La femme arrive à la caisse et, lorsqu’elle vient pour payer, elle ouvre son sac à main…
– Voyons! Je ne trouve pas mon porte-monnaie.
Elle sort de son sac à main, une à une, toute une panoplie de choses, dont une télécommande pour téléviseur.
– Maman, dit sa fille qui l’accompagne, qu’est-ce que tu fais avec la télécommande.
– Ça? C’est pour punir ton père qui a refusé de venir faire du shopping avec nous…

« Plusieurs mesures ont déjà été adoptées, mais force est de constater qu’elles ne suffisent pas ». Pascal Mailhos a dévoilé ce lundi après-midi les nouvelles restrictions sanitaires mises en place dans le département du Rhône et la Métropole de Lyon pour tenter d’enrayer la propagation du Covid-19.
Car une dégradation rapide de la situation a été constatée par l’ARS, avec 213 cas pour 100 000 habitants à Lyon, et 242 cas pour 100 000 habitants à Villeurbanne. Avec 237 personnes hospitalisées, dont 111 en réanimation, le système de soins est sous tension. Le plan blanc pourrait être prochainement déclenché par les HCL.
Pour « limiter la propagation du virus et tenter d’éviter un reconfinement », le Préfet du Rhône a pris plusieurs arrêtés qui prendront effet ce mardi à 6h du matin.
L’obligation du port du masque dans l’ensemble du département du Rhône et de la Métropole de Lyon reste en vigueur aux abords des établissements scolaires et des arrêts de bus. Mais cette mesure est désormais étendue aux abords des salles de sport, des salles de spectacles, des parkings et des centres commerciaux.
Le port du masque devient désormais obligatoire sur le territoire des communes de Bron, Caluire-et-Cuire, Décines, Ecully, Saint-Fons, Saint-Genis-Laval, Tassin, Vaulx-en-Velin, Vénissieux et Villefranche-sur-Saône, de 6h à 2h du matin. Des communes qui cumulent trois indicateurs : une population supérieure à 10 000 habitants, un taux d’incidence de plus de 100 et un taux de de positivité supérieur à 8%.
Concernant les rassemblements, la jauge de spectateurs est abaissée, passant de 5 000 à 1 000 personnes. Cela vaut pour les événements sportifs, les salles de spectacles et les grands événements.
A noter que la Foire de Lyon est officiellement annulée. Les fêtes foraines et les vide-greniers seront interdits.
Pour les événements de moins de 1 000 personnes, la communication sera renforcée sur les gestes barrières. Un système de comptage devra être mis en place, et des contrôles seront instaurés. Les buvettes et points de restauration debout seront interdits.
En revanche, le préfet a décidé d’accorder un sursis aux établissements recevant du public. « L’ouverture des bars et des restaurants n’apparaît pas à ce stade incompatible avec la lutte contre le Covid », a expliqué Pascal Mailhos, appelant les professionnels du secteur à faire respecter les gestes barrières. « Nous ne sommes plus dans une phase de pédagogie, mais dans une phase de sanctions ». Des fermetures administratives pourront être prononcées pour les établissements contrevenants. Si elles sont trop nombreuses, les mesures seront plus fermes.
Dans le même temps, la vente et la consommation d’alcool sur la voie publique sera interdite dans l’ensemble du département, entre 20h et 6h. Et ce pour éviter les attroupements, sur les Berges du Rhône par exemple.
« Je recommande à nos concitoyens de limiter à 10 personnes les réunions dans le cercle familial, amical et associatif », a insisté le Préfet du Rhône.
Concernant la protection des personnes âgées, les visites en EHPAD seront limitées à deux par semaine et par résident. Les registres communaux du plan canicule seront activés pour prendre contact avec les personnes fragiles.
Enfin, le testing sera intensifié. Les personnes présentant des symptômes ou étant un cas contact à risques, mais aussi les professionnels de santé deviendront prioritaires. Des tranches horaires leur seront dédiées dans les laboratoires, avec un numéro dédié pour obtenir les résultats. Des centres supplémentaires seront également ouverts à Vaulx-en-Velin, Lyon et Villeurbanne.

 

Lyon : appelés pour un différend conjugal, les policiers tombent sur tout un attirail de dealer

Jeudi dernier, les policiers étaient prévenus pour un différend conjugal qui se déroulait rue Montribloud dans le 9e arrondissement de Lyon.
Une fois sur place, ils constataient l’absence de la victime, et effectuaient un tour dans l’appartement pour vérifier que la femme ne s’était pas cachée.
A la place, les fonctionnaires ont découvert le parfait petit attirail du dealer. En effet, l’homme soupçonné de violences vendait de la drogue depuis mars 2019. Il avait chez lui 211 grammes d’herbe de cannabis, 1,4 kilo de résine, plus de 5000 euros et le matériel pour réaliser le conditionnement des stupéfiants.
L’individu âgé de 25 ans (13 antécédents judiciaires) a reconnu la vente de drogues mais pas les violences conjugales. Sa compagne, une habitante de Villeurbanne qui ne présentait aucun ITT, a d’ailleurs refusé de porter plainte.
Écroué après avoir été présenté au parquet samedi, l’homme devait être jugé ce lundi après-midi au tribunal judiciaire de Lyon.

 

Lyon : les communistes réclament la dissolution de Génération Identitaire

Les élus communistes lyonnais ont publié un communiqué de presse ce lundi matin.
Aline Guitard, Hugo Patouraux, Boris Miachon Debard et Augustin Pesche affirment être intervenus lors de leurs conseils d’arrondissement pour demander la dissolution de Génération identitaire, « un groupe dangereux à la vie démocratique ».
Ils définissent ce collectif d’extrémistes comme « un groupe d’extrême droite prônant la haine et le repli communautaire raciste ». Dans la ligne de mire des élus, le bar La Traboule et la salle de boxe l’Agogée, deux lieux bien connus des identitaires de Lyon.
Dans leur texte, les communistes expliquent « qu’une fermeture administrative pour non-respect des règles sanitaires les avait quelques temps fait disparaître mais l’épuisement de cette option ne doit pas faire oublier que le problème est toujours aussi présent. A Lyon l’extrême droite est responsable de tags antisémites, d’agressions, parfois armées contre des personnes d’origines étrangères, homosexuelles, de gauche, d’incendies de mosquées, de patrouilles parapolicière, d’attaques contre des bouchons et des bars trop gay-friendly ou trop magrébin à leur goût ».

Mariage houleux à Bron : la municipalité va déposer plainte

Près de deux jours après les faits, la colère ne redescend pas.
Ce samedi, un mariage était organisé à la mairie de Bron. Mais les soixante participants étaient arrivés avec 30 minutes de retard après avoir réalisé des rodéos en grosses cylindrées ou en moto dans les rues de la ville.
Dans une interview accordée à nos confrères de Cnews ce lundi matin, le maire de la commune de l’est lyonnais Jérémie Bréaud a indiqué que la municipalité va porter plainte ce lundi tout comme l’adjointe au maire menacée. Jérémie Bréaud a également indiqué que « le laxisme c’est terminé à Bron, la paix sociale a un prix ». Il promet aussi d’être « ferme » pour les futurs mariages dans sa mairie, et d’augmenter les effectifs de police municipale de +70%. Une mesure, notamment pour mettre en place une équipe de nuit.
Samedi soir, LyonMag révélait que l’adjointe au maire, Nathalie Bramet-Reynaud, avait alors annoncé que la cérémonie pourrait être annulée, et que le mariage ne se ferait pas ce week-end.
La municipalité brondillante avait décidé de sévir mais avait tout de même préféré maintenir la cérémonie, notamment car le père du marié est agent de la Ville. L’union du couple avait finalement été célébré alors qu’aucun invité n’avait été autorisé à entrer, sauf le couple, leurs témoins et les proches parents. Plusieurs proches des fiancés avaient alors très mal pris la nouvelle et avaient menacé l’élue, avant de tenter de pénétrer de force dans la mairie. Arrivée sur place, la police s’était heurtée à une foule véhémente, faisant pleuvoir coups et insultes. Du gaz lacrymogène avait dû être utilisé par les forces de l’ordre. Enfin, dans la soirée, une dizaine de voitures ont été incendiées à Bron. D’après certains médias, ces faits sont liés au mariage qui a dégénéré mais pour le moment, rien ne permet de l’affirmer.

 

DECINES – Dieudonné s’est produit en secret chez Philippe Layat

Dieudonné – DR
Depuis plusieurs années, Dieudonné n’a plus vraiment accès aux théâtres et aux salles pour se produire.
L’humoriste controversé doit donc faire preuve d’imagination pour trouver des lieux capables d’accueillir son public.
Samedi soir, Dieudonné était à Décines devant plusieurs dizaines de spectateurs pour jouer son dernier spectacle « Finissons-en ! ». Et c’est sur un terrain de l’agriculteur Philippe Layat que tout le monde s’est retrouvé. Ce dernier, figure du combat anti-Grand Stade de l’OL, avait été largement soutenu par Dieudonné. Un renvoi d’ascenseur qui ne lui vaudra probablement pas de problème avec la justice puisque le rassemblement était privé et s’est déroulé sans accroc.

Plusieurs députés du Rhône signent une tribune pour se faire vacciner “massivement” contre la grippe
Ce sont en tout soixante-quinze députés de la majorité qui lancent cet appel.
« Pour une vaccination massive et solidaire contre la grippe ». C’est le nom de la tribune signée dans le JDD par ces élus de La République en Marche. « A l’approche de l’hiver, le risque est grand de voir s’entrechoquer la Covid-19 avec la grippe, elle-même responsable de 10 000 morts environ chaque année », peut-on lire.
« Cette cohabitation épidémique pourrait s’avérer délétère en entraînant des retards de diagnostics, en provoquant des complications chez les plus fragiles d’entre nous et en engendrant un afflux massif de malades dans les hôpitaux », estiment les députés qui demandent aussi la prise en charge du vaccin contre la grippe pour tous par les mutuelles.
Cinq députés du Rhône sont signataires de la tribune : Bruno Bonnell, Anne Brugnera, Jean-Luc Fugit, Thomas Rudigoz et Jean-Louis Touraine.

Près de Lyon : un gendarme ouvre le feu sur un conducteur qui refuse un contrôle
La scène a eu lieu ce samedi vers 23h à Saint-Julien dans le Beaujolais.
Un conducteur aurait refusé d’obtempérer lors d’un contrôle de gendarmerie rapporte Le Progrès. Il aurait foncé sur les gendarmes avec sa voiture lorsqu’ils tentaient de l’interpeller. Pour l’arrêter dans son élan, l’un d’eux a utilisé son arme de service.
Il serait toujours en fuite.