En décembre dernier, Jean-Marie Girier avait annoncé rejoindre l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron pour la présidentielle 2017.

Alors chef de cabinet de Gérard Collomb à la Métropole de Lyon, il avait tenu à nous préciser qu’il travaillait à temps partiel depuis octobre pour pouvoir réaliser des déplacements dans le cadre de la campagne. Et éviter d’être payé par la collectivité locale alors qu’il travaille pour un candidat, ce qui est illégal.

Or, Mediacités rebondit cette semaine sur le cas de Jean-Marie Girier, après avoir exploité les e-mails des Macron Leaks. Selon nos confrères, il a bien cumulé « son emploi à la Métropole avec une participation active à la campagne présidentielle » durant plusieurs semaines.

Un courriel daté du 21 septembre 2016 et rédigé par Alexis Kohler officialise l’arrivée de Jean-Marie Girier comme chef de cabinet et pilote de l’agenda et des déplacements d’Emmanuel Macron.

De plus, l’intéressé s’est fait rembourser plusieurs notes d’hôtels et des billets d’avion pour des déplacements à Rennes, Strasbourg, Aurillac, Poissy, qui correspondent avec des visites sur place du candidat d’En Marche!. Le tout en septembre et début octobre, alors même que son contrat avec En Marche! n’a été signé que le 17 octobre, date à laquelle il travaillera officiellement à temps partiel à la Métropole. Jean-Marie Girier est aujourd’hui récompensé de son travail durant la campagne, il est devenu chef de cabinet de Gérard Collomb au ministère de l’Intérieur.

Mercredi matin, les équipes de campagne de Thomas Rudigoz ont constaté des dégradations sur le local du candidat de la République en Marche rue de Trion.

La vitrine avait été attaquée et un autocollant du GUD apposé. Le maire du 5e arrondissement, candidat aux élections législatives dans la 1ère circonscription du Rhône, a décidé de porter plainte dans la foulée. « De telles actions ne sauraient freiner l’esprit de bienveillance dont je ferai preuve à l’égard de chacun. Elles nous rappellent l’importance de notre mobilisation les dimanches 11 et 18 juin prochains pour faire face à toutes les formes d’extrémisme », a commenté Thomas Rudigoz dans un communiqué.

C’est la règle.

Les membres importants du gouvernement peuvent bénéficier d’une surveillance et le maire de Lyon, nommé la semaine dernière premier flic de France, fait partie de ces privilégiés. Des policiers sont donc postés en toute discrétion près du domicile du nouveau ministre de l’intérieur dans le 5e arrondissement de Lyon.

Un dispositif confidentiel dont la mise en place a été laborieuse et qui a nécessité quelques adaptations selon nos informations : « Les agents étaient postés dans des voitures sans climatisation. Avec la chaleur de ces derniers jours, on ne peut pas demander à une personne de rester immobile dans une voiture sans clim », explique Laurent Nouvel, le secrétaire départemental du Rhône pour le syndicat Alliance Police.

Une réunion a eu lieu ce mercredi à la préfecture pour obtenir une amélioration des conditions de travail des agents de police mobilisés pour mener à bien « cette mission républicaine ». « Il y aura un turn-over plus important, les gardes seront moins longues », précise Laurent Nouvel.

Et le responsable d’Alliance de rappeler : « La garde s’arrêtera à la fin de son mandat. Il y a des élections futures et personne ne peut se prévaloir de l’avenir de Gérard Collomb à son poste de ministre. Mais à l’heure actuelle, il est tout à fait normal de sécuriser son habitation à Lyon ».

Attentat de Manchester : Gérard Collomb dévoile des éléments confidentiels

Le nouveau ministre de l’Intérieur a dévoilé des éléments confidentiels de l’enquête sur l’attentat de Manchester.

