Ce samedi matin pourtant, c’est le bureau-tabac du 20 cours Charlemagne, à deux pas de la gare de Perrache, qui a été la cible d’un individu en possession d’une arme de poing.  L’homme a fait irruption dans le commerce peu après 10h30 et a menacé les gérants pour obtenir le contenu du tiroir-caisse. Il est ensuite reparti à pied avec son butin dont le montant reste à estimer. Le braqueur est activement recherché.

Le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesu, quelques chefs d’Etats, des prix Nobel de médecine en pagaille, des donateurs privés richissimes (peut-être Bill Gates lui-même) seront tous reçus par le président de la République Emmanuel Macron pour une conférence de reconstitution d’un fonds de 14 milliards de dollars destinés à lutter contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.

La somme est énorme (elle sera dépensée en trois ans), les défis à relever
aussi : « Le SIDA est encore en train de tuer, il est nécessaire de faire de cette conférence un petit G7 pour montrer au monde que la lutte contre les maladies infectieuses est l’affaire de tous« , rappelle avec détermination le Dr Georges Képénékian, actuel cheville ouvrière lyonnaise de cette conférence, VP à la Métropole et 1er adjoint de la Ville de Lyon.

L’enjeu à court terme est de savoir si les 14 milliards auront bien été réunis le 9 octobre. Si Georges Képénékian se montre rassurant, les montants accordés par la France et les Etats Unis ne sont parait-il pas tout à fait à la hauteur de l’enjeu. Selon nos informations, les députés français du groupe d’étude sida, paludisme et tuberculose (dont le député lyonnais Hubert Julien-Laferrière) seraient sur le point de faire la demande d’une hausse de 15% de la contribution française au Président Macron, avec une chance non négligeable de réussite.

Si Hubert Julien-Laferrière se félicite « d’une baisse de la mortalité annuelle divisée par deux entre 2007 et 2017 pour le Sida », il mesure l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir : « l’argent que l’on récoltera ne sert pas seulement à financer les médicaments. Il faut absolument renforcer les institutions de santé des pays du sud de l’Hopital public de centre-ville au centre de communauté des villages ».

Ces enjeux dépassent de loin la ville de Lyon ou même la Métropole. Il n’empêche que sous la houlette de Georges Képénékian, une cellule conjointe des deux collectivités cherche à mettre en place des événements qui permettent de montrer les liens qui existent entre ce rassemblement des puissants de la planète et les habitants de la Métropole de manière à montrer qu’éradiquer le paludisme le Sida et la tuberculose est un objectif qui n’est pas seulement celui des pays en développement.

Pour Lyon l’enjeu est cependant particulier : c’est dans la Métropole que l’Organisation Mondiale de la Santé devrait prendre la décision finale (après la déclaration d’intention du 11 juin dernier) d’établir son centre de formation continue destiné à permettre aux cadres de la santé dans le monde de se former en continu pour une meilleure santé globale.

Cet habitant de Meyzieu, âgé de 44 ans, a été interpellé à une quinzaine de mètres de hauteur. Il a été placé en garde à vue. Ce père de famille aurait agi pour alerter sur sa situation, après avoir perdu la garde de ses deux enfants. Du haut de sa grue, il en appelait notamment à Laurent Wauquiez.

Ces dernières avaient été téléchargées sur les réseaux de l’Etat Islamique et montrait des images de décapitations et autres crimes barbares perpétrés par Daesh. Deux ans plus tard, ce réfugié afghan de 25 ans s’est présenté devant les juges du tribunal correctionnel de Lyon. Après des mois de détention, il s’est lancé dans des études de web design, cherche une alternance et a fait l’analyse de sa fascination pour le gore. Devenu accro à des images de plus en plus violentes, il consommait de façon compulsive la mort administrée par les islamistes.

Se disant « victime d’une propagande », le Villeurbannais ne s’était pas contenté de visionner les vidéos. Il avait aussi partagé des écrits djihadistes, postant des messages de haine. Le procureur a requis 3 ans de prison dont 2 avec sursis. Le jugement sera rendu le 14 octobre prochain.

Une réunion qui était l’aboutissement d’une semaine de médiatisation poussée des problèmes rencontrés par les habitants du centre-ville le week-end dernier. Outre les concerts de klaxons nocturnes, un groupe d’individus avait infiltré un immeuble pour retrouver la personne qui avait lancé un projectile sur le pare-brise de leur voiture de location.

C’est Gérard Collomb qui vend la mèche sur ce qui est ressorti de cette réunion. Le maire de Lyon s’est fendu d’un communiqué. Depuis quelques jours, la Ville était dans une logique de rejeter la faute sur les services de l’Etat et de la Métropole, qui la bloqueraient dans sa volonté d’aider les riverains.

Le maire de Lyon a notamment promis de mettre en place des systèmes amovibles de barrage pour couper certaines rues les nuits du vendredi et du samedi. La rue du Président Edouard-Herriot devrait être concernée.
A la base, la municipalité souhaitait pouvoir installer des bornes automatiques. Mais c’est un chantier coûteux géré par la Métropole. David Kimelfeld s’est engagé à mener une étude pour s’assurer qu’il est nécessaire d’installer ces bornes rues Edouard-Herriot, de Brest, Paul-Chenavard et Emile-Zola d’ici 18 mois.

Quant à la préfecture, elle a promis de débloquer de nouveaux équipages de police pour surveiller la Presqu’île nord le week-end.

Les riverains ont donc obtenu des avancées. Mais rien ne devrait les protéger de nouveaux débordements ce week-end. Leur colère est telle que les promesses des élus ne vaudront rien tant que les résultats ne seront pas visibles.