Bien connue des collectivités, cette entreprise traverse une passe difficile.

Rue89Lyon qui a révélé l’affaire parle du « Penelope Gate du pauvre ». Le procès s’est déroulé devant le tribunal correctionnel de Lyon. Sont poursuivis Louis Tayol, le patron de l’agence de communication Mediacité et sa femme accusée d’avoir été une sorte de Penelope du pauvre en percevant un salaire en échange d’un travail totalement fictif. Médiacité n’est pas une agence lambda. Il suffit d’aller sur son site pour découvrir qu’elle a travaillé avec la plupart des collectivités et institutions publiques de la région. On citera pêle-mêle la Ville de Lyon, la Communauté urbaine, le Sytral, le Département, la Ville de Caluire, etc.

La justice n’a pas retrouvé trace de l’activité de la dame. Même s’il est de nature à faire rire du côté de la Sarthe, son salaire mensuel de 1 500 euros n’en a pas moins pesé sur les comptes de la société. Ce sont les salariés de l’entreprise qui ont soulevé le lièvre. Mécontents qu’on ne leur ait pas payé leurs heures supplémentaires, ils se sont portés partie civile au procès.

Autrefois prospère, l’agence a compté jusqu’à une dizaine de collaborateurs. Le boss affichait alors sa réussite au volant d’une superbe Porsche Panamera à quelque 100 000 euros. C’était, il est vrai, l’époque où elle décrochait marchés sur marchés. Preuve de la confiance dont elle jouissait, c’est également à elle que Gérard Collomb avait fait appel pour rédiger son bilan de mandat à l’automne 2013. C’est d’ailleurs ce marché qui aurait été à l’origine des heures supplémentaires non payées. Comme quoi, le travail non fait (mais rémunéré) de madame était assuré gratuitement par d’autres.

Laurent Wauquiez n’est plus que conseiller municipal au Puy-en-Velay. Mais le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes n’a pas oublié d’où il vient.

C’est dans cette brèche que s’engouffrent ce lundi les élus socialistes. Sur son site internet, le groupe d’opposition a lancé le subventiomètre pour comptabiliser les subventions régionales distribuées au Puy. « En un an, le président de Région a distribué plus de 17 millions d’euros au Puy-en-Velay et son agglomération. (…) Au Puy-en-Velay, il pleut des euros », écrivent les socialistes qui dénoncent « ce favoritisme indécent qui s’effectue au détriment du reste de la région ».

A titre de comparaison, Moulins et Annonay, villes de taille équivalente, n’ont reçu « que » 9,1 et 6,2 millions d’euros. « Une région solidaire donne plus à ceux qui ont moins. L’objectif c’est d’aider les départements les plus petits de notre région », s’était déjà défendu Laurent Wauquiez, plusieurs fois attaqué sur ses choix de subvention.

Ils ont tous été désignés d’une manière assez inédite dans l’Hexagone…

Les élections législatives de juin 2017 se rapprochent et peu à peu, les candidats des différents partis se dévoilent. Seulement, petite particularité pour le parti de « La France insoumise » qui veut décidément sortir des cases : les candidats du parti ont été désignés grâce à des assemblées citoyennes, ouvertes à tous.

Le parti de Jean-Luc Mélenchon, candidat aux élections présidentielles de 2017, couvrira 11 des 14 circonscriptions du Rhône et présentera en tout 21 candidats par paires, respectant la parité. Ces derniers ont dû signer une charte qui oblige les candidats à « n’avoir qu’un seul mandat, qu’une seule activité : celle de député de la République », ils doivent aussi publier « un compte rendu de mandat régulier », « à n’accepter aucun don de nature à les influencer » et à « lutter contre les privilèges ».

Région : les absents font raquer leurs collaborateurs

Le maire du 8e arrondissement Christian Coulon ne manque pas d’humour.

C’est ainsi qu’il a baptisé les adjoints de Gérard Collomb à la mairie centrale des « cumulus« . Quand on lui demande pourquoi cette appellation, il explique dans un sourire : « ils sont tous En Marche forcée ». Christian Coulon est l’un des rares élus influents de Lyon à avoir juré fidélité au Parti socialiste. Avec Thierry Philip, maire du 3e arrondissement, ils se sentent toutefois de plus en plus seuls, tant Gérard Collomb a réussi à convaincre ses troupes, élus et collaborateurs, de faire campagne pour Emmanuel Macron.

La galerie Spacejunk, rue des Capucins dans le 1er arrondissement de Lyon, recherche des modèles pour participer au Projet Venus. Ce projet consiste à faire poser une centaine de femmes, seins découverts, pour des photos.

Une fois imprimées sur des toiles et retouchées par des artistes, les œuvres seront vendues aux enchères pour récolter des fonds pour l’association Europa Donna. Le but, c’est de réaliser une action en faveur du dépistage du cancer du sein et notamment comment informer les femmes sur les moyens de prévention. Les shootings sont prévus les dimanches 12 et 19 mars au Studio Le Carré, quai St-Vincent dans le 1^er arrondissement. Plus d’infos sur la page Facebook de Spacejunk.

Dès ce lundi, les lignes électriques qui permettent d’alimenter les trolleybus, par le biais des perches, vont être enlevées.

Du 20 au 27 février, c’est la section entre les rues de Créqui et Flandin qui sera concernée par ce chantier. Puis, jusqu’en mai, les opérations se poursuivront pour arriver vers la station Laurent-Bonnevay. La partie entre Créqui et Saxe, sera traitée en juin. Enfin il faudra attendre l’année prochaine pour voir les nouvelles lignes posées entre Saxe et les quais du Rhône. Les automobilistes devraient être rassurés puisque ces opérations, qui se dérouleront entre 22h30 et 5h du matin, ne vont pas générer de déviations supplémentaires. Pour rappel, le Sytral procède à des aménagements afin d’optimiser la ligne C3 qui compte plus de 55 000 voyages chaque jour. L’objectif est la création d’une double voie réservée uniquement au bus sur 5,5 kilomètres entre le pont Lafayette et la station Laurent Bonnevay.

Les jeunes Vénissians ont été interpellés dimanche.

Quatre Vénissians, âgés de 16 à 22 ans ont été interpellés dimanche entre 00h30 et 00h50 rue Joannès Vallet à Vénissieux.

Les jeunes individus venaient d’escalader un mur de l’enceinte du groupe scolaire « Jules Guesde » afin d’y pénétrer. Ils avaient profité de leur escapade pour incendier un véhicule de la marque Renault Laguna, appartenant semble-t-il au gardien de l’établissement. Interpellés, deux individus ont été mis hors de cause, les deux autres ont reconnus les faits.

Aux alentours de 22h, ce samedi soir, une dispute a eu lieu entre deux jeunes personnes ivres à Caluire, avenue Général-de-Gaulle.

L’une des deux brisa une bouteille sur le menton de la deuxième. Cette dernière tomba en arrière lorsqu’une voiture arrivait au même moment ; mais miracle, l’homme n’a été que légèrement frappé par le rétroviseur. Il fut emmené à l’hôpital et déclara ensuite aux policiers de pas se souvenir de cet évènement. Une heure plus tard, la police municipale arrêta un individu correspondant à la description du premier jeune. Il fut mis à l’écart de tout soupçon et libéré dimanche après avoir été mis en garde à vue samedi soir.

Villeurbanne : ivre, il tente de voler un camion de pompier