Dans ce texte, les députés du Rhône Yves Blein, Anne Brugnera, Thomas Rudigoz et Jean-Luc Fugit remercient d’abord  le « dévouement de tous les personnels de santé », avec « le système de soins de notre grande région qui a été à la hauteur de sa réputation d’excellence : il a su non seulement prendre en charge, dans les meilleures conditions, les malades de nos villes et de nos campagnes. Mais, témoignant de sa solidarité, il a également accueilli plusieurs dizaines de patients gravement atteints en provenance des autres régions françaises les plus touchées par l’épidémie. Il mérite pour cela notre respect, notre gratitude et notre admiration ».

Les signataires remercient également les élus, à commencer par les maires : « face à l’urgence, les étiquettes partisanes et les polémiques inutiles ont su s’effacer pour laisser la place à l’intelligence collective ». Mais c’est surtout le gouvernement qui est vanté dans la tribune des parlementaires pour qui, « après une première série de mesures d’urgences prises pour soutenir nos travailleurs, nos entreprises et notre agriculture, a de nouveau prouvé cette semaine qu’il est prêt à défendre le modèle social et le tissu économique français, quoi qu’il en coûte ».

Les élus rhônalpins formulent enfin « le vœu que les institutions, avec leurs moyens spécifiques, poursuivent ou initient des actions qui soutiennent l’économie et le tourisme en abondant par exemple le fonds de solidarité, ou encore par la commande publique le réseau régional de PME, en exonérant de loyer les entreprises auxquelles elles louent leurs locaux, en renforçant leurs subventions aux associations de solidarité. Et aussi dotent les établissements scolaires dont elles ont la charge de matériels permettant d’assurer la continuité pédagogique et de lutter contre la fracture numérique ».

Selon le Progrès, 134 décès sont survenus entre le 24 mars et le 16 avril. Ce sont 59 morts de plus que l’an dernier, soit une hausse de la mortalité de 78%. Un chiffre bien loin de la moyenne nationale, car entre le 1er mars et le 6 avril derniers, 76 246 décès ont été enregistrés, c’est 20% de plus que sur la même période en 2019 et 7% par rapport à 2018.
Dans le Rhône, le taux de décès a augmenté de 16,7%.

Villeurbanne se rapproche étrangement plus du Haut-Rhin, département frappé de plein fouet dès le début de l’épidémie de coronavirus (+129% de morts par rapport à 2019)

Il est toutefois encore impossible de faire un lien direct entre cette hausse et le coronavirus à Villeurbanne car les causes des décès n’ont pas été recueillies. Il est possible que certains soient une conséquence de l’épidémie qui mobilise le personnel de santé et le matériel hospitalier sur les cas de Covid-19 plutôt que sur certaines pathologies.

A noter toutefois que depuis le début du confinement, Villeurbanne se distingue de la pire des manières avec des dizaines de contraventions hebdomadaires et des comportements à risques signalés quotidiennement.

Le Washington Post et Fox News ont ainsi incriminé le laboratoire P4 de Wuhan en Chine, alors que plusieurs de leurs sources émettaient des doutes voire des accusations quant à l’origine du Covid-19. La chaîne de télévision controversée a même estimé que le patient zéro serait un employé de l’institut contaminé sans le savoir et qui aurait propagé le virus dans Wuhan.

Des accusations rejetées par le ministère chinois des Affaires Etrangères. Ce qui n’empêchera pas les Etats-Unis de mener une enquête.

Il est intéressant de rappeler le rôle qu’ont joué la France et notamment Lyon dans la construction de ce laboratoire P4 à Wuhan. Voulu par Jacques Chirac, le projet de site est lancé dès 2004. Et en 2008, c’est le lyonnais Alain Mérieux qui prend la co-présidence du comité de pilotage. Un poste qu’il conservera jusqu’en 2015 et qu’il quittera volontairement, lorsque les travaux du laboratoire chinois seront achevés. L’objectif du fondateur de bioMérieux était de créer une relation « étroite » entre les laboratoires P4 de Wuhan et de Lyon-Gerland.

Sauf que cette collaboration ne se fera jamais, malgré les liens d’amitié entre Lyon et Wuhan. Le comité franco-chinois sur les maladies infectieuses ne s’est même jamais réuni depuis 2016 selon France Info. Autant dire que beaucoup de décideurs y voient un échec diplomatique puisque la Chine a profité du financement et du savoir-faire français, sans contrepartie.

Aujourd’hui accusé, le laboratoire chinois pourrait bien trouver la solution à l’épidémie de coronavirus. Des travaux sont actuellement réalisés sur un singe infecté dans le but de trouver un sérum.