Selon France 3, l’individu sera jugé en comparution immédiate ce vendredi.

Pour rappel, celui qui a renversé ce bastion communiste du Rhône en juin dernier avait dévoilé le contenu du courrier sur les réseaux sociaux ce samedi soir. Le terme « bougnoule » revenait fréquemment dans les nombreuses lignes écrites à la main.

« Christiane Charnay (la maire PCF battue ndlr) a perdu l’élection du 28/6/2020 mais elle n’a pas perdu la guerre. Et la guerre, tu vas l’avoir Bougnoule. Maintenant tu payes la racaille pour mettre le feu aux immeubles, c’est très grave ce que tu as fait et crois moi, ça ne va pas rester sans vengeance », écrit la personne derrière cette lettre. « Allez fous le camp bougnoule si tu ne veux pas brûler comme 1 merguez » ou encore « Tu sais comment ça fait une bombe dans une habitation, ça fait boum » ont également été relevés.

Un mot est aussi glissé à destination de Yasmine Bouagga, nouvelle maire du 1er arrondissement de Lyon, « une fatma qui est maire ».

Mohamed Boudjellaba avait porté plainte et avait écrit au préfet du Rhône et au procureur de la République.

C’est le cas d’Ecully, touchée par les inondations et les coulées de boue le 18 juin 2020.

A Meyzieu, la reconnaissance de catastrophe naturelle porte sur les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols survenus sur le territoire entre le 1^e janvier 2019 et le 31 mars 2019.

« Les sinistrés concernés disposent d’un délai de 10 jours à compter de la publication de l’arrêté, pour faire parvenir à leur compagnie d’assurances un état de leurs pertes afin de bénéficier des dispositions de la loi n° 82-600 du 13 juillet 1982, relative à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles« , précise la Préfecture du Rhône.

A noter cependant que la commune de Chassieu n’a pas été placée en état de catastrophe naturelle pour les mouvements de terrain survenus entre le 1^e avril et le 31 décembre.

L’occasion de faire un point sur cette nouvelle obligation, que ce soit dans les transports en commun, ou encore dans la rue. « Dans la grande majorité des cas, à Lyon comme à Villeurbanne, nos concitoyens respectent l’obligation du port du masque. On a pu le constater ce jeudi dans le métro. Certains ne le portent pas toujours d’une manière appropriée. Dans ce cas-là, les forces de l’ordre rappellent la nécessité de couvrir l’intégralité du visage« , a affirmé le sous-préfet du Rhône présent ce jeudi après-midi sur le terrain. 

Bien que dans les transports les gens semblent respecter le port du masque, tous les Lyonnais et les Villeurbannais n’ont pas encore assimilé cette nouvelle obligation dans les rues. « Les forces de l’ordre procèdent à des opérations de rappelle à visée pédagogique. A partir de maintenant, et de manière plus nette ces dernières heures, elles ont procédé, dans un certain nombre de cas à des verbalisations. De plus en plus dans les jours qui vont venir, ces verbalisations auront un caractère systématique« , a ajouté Benoît Rochas. 

Le sous-préfet l’a assuré, « les contrôles vont se poursuivre, à Lyon comme à Villeurbanne ». « Ils ont vocations à intervenir sur des endroits à forte affluence. Il ne s’agit pas d’embêter nos concitoyens, il s’agit surtout d’intervenir avec un objectif à visée sanitaire. Nous voulons faire en sorte, dans les endroits où les gens se regroupent, de contrôler que le port du masque soit bien respecté« , a-t-il conclu.

Pour rappel, en juin dernier, la grogne des policiers avait explosé dans la capitale des Gaules. Pour rappel, de nombreux rassemblements avaient été organisés par les fonctionnaires de l’agglomération, notamment pour dénoncer leurs conditions de travail.

« Contre les baisses d’effectifs qui ne permettent plus aux policiers de travailler en sécurité à Lyon », une nouvelle manifestation a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi devant les lions du stade de Gerland, dans le 7^e arrondissement. Des dizaines d’agents de police venus de plusieurs communes étaient alors présents. Une opération qui pourrait se dérouler à nouveau ces prochains jours.