L’an dernier, des membres de l’association Emir Abdelkader s’étaient rendus dans un gîte d’Artannes-sur-Indre, près de Tours.  Et n’avait ensuite jamais réglé la note, au grand désespoir de la gérante qui réclame le paiement de 1486 euros depuis novembre 2015.

Le nom d’Azouz Begag est apparu dans l’affaire, l’ancien ministre lyonnais était effectivement président d’honneur de l’association. Mais l’homme se défend aujourd’hui d’avoir participé à l’arnaque. Son nom aurait été frauduleusement utilisé par la vice-président d’Emir Abdelkader, qui est injoignable. Azouz Begag évoquera cette affaire dans un livre « La faute aux autres » à paraître en janvier.

Grosse commande en préparation pour Alstom.

Le groupe a annoncé ce mercredi avoir été missionné par le Sytral pour réaliser 30 rames de métro pour les TCL. Une première commande estimée à 140 millions d’euros. Si le Sytral est satisfait, il pourrait commander jusqu’à 18 rames supplémentaires.  Le site d’Alstom à Villeurbanne sera associé à la commande.  Les quatre premières rames devraient être livrées en 2019. Elles seront destinées à la ligne B du métro lyonnais, déjà entièrement équipé par Alstom. Cette ligne doit être automatisée.

Nouvel épisode de violences aux Brotteaux ?

Quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Ces vigiles travaillent tous pour une société de sécurité privée, et ont filtré ces dernières semaines les entrées d’une discothèque de la place Jules-Ferry dans le 6e arrondissement de Lyon.
Ils sont accusés par trois fêtards d’avoir exercé des violences.

Selon le Progrès, les premiers faits remontent au 21 août. Un couple originaire d’Ecully cherchait à rentrer dans l’établissement. Refoulés, les amoureux ont insisté et auraient récolté en retour des coups de matraques téléscopiques et de bombe lacrymo (3 jours d’ITT).

Puis le 18 septembre, c’était cette fois un Lyonnais âgé de 29 ans qui, énervé de ne pas être accepté au sein de la boîte de nuit, avait levé le bras comme pour gifler les vigiles. Ces derniers auraient alors maîtrisé très violemment l’individu (3 jours d’ITT également). Trois des quatre vigiles âgés de 34 à 39 ans ont nié les faits. Ils seront tous jugés en avril.  Les Brotteaux avaient déjà été le théâtre au mois d’août de la mort d’un Drômois, poignardé à la sortie de la boîte de nuit.

Un homme âgé de 19 ans a finalement été arrêté il y a quelques jours.

Cet habitant de Saint-Fons est soupçonné d’avoir activement participé à la fusillade du 27 août, en pleine rue de la commune rhodanienne. Un groupe de Marseillais avait été poursuivi en voiture par des Saint-Foniards, des coups de feu avaient été tirés en direction des sudistes, l’un d’entre eux avait été mortellement touché au cou.

Le jeune homme interpellé est le propriétaire de la voiture poursuivante. Il a reconnu face aux enquêteurs avoit fait partie du commando mais nie formellement avoir fait usage d’une arme. Il refuse enfin de donner le nom des deux autres personnes qui se trouvaient dans la voiture avec lui.
Les images de vidéosurveillance, qui ont permis aux policiers de retracer toute la scène, ne sont pas assez précises pour déterminer à qui appartient le bras armé sortant de la fenêtre avant-droit de leur véhicule.

A noter qu’en marge de l’interpelletation et de l’incarcération de cet individu, son père a été relâché. Ce quadragénaire avait été suspecté dans un premier temps d’être l’un des deux fameux passagers mystère. Il avait même été mis en examen et écroué. Mais il s’est avéré que son téléphone n’a jamais borné sur le parcours de la fusillade à travers Saint-Fons.

Il avait fait la Une des journaux locaux.

Mais les juges ne lui ont pas déroulé le tapis rouge, loin de là. Medhi B., un caïd grenoblois, a été condamné mardi à Lyon à 10 ans de prison ferme et 200 000 euros d’amende. Il aura également l’interdiction de se rendre en Isère durant 5 ans.
Le trentenaire était jugé depuis près d’un mois dans un procès fleuve, avec 25 autres prévenus, sur fond de drogue et blanchiment d’argent.

Medhi B. avait rendu folle de rage la justice lyonnaise début juin en mandatant 29 proches pour payer sa caution de 500 000 euros. Ces derniers étaient venus au tribunal avec des enveloppes remplies de billets de 500 euros. Un pied-de-nez rocambolesque qui n’avait finalement pas arrangé les affaires de l’intéressé : les billets sentaient la colle et l’alcool, de quoi renforcer les soupçons de blanchiment d’argent qui pesaient déjà sur lui.  A noter qu’au cours du procès, les 25 autres protagonistes jugés ont écopé de peines allant de 1 an de prison avec sursis à 5 ans ferme.

Près de 1 500 incidents et 284 blessés en un an sur le réseau TCL