de Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Sur un terrain de football de la commune une quarantaine de jeunes individus, dont de nombreux mineurs, se sont réunis pour une session « fight club ».

Durant plusieurs heures, les joutes « amicales » se sont enchainées entre des personnes plus ou moins du même gabarit. Dès que deux personnes se battaient, en luttant au corps-à-corps ou en boxant avec des gants là encore, les smartphones des spectateurs n’en manquaient pas une miette.

Les règles des bagarres semblaient rudimentaires d’après certaines vidéos retrouvées sur les réseaux sociaux, les organisateurs se contentaient de gérer le temps des rounds et d’hurler « Oh frérot tape si tu n’en peux plus » pour indiquer aux adversaires qu’ils pouvaient stopper l’affrontement. Le tout, sans oublier eux non plus de filmer.

L’après-midi s’est terminée avec la blessure d’un homme, victime d’une entorse. Il sera transporté à l’hôpital par une ambulance. Contactée, la police lyonnaise affirme ne pas avoir été sollicitée pour ces combats de rue qui paraissent violents pour certains habitants, notamment du cœur du quartier de la Guillotière.

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