Et le secteur de l’entreprise est parmi les plus touchés. Alors pour faire face aux difficultés économiques à venir, la Métropole de Lyon, en collaboration avec l’Etat et ses services, a décidé de leur venir en aide à travers un plan de mesures, en majorité pour le secteur touristique et événementiel.

Soutien au secteur du tourisme

Une fois l’épidémie terminée, la Métropole promet le lancement d’une campagne de promotion massive à l’internationale pour le secteur du tourisme. Elle renforcera également les fonds réservés à l’accueil d’évènements, de salons professionnels et de colloques. Quand l’activité reprendra normalement, la Métropole soutiendra aussi économiquement la tenue des nombreux congrès associatifs du territoire. Elle doublera ses aides à l’investissement et à la rénovation dans le secteur de l’hôtellerie indépendante de plein air, et permettra un étalement de sa perception de la taxe de séjour que les hôteliers lui doivent.

Soutien au secteur industriel

La Métropole promet aussi d’appuyer les entreprises industrielles et de distribution, qui ont l’habitude de se fournir avec la Chine, « dans la recherche de fournisseurs alternatifs locaux » pour se ressourcer. D’après une déclaration étatique, elle jure aussi de renoncer aux frais de pénalité qu’elle percevait pour des retards de livraison.

Un plan qui a pour finalité de maintenir à flot le tissu économique Lyonnais.

« Nous avons été obligés de poser le 2 mars 2020 une notification avec l’ensemble des organisations syndicales en vue d’un préavis de grève pour être reçu par l’entreprise« , déclare le syndicat dans un communiqué.

Deux réunions les 4 et 6 mars ont finalement permis aux organisations syndicales représentatives de faire part de leurs inquiétudes auprès de la direction mais également de demander plusieurs mesures. Ces dernières, selon FO, ont reçu des réponses plus ou moins favorables.

Cela concerne par exemple la mise à disposition des gels hydroalcooliques. « FO constate encore de gros dysfonctionnements, car manque de petites fioles individuelles ou pas assez dans certains dépôts« . Keolis Lyon aurait par contre refusé que « les conducteurs ne vendent plus de tickets et qu’ils ne touchent plus à la monnaie » et que « les contrôleurs ne touchent plus les cartes et les tickets » mais assuré que les barres de maintien, poignées et postes de conduite bus, tram et métro allaient être nettoyés. « Pour FO, Keolis Lyon ne met rien d’autre à disposition des salariés et usagers pour endiguer cette épidémie« .

« Au vu des réponses apportées, insuffisantes de notre point de vue, autant pour les salariés que les usagers, FO est monté d’un cran et a rencontré des élus de la métropole pour faire un point« , conclut le syndicat qui attend d’eux « un signe fort« .

Un jour de recueillement dont la date avait été fixée au 11 mars de chaque année. Ainsi, pour cette première édition, une cérémonie se déroulera dans l’agglomération lyonnaise ce mercredi matin, à Villeurbanne. Elle prendra place à la Nécropole de la Doua, rue Frère Benoît, à Villeurbanne. C’est là que repose une victime de l’attentat qui avait touché le Drakkar, au Liban, le 23 octobre 1983.

Ce jour-là, un double attentat avait touché Beyrouth. Une première explosion avait retenti à l’aéroport de la ville, causant la mort de 241 personnes dont de nombreux soldats américains. Environ deux minutes après, une seconde explosion touchait cette fois un immeuble occupé par l’armée française dans la capitale libanaise. Un bâtiment surnommé le poste Drakkar. Cette fois, 58 parachutistes français avaient trouvé la mort, quinze autres avaient été blessés.

Durant la cérémonie de ce mercredi, en présence de Cécile Dindar secrétaire générale de la préfecture du Rhône, d’autres hommages devraient être rendus aux 254 personnes décédées sur le sol français entre 2000 et octobre 2018 d’après selon la délégation interministérielle à l’aide aux victimes. Des centaines de morts, notamment à cause des attentats à Paris en novembre 2015 et de celui du 14 juillet 2016 à Nice.

Dans le 8e arrondissement de Lyon, cela aurait pu être un énième cas de violences conjugales, avec un mari qui nie, dans un foyer sinistré. Mais il n’en était rien.

Benjamin Gloppe était adjoint au maire du 8e arrondissement, chargé du Cadre de vie et de la Propreté. Son couple battait de l’aile et il avait l’habitude de régler les disputes en se montrant violent. Jusqu’à ce 13 octobre où il plaqua sa femme au sol et lui écrasa la tête contre le carrelage. Devant leurs enfants, qui avaient déclenché la querelle du jour pour un détail futile.

Jugé ce lundi, l’élu, dont la délégation et les indemnités qui vont avec lui avaient été retirées, a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon. Après avoir multiplié les regrets sans minimiser les faits, Benjamin Gloppe a écopé de 4 mois de prison avec sursis et une peine d’inéligibilité de 3 ans. Il a également l’interdiction de se présenter au domicile familial et doit trouver un emploi ou une formation.

Plus de 150 gendarmes et policiers sont intervenus à Lyon, mais aussi à Vaulx-en-Velin ou Villeurbanne.

Le réseau est soupçonné d’avoir pillé des camions, stationnés sur des aires de repos sur l’A6, l’A7, l’A89 ou encore l’A42. Une quarantaine de vols ont déjà été comptabilisés, pour un butin estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Le match amical qui doit opposer la France à la Finlande le 31 mars prochain ne se jouera pas au Groupama Stadium, pour cause d’épidémie de coronavirus.

La Fédération française de football a annoncé avoir choisi de délocaliser la rencontre au Stade de France. Les deux équipes joueront à huis-clos.

La rencontre France-Ukraine, prévue le 27 mars, se déroulera également à huis-clos.