« Une frontière a été dépassée », témoigne l’auteur de la pétition.
C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Après l’agression d’un chauffeur TCL à coup de marteau, le 24 août dernier à Vaulx-en-Velin, Daniel*, un conducteur de bus travaillant à Villeurbanne, a lancé une pétition ce lundi. Dans cette dernière, le père de famille demande la mise en place d’une vitre anti-agression pour les conducteurs de bus à Lyon.
Actuellement, les chauffeurs sont protégés à l’arrière par un cache plastique, ainsi qu’à l’avant et sur le côté gauche grâce à la vitre et le pare-brise. Ils sont néanmoins atteignables par le côté droit, là où la rencontre et l’échange se font avec les usagers. C’est d’ailleurs par-là qu’ils sont régulièrement la cible d’agressions. Cette vitre renforcée que réclame Daniel serait dont installée sur le côté droit de la cabine, où elle serait intégrée à l’espace de conduite dédié au chauffeur.
« J’ai peur, je n’ai pas envie de le faire »
Selon Daniel, 80% des chauffeurs se font insulter chaque jour. Et 20% sont humiliés, voire agressés. Véhicule caillassé, chauffeur cible de crachats ou de projectiles, de nombreuses victimes relatent des incivilités de certains usagers, bien souvent dans les quartiers sensibles de l’agglomération : « il y a des lignes où j’ai peur, je n’ai pas envie de les faire. Ça peut être la ligne C12 (passant par les Minguettes), la 83 (allant de Vaulx-en-Velin – La Soie à Grand Parc Miribel Jonage) ou la 7 (reliant Bonnevay – Bel-Air à Vaulx-en-Velin Le Bourg). (…) Je n’ai pas envie de rentrer le soir et de montrer à mon petit garçon mon visage ensanglanté ou avec un bleu. »
Ces vitres qu’il réclame permettraient donc d’assurer une certaine sécurité aux chauffeurs : « on demande cette vitre pour travailler dans de meilleures conditions, psychologiquement comme physiquement. » Celle-ci s’activerait manuellement par le chauffeur à partir d’un bouton : « je ne la lèverai pas tout le temps, mais je la lèverai à partir du moment où mon intégrité physique sera mise en danger », assure Daniel. À noter que ce dispositif existe déjà dans d’autres villes de l’hexagone, comme à Paris, Marseille ou encore Toulouse.
Malgré cet appel, Keolis estime qu’il ne s’agit pas d’une priorité, préférant miser sur une condamnation exemplaire de toute agression envers un conducteur, ou le détournement de certaines lignes considérées comme étant à risque. Il faut dire aussi que le coût d’une éventuelle installation de ces vitres représenterait un fort investissement pour Keolis. La pétition, lancée ce lundi, a quant à elle recueilli plus de 250 signatures ce mercredi.
*Prénom d’usage

Il se dit ruiné. Stéphane Bern s’est confié, dans une interview accordée à Télé Loisirs, avant la diffusion d’un reportage de Capital, consacré à son rôle de Monsieur Patrimoine.

L’animateur lyonnais a confié avoir dépensé 300 000 euros en 2013 pour acquérir l’ancien collège royal du XVIIe siècle à Thiron-Gardais. Une ruine à restaurer qui s’est révélée être un puits sans fond. Stéphane Bern aura ainsi dépensé quatre millions d’euros. « Évidemment, j’ai hypothéqué mon appartement et emprunté sur plus de vingt-cinq ans. J’ai refusé les subventions, sauf pour le petit musée. Si je suis très objectif avec moi-même, je suis ruiné, mais fier ! Fier d’avoir fait travailler une centaine d’artisans de métiers d’art, fier d’avoir sauvé ce lieu d’histoire, fier qu’il se visite. J’adore le faire visiter !« , a confié celui qui est à l’origine du loto du patrimoine.   « J’ai une éthique très sincère et le patrimoine au nom de l’État mérite cet engagement. Les banques, heureusement, ont continué à me suivre, il ne faut pas que je flanche », a-t-il poursuivi.

Carton plein pour la vidéo dévoilée ce mardi sur les réseaux sociaux.

Le tournage du clip de « Reste » s’était déroulé en juillet dernier à Lyon lors de la venue de Sting à l’occasion des Nuits de Fourvière. Les rames du métro D du dépôt Thioley de Vénissieux avaient servi de décor à la vidéo dans laquelle le chanteur britannique partage l’affiche avec Gims. Si dans un premier temps, les équipes étaient à la recherche d’un train, le métro avait finalement convaincu tout le monde. La collaboration des deux artistes rencontre déjà un vif succès puisque le clip dépassait ce mercredi matin le million de vues.  Les Lyonnais auront en tout cas la bonne surprise de découvrir sur de nombreux plans l’intérieur de leur métro et ses imprimés rouges transformé en dance floor.