Un décret a été publié ce mercredi matin au Journal Officiel avec une prise d’effet immédiate.

Les Lyonnais et les Rhodaniens sont maintenant prévenus. Un déplacement non autorisé durant la période de confinement fait désormais l’objet d’une amende de 135 euros. Cette dernière sera portée à 375 euros en cas de majoration. L’amende était auparavant de 38 euros.

Pour rappel, 100 000 membres des forces de l’ordre ont été déployés sur tout le territoire français afin de faire respecter la période de confinement général qui a débuté mardi à midi et qui doit durer au moins 15 jours.

Les déplacements pour le travail, les courses, les besoins de première nécessité, les déplacements pour motif de santé, motif familial impérieux ou assistance de personne vulnérable, les déplacements brefs à proximité du domicile ou l’activité physique sont autorisés à condition de présenter une attestation sur l’honneur disponible sur le site du ministère de l’Intérieur.

Ce mardi, plusieurs opérations de police ont été menées dans les rues de l’agglomération lyonnaise. Selon nos informations, douze amendes ont été dressées dans le quartier de la Guillotière ainsi que d’autres à Villeurbanne.

Les français doivent continuer leur sang et leurs plaquettes.

Tel est le message martelé par l’Établissement Français du Sang. « La collecte de sang ne peut être interrompue durant la période de confinement : les réserves actuelles en globules rouges sont de moins de 15 jours et en plaquettes de moins de 3 jours. Les globules rouges se conservent au maximum 42 jours et les plaquettes 7 jours », explique l’EFS Rhône-Ain dans un communiqué.

« Les déplacements des citoyens se rendant sur une collecte de sang sont autorisés par les autorités de l’Etat car les dons sont vitaux et indispensables pour soigner les patients« , poursuit l’Établissement Français du Sang.

La seule condition nécessaire : remplir l’attestation officielle disponible sur le site du ministère de l’Intérieur ou une déclaration sur l’honneur indiquant aller donner son sang, au motif de l’assistance aux personnes vulnérables.

« Le coronavirus SARS-CoV-2 est un virus respiratoire qui n’est pas présent dans le sang sauf en cas de symptômes très sévères de la maladie, selon l’état actuel des connaissances sur ce virus. Aucun don n’étant autorisé en cas de symptômes« , conclut l’EFS.

Cris, sifflets ou encore applaudissements étaient au rendez-vous.

Comme en Italie ou en Espagne, les Français étaient invités ce mardi soir à 19h ou à 20h à applaudir depuis les fenêtres et les balcons le personnel soignant qui fait face depuis plusieurs semaines à l’épidémie de coronavirus.

L’appel lancé sur les réseaux sociaux avec le hashtag #onapplaudit a été entendu dans plusieurs villes du pays actuellement en confinement, notamment à Paris, Marseille, Toulouse ou encore Lyon où certains n’ont pas manqué de filmer et de partager l’initiative qui devrait être renouvelée tous les soirs.

Evènement, prévu ce mercredi à partir de 20h, a été lancé sur Facebook.

Son nom : « Des lumignons pour faire face au Coronavirus ». Lyon pourrait donc s’illuminer ce mercredi soir en cette fin de deuxième journée de confinement sur tout le pays suite aux mesures du gouvernement pour faire face à l’épidémie de coronavirus.

« Depuis plusieurs siècles, les Lyonnais allument des lumignons à leurs fenêtres pour remercier la Vierge Marie d’avoir épargné leur ville de la peste. Nous ne sommes pas le 8 décembre, mais ce mercredi 18 mars illuminons nos fenêtres en signe solidarité contre ce virus. Faisons briller la ville lumière contre ce mal qui sème la panique », peut-on lire sur la page Facebook de l’évènement qui affiche près 2 000 participants.

L’initiative pourrait aller au-delà de la capitale des Gaules puisque de nombreux commentaires encouragent à faire de même dans d’autres villes françaises.

Les Lyonnais ont déjà été invités ces derniers jours à allumer des lumignons après le message sur Twitter d’un jeune supporter de l’OL « en signe d’union et d’espoir ».

Un nouveau cas de coronavirus a été annoncé ce mardi soir à Lyon. 

Selon Le Progrès, il s’agit du procureur de la République de Lyon, Nicolas Jacquet. Âgé de 55 ans, il est confiné depuis ce week-end à son domicile, alors que son état de santé n’est pas inquiétant. Selon nos confrères, Nicolas Jacquet continue sa mission en faisant du télétravail. Le procureur de la République de Lyon travaille, en temps normal, au tribunal judiciaire situé rue Servient dans le 3e arrondissement.

Pour rappel, l’Agence régionale de santé a indiqué ce mardi soir que deux décès et 17 cas ont été relevés en 24 h dans le Rhône. Désormais, toujours dans le département, 181 cas et 12 décès sont recensés au total par l’ARS.