Dans l’après-midi, vers 15h30, une femme âgée de 49 ans a tenté de mettre fin à ses jours en s’immergeant dans la Saône, à hauteur du quai de Bondy dans le 5e arrondissement de la capitale des Gaules.

Des témoins, positionnés sur la passerelle Saint-Vincent d’après le Progrès, ont immédiatement contacté les sapeurs-pompiers pour qu’ils interviennent au plus vite. Au même moment, deux jeunes âgés de 24 et 28 ans n’ont pas hésité à se jeter dans l’eau glacée pour porter secours à la victime. Ils ont réussi à récupérer la quadragénaire et à la ramener sur la berge.

Cette dernière a été prise en charge en état d’hypothermie par les secours et transportée à l’hôpital. Elle aurait déclaré avoir voulu se suicider en raison d’une maladie. Les deux sauveteurs ont également été conduits aux urgences pour des examens médicaux.

Ce sont plusieurs hectares d’arbres qui ont été abattus illégalement dans une forêt privée à Mionnay dans l’Ain mais à la frontière avec le Rhône.

Selon France 3, près d’un tiers d’une surface de 10 hectares a été extrait. Les arbres abattus sur des parcelles privées, sans l’accord des propriétaires, étaient essentiellement des chênes, des frênes et des acacias.

Début février, ce sont des chasseurs qui ont commencé à se questionner sur ce bois qui avait été tronçonné sur une partie de leur parcours. Le gestionnaire de forêts puis les propriétaires se sont alors rendus sur les lieux et ont découvert ce carnage.
Certains propriétaires ont trouvé scandaleux que l’on puisse se permettre de vendre du bois qui n’est pas à soi.

Le maire de Mionnay s’est à son tour rendu sur place et a pu constater l’importance des tas de bois et la mauvaise qualité de la coupe.

Toujours selon France 3, l’enquête menée par la gendarmerie a permis de dévoiler que c’était un habitant du village voisin, prétendant être le propriétaire des 3 hectares, qui aurait commandé la coupe à une entreprise polonaise. Quatre camions ont pu être stoppés avant l’expédition du bois. Le montant du butin s’élevait à 80 000 euros.

Alors que les prix du bois ont fortement augmenté, son vol serait un délit plutôt courant. Plusieurs plaintes ont été déposées et une enquête de gendarmerie est en cours, mais la coupe étant très mal réalisée, la remise en état sera compliquée.

Ce mardi, l’un des individus soupçonnés d’avoir agressé sexuellement et harcelé Mila ce samedi à Lyon, a été mis en examen, semble-t-il pour agression sexuelle, vol en réunion et outrages sexistes. L’homme âgé de 31 ans passera sa première nuit derrière les barreaux ce mardi soir, après la décision de le placer en détention provisoire comme le réclamait le Parquet de la capitale de Gaules.

Il s’agit de l’homme filmé sur les Berges du Rhône en train de montrer son sexe à la jeune femme, puis qui lui avait craché dessus, avant de lui prendre son téléphone et de menacer de le jeter dans l’eau.

La justice lyonnaise précisait dans la matinée que les investigations se poursuivaient sur commission rogatoire puisqu’un deuxième mis en cause reste recherché par la police dans cette affaire. Il s’agit du complice présumé, visible de dos sur la vidéo et qui aurait participé au vol du téléphone de Mila.

« Je suis tout le temps emmerdée comme ça. Là j’ai filmé mais 90% du temps on ne filme pas. (…) Je ne suis pas emmerdée en tant que Mila, mais en tant que femme. Une meuf n’est jamais tranquille (…) Sortir c’est une épreuve. (…) J’arrêterai pas de les filmer, il faut montrer qui c’est, les dénoncer. J’ai pas à changer de trottoir pour des mecs comme ça, qu’ils aillent se foutre dans le Rhône », indiquait Mila sur les réseaux sociaux, libérant la parole de nombreuses femmes sur le harcèlement de rue et les agressions sexuelles à Lyon.

lL avait semé la terreur chez les prostituées de Lyon : 12 ans de prison pour 2 viols avec violences

Originaire de la Guadeloupe, il était jugé depuis vendredi aux assises du Rhône pour avoir violé et violenté des travailleuses du sexe au printemps 2019. En l’espace de quelques semaines il y a 3 ans, il aurait fait au moins sept victimes potentielles. Malgré le travail des enquêteurs pour les convaincre de parler et d’agir, seulement quatre ont souhaité le traîner devant la justice.

Selon le Progrès, l’individu entrait dans les camionnettes des prostituées pour réaliser une passe. Ou sollicitaient celles à pied pour faire leur petite affaire dans des buissons. Mais dès qu’elles lui tournaient le dos, il réalisait une clé d’étranglement pour abuser d’elles. Il avait également utilisé un couteau une fois pour parvenir à ses fins.

Face aux enquêteurs puis face aux juges, le jeune homme a toujours nié les faits. Se trouvant bel homme, il indiquait multiplier les conquêtes et ne pas avoir besoin d’aller voir les prostituées.

Pourtant, s’il avait été retrouvé, c’est parce que l’une de ses victimes avait soigneusement conservé le préservatif qu’il avait utilisé pour la violer et l’avait remis aux policiers. Son ADN avait matché quelques semaines plus tard, après avoir été arrêté pour outrage à agent TCL.

Quinze ans de prison avaient été requis contre ce manutentionnaire de Corbas. Les assises de Lyon l’ont finalement condamné à 12 ans de réclusion criminelle. Il a été reconnu coupable de deux viols et de violences. Le bénéfice du doute pour les deux autres tentatives de viol lui a permis d’échapper à une sentence plus lourde.

Peu avant 16h, un immeuble de deux étages s’est partiellement effondré au 178 route de Genas, faisant deux blessés légers alors que cinq appartements étaient occupés. Ces deux femmes avaient respiré des fumées denses, chargées en poussière. Elles avaient été transportées à l’hôpital pour des examens.

Rapidement, des dizaines de sapeurs-pompiers se sont rendus sur place. Jusqu’à 80 secouristes étaient présents au plus fort de l’intervention, notamment pour rechercher d’éventuelles victimes sous les décombres. Fort heureusement, aucun corps n’a été découvert dans l’amas de béton tombé au sol. Les soldats du feu sont repartis peu avant 20h dans leurs casernes, laissant la place aux experts techniques.

Ces derniers participeront à une réunion ce mercredi matin pour faire le point sur la situation avec les différents services. Un arrêté de péril pourrait être décidé par crainte de nouveaux effondrements dans le bâtiment déjà meurtri. Il s’agira aussi de commencer à chiffrer le montant des possibles réparations. Enfin, une enquête a été ouverte pour tenter de déterminer les circonstances exactes de l’incident. La piste du chantier qui jouxtait l’immeuble reste privilégiée puisque des ouvriers travaillaient justement sur la façade qui est tombée au moment des faits.