« Métropole Aidante », une maison dédiée aux aidants, ces proches de malades, va ouvrir le 6 février prochain dans le 3^e arrondissement de Lyon.

Le projet, qui « regroupe ressources et expériences », selon Henri de Rohan-Chabot, président de « Métropole Aidante », a été présenté ce vendredi en présence de David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon, du docteur Jean-Yves Grall, directeur de l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes ou encore de Nathalie Gateau, mécène pour le compte du groupe APICIL.

Tout est parti d’un constat : « lorsque l’un de nos proches est malade, handicapé ou âgé, on doit faire face à un véritable parcours du combattant pour trouver un bon interlocuteur qui serait en mesure de nous aider« , explique la mère d’une jeune femme autiste. « Métropole Aidante » a pour vocation de simplifier les démarches et de soutenir par des moyens concrets la famille de la personne touchée. L’association regroupe en effet une centaine d’autres associations et collectifs spécialisés dans divers types de pathologie.

Un « aidant » est une personne qui vient en aide, à titre non-professionnel, à un proche malade, âgé ou handicapé. La métropole de Lyon en compte 160 000 pour près de 200 services différents. L’idée est donc de créer un « hub », une structure centralisante de toutes ces composantes, et ainsi simplifier au maximum la vie de ces « aidants ».

Pour se faire, la Métropole de Lyon, l’Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes et le groupe APICIL ont financé ce projet à hauteur d’1,4 millions d’euros. « Métropole Aidante » propose non seulement un lieu d’accueil, d’écoute, d’information et d’orientation au 292 rue Vendôme dans le 3^e arrondissement de Lyon, mais également une ligne téléphonique et un site internet alimenté par des personnes présentant un syndrome d’autisme Asperger. Tous ces services, gratuits, seront opérationnels lundi prochain.

Quelques semaines après le procès d’envergure à Lyon d’un réseau nigérian de prostitution, la justice a, cette semaine, à nouveau étudié un cas similaire.

Mais c’est du côté de la Roumanie que les protagonistes venaient. Sur le banc des prévenus, une seule personne était présente pour être jugée mercredi.

Cette femme âgée de 43 ans était arrivée en France pour mendier mais avait rapidement grimpé les échelons de la prostitution, jusqu’à former un couple de proxénètes avec son mari, actuellement en cavale.

Ils sont accusés d’avoir mis en place un stratagème efficace : ils prêtaient de l’argent à des familles Roms de leur village en Roumanie. Incapables de rembourser ces fortes sommes, elles confiaient en retour leurs filles qui venaient en France pour payer la dette au couple.
Des mineurs se sont ainsi prostituées à Lyon, essentiellement dans le quartier de Gerland. La femme jugée cette semaine avait même mis ses propres nièces de 14 et 15 ans sur le trottoir du parc de l’Artillerie selon le Progrès.

La prévenue, arrêtée il y a presque un an, a nié partiellement les faits. Elle a écopé de 30 mois de prison, de 20 000 euros d’amende et d’une interdiction définitive du territoire français. La Roumaine risquait beaucoup plus, car le parquet avait notamment requis 4 ans de prison.

L’homme âgé de 38 ans a été écroué.

Ce n’est pas la première fois que ce professeur de fitness a affaire à la justice, il avait été condamné en 2015 pour des violences sur sa compagne. Cette fois-ci, l’individu est allé encore plus loin dans sa jalousie maladive.

Dans la nuit de mardi à mercredi, il s’était rendu au domicile de son ex-petite amie à Ecquevilly dans les Yvelines. Souhaitant vérifier qu’elle était seule, il était tombé nez-à-nez avec son ex-belle soeur qui dormait sur le canapé. Après l’avoir poignardée, il avait filé dans la chambre où il avait trouvé son ex et son nouveau compagnon. Là, il avait encore laissé parler sa rage et son arme blanche, éventrant sa victime et s’acharnant également sur celui qui l’avait remplacé dans le coeur de la trentenaire.

Prenant la fuite à bord du véhicule de son ex, l’homme avait laissé derrière lui une morte et deux blessés graves. Un féminicide pour lequel il devra probablement s’expliquer devant une cour d’assises puisque sa courte cavale avait très vite pris fin à Villefranche-sur-Saône où les enquêteurs avaient géolocalisé son téléphone.

Les débuts de mois sont souvent synonymes de changements.

Ce sera le cas en ce premier jour de février avec des mauvaises nouvelles pour le porte-monnaie.

Les tarifs réglementés de l’électricité augmentent de 2,4% à partir de ce samedi pour les particuliers et les petits professionnels. Cette hausse correspondrait en moyenne à 21 euros en plus par an sur la facture.

Il faudra également payer d’avantage au moment de passer les péages des autoroutes puisqu’une augmentation de 0,85% est à noter en ce 1er février.

Prendre un taxi coûte aussi désormais plus cher ; le tarif minimum d’une course de taxi passe à 7,30 euros pour tous les taxis. Le plafonnement des tarifs s’élève à 4,18 euros pour la prise en charge, à 1,12 euro pour celui du kilomètre et à 37,46 euros pour le prix horaire concernant la période d’attente (en cas de réservation par le client) ou de marche lente.

L’épargne des Lyonnais va également connaître des changements et pas dans le bon sens. Le taux du livret A est par exemple abaissé à 0,5%. Le taux du livret de développement durable et solidaire, qui passe à 0,5%, et du taux du livret d’épargne populaire, qui est désormais de 1%.

La bonne nouvelle vient des tarifs réglementés du gaz qui baissent de 3,3% par rapport au barème en vigueur applicable depuis le 1er janvier 2020 : -0,9% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, -3,5% pour ceux qui se chauffent au gaz et -2% pour ceux qui ont un double usage.