Mohamed Boudjellaba, le maire de Givors, s’est adressé au président du tribunal correctionnel par le biais d’une lettre, qu’il a rendu public.

Tout d’abord, le maire a souhaité féliciter ceux qui ont permis l’arrestation et la condamnation de l’auteur présumé du courrier : « Je tiens tout d’abord à saluer le travail des forces de police et de justice, qui ont mené si rapidement un travail remarquable pour réunir, en deux semaines seulement, toutes les conditions nécessaires à une audience et à un jugement« , peut-on lire dans ce courrier partagé sur son compte Twitter.

Pour autant, il s’arrête également sur le profil du quinquagénaire : « L’auteur présumé de la lettre, issu d’un quartier populaire, est dans une situation grave de précarité et d’isolement« , avant de rajouter qu’en « aucun cas, cette situation ne peut excuser une agression contre un élu de la République« .

« Il nous faut pour autant en prendre acte, car les fortes inégalités et la misère sociale contribuent à créer des barrières entre les citoyens et à les monter les uns contre les autres« , conclut Mohamed Boudjellaba.

Pour faire suite à la comparution de l’auteur de la lettre de menaces racistes que j’ai reçue le 21/08, voici le courrier que j’ai adressé ce jour au Président du tribunal correctionnel.@JeanCASTEX @prefetrhone @BFMLyon @Le_Progres @F3Rhone_Alpes pic.twitter.com/giymfs3U65 — Mohamed Boudjellaba (@CEGivors2020) September 4, 2020

Lettre de menaces envoyée au maire de Givors : le suspect condamné à six mois de prison ferme

Il avait été arrêté ce jeudi et présenté au parquet ce vendredi.

L’homme suspecté d’être l’auteur du courrier contenant de nombreux propos racistes et discriminants, ainsi que des menaces de mort envers le maire de Givors, Mohamed Boudjellaba a été condamné. Selon France 3, il a écopé ce vendredi d’un an de prison, dont six mois ferme. Dans ses courriers, il avait notamment insulté l’élu de « bougnoule ».  Il a également avoué avoir adressé des courriers de même nature à Brigitte Macron mais aussi à Jean Castex, le premier ministre.

La justice tunisienne ne disposerait pas d’assez d’éléments pour garder en détention l’homme suspecté d’être à l’origine de l’incendie route de Vienne en février 2019.

Ce Tunisien de 50 ans avait été arrête le 9 février 2019 en Tunisie, dans le cadre d’un mandat d’arrêt international. Mais, selon Le Progrès, la justice tunisienne pourrait remettre en liberté le cinquantenaire, faute d’éléments à charge.

La détention provisoire étant limitée à 14 mois en Tunisie, l’homme pourrait être remis en liberté, sans être jugé, le 14 septembre prochain. Pour éviter ce scénario, la justice française, qui a réuni de nombreux éléments à charge, se presse pour transmettre ses informations de l’autre côté de la mer méditerranée. Une procédure longue et complexe. Reste à savoir si les documents arriveront à temps en Tunisie.

Pour rappel, l’homme est suspecté d’avoir mis le feu à la boulangerie, à la demande des gérants du commerce, qui sont en détention provisoire en France depuis plus d’un an. Le justice pensait à un escroquerie à l’assurance.

Alors que l’extension du centre commercial de la Part-Dieu doit ouvrir d’ici la fin de l’année, 900 postes sont à pourvoir.

Ces recrutements visent essentiellement la nouvelle offre de restauration et loisirs sur le toit-terrasse (25 ouvertures d’établissements de restauration prévues) mais aussi les enseignes de la nouvelle galerie située côté Cœur de Ville accessible par la nouvelle entrée magistrale, La lanterne.

« Ce processus de recrutement est majeur pour la ville de Lyon, positionnant le centre de Shopping La Part-Dieu comme un acteur économique essentiel de l’agglomération« , est-il précisé dans un communiqué.

Les postes à pourvoir concernent notamment la filière de la restauration et les métiers de la vente, en particulier dans les domaines de la maison-décoration et du prêt-à-porter.

Les premières offres d’emploi sont à retrouver sur la page Facebook @EmploicentredeshoppingLaPartDieu