Alors que la ministre de l’Intérieur britannique, Amber Rudd, rappelait aux médias américains l’importance de ne pas divulguer des informations sur l’enquête, Gérard Collomb y est allé de sa gaffe.

Invité ce mercredi par Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, le numéro deux du gouvernement a indiqué que Salman Abedi était probablement passé par la Syrie et qu’il avait des liens avec le groupe Etat islamique (EI), qui a revendiqué l’attentat.

Des informations tenues secrètes par les enquêteurs britanniques. Le Guardian a qualifié la gaffe de Gérard Collomb de source probable de « désespoir » pour les enquêteurs britanniques, la police et les services de sécurité. Ces derniers ont souvent l’obligation de cacher ces informations aux médias, avec le risque notamment d’alerter d’éventuels complices sur les avancées de l’enquête.

Cegid quitte Lyon pour les Pays-Bas

Il a finalement craqué devant le juge d’instruction mercredi.

Le chauffard présumé du cours Vitton avait pourtant nié les faits durant sa garde à vue. Mais, selon le Progrès, l’individu âgé de 25 ans et originaire de Vaulx-en-Velin a reconnu avoir été derrière le volant ce 23 octobre dernier. Et donc d’avoir percuté et tué Anne-Laure Moreno dans le 6e arrondissement de Lyon après avoir grillé un feu rouge. Une amie de la victime avait également été sérieusement blessée.

Le chauffard, qui n’avait pas le permis, a déjà été condamné à neuf reprises par le passé. Il était le suspect numéro 1 des enquêteurs mais il avait fait pression sur des proches pour lui fournir un alibi solide. Ce sont finalement les traces de sang relevées sur son airbag qui ont permis de l’interpeller cette semaine.  Mis en examen pour homicide involontaire aggravé, il a été écroué. Les deux personnes interpellées avec lui étaient passagères

La Fondation Hospices Civiles de Lyon vient d’être reconnue d’utilité publique (RUP) par décret du ministre de l’Intérieur et du Premier ministre.

Depuis 2013, elle s’est lancée la mission de collecter des fonds pour réaliser des projets innovants au bénéfice des malades dans les hôpitaux.

Bruno Lacroix, président de la fondation, s’est félicité de cette reconnaissance qui « confère à la fondation HCL une véritable légitimité quant à la pertinence de son projet, au service de l’intérêt général ». Le 2 juin prochain, le nouveau Conseil d’Administration se réunira autour des membres fondateurs de la fondation HCL afin d’aborder les plans d’amélioration de l’accueil et du confort de l’hôpital, mais également de contribution à la recherche et à l’innovation médicales.

Le 19 janvier dernier, les policiers sont intervenus à Givors où la présence d’une voiture volée leur a été signalée.

Les forces de l’ordre ont tenté de procéder à des interpellations lorsqu’une seconde voiture, une Mégane, était arrivée à hauteur de la Mercedes dérobée. Sauf que la Renault et son conducteur avaient pris la fuite. Les enquêteurs avaient alors identifié le propriétaire du véhicule grâce à la carte grise, et sa présence sur les lieux avait été visuellement confirmée par les policiers.

Selon le Progrès, l’homme avait pourtant toujours clamé son innocence, expliquant avoir vendu la Megane quelques semaines avant les faits. Il a pu compter sur son avocat pour être relaxé car son alibi a été confirmé. Au moment de l’opération de police, il déambulait dans les allées du Carrefour Givors. Or, la vidéosurveillance le montre en effet sur place avec sa famille. Outre sa relaxe, l’homme a obtenu 800 euros de préjudice de la part de l’Etat.

Mardi après-midi, un homme circulait à vélo dans Villeurbanne.

Ce buraliste transportait la recette du jour, d’un montant de 10 000 euros, lorsqu’il a été braqué par un individu à la Perralière. Bien renseigné, le malfaiteur armé et dont le visage était masqué, a ensuite pris la fuite avec la sacoche du buraliste. Une enquête a été ouverte.