Le tribunal administratif de Lyon étudie ce mercredi matin la requête des familles des deux étudiantes tuées lors de l’attaque au couteau de la gare St Charles à Marseille en octobre 2017.

Les parents de ces deux cousines, dont l’une était originaire de Rillieux-la-Pape, ont saisi la justice pour faire reconnaitre la responsabilité de l’Etat pour faute, dans cette attaque au couteau qui aurait pu être évitée. L’assaillant avait été interpellé deux jours avant les faits dans le centre commercial de la Part-Dieu mais avait été relâché à cause d’un couac administratif, alors qu’il faisait l’objet d’une procédure d’expulsion.

Cette procédure n’avait pas abouti car le centre de rétention administrative de Lyon était surchargé et que la personne de permanence à la Préfecture du Rhône pour signer l’OQTF et placer l’individu en rétention était absente.

« Clairement, on n’a pas fait la procédure pour faire une procédure« , a expliqué Maitre Béatrice Dubreuil, avocate des familles. « On a des éléments qui nous paraissent suffisants et l’administration a elle-même établi qu’il y avait eu des carences fautives de cette administration« .

Un rapport, qui avait été demandé à l’Inspection Générale de l’Administration quelques jours après l’attentat, avait effectivement pointé du doigt « un ensemble de dysfonctionnements », entrainant le limogeage du préfet du Rhône de l’époque, Henri-Michel Comet.

Si la justice donne raison aux familles des victimes, elles pourraient obtenir une indemnisation de l’Etat. Mais « l’objectif des parents n’est pas du tout de se voir indemniser. C’est surtout de voir reconnaitre le principe de reconnaissance de la responsabilité de l’Etat. Car ils considèrent que leurs filles n’avaient pas à être assassinées par cet individu qui n’aurait jamais dû se trouver à Marseille, sur le parvis de la gare St Charles, ce jour-là. Ils en font une affaire de principe« , a justifié l’avocate. L’audience, prévue le 10 décembre dernier mais reportée à cause des grèves, débutera à 9h.

http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentat-de-la-gare-saint-charles-a-marseille-les-parents-des-cousines-egorgees-attaquent-l-etat-07-01-2020-8230968.php

Ce mardi aux alentours de midi, un camion a pris feu au niveau du 191 cours Lafayette.

Selon les premières informations, le poids-lourd serait stationné sur la voie des tramways. Le public aux alentours a été évacué en vue de potentielles chutes de câbles électriques. A noter que le feu s’est déclaré juste en dessous d’une ligne SNCF.

L’incendie a rapidement été maîtrise, mais des perturbations demeurent.

La circulation du T1 a été restreinte de Debourg à Perrache puis de Charpennes à l’IUT Feyssines. La reprise du trafic TCL est estimée à 22h.

#Incendie à #Lyon cours Lafayette. Perimetre de sécurité. Images tournées vers 12h30 pour @F3Rhone_Alpes pic.twitter.com/9gfde8Age6

— Yannick Kusy (@yannkusy) January 7, 2020

Pour la cinquième année consécutive, Lyon se retrouve parmi les villes les plus concernées par la malbouffe.

Selon une étude du média internet « Question2santé« , la capitale des Gaules a cette année gagné deux places dans ce classement pas très glorieux. Pour ces 500 000 habitant le chef-lieu de la gastronomie française ne compte pas moins de 77 enseignes de restauration rapide. C’est plus que toutes les autres grandes villes de France hormis Paris.

Avec ses 16 enseignes, les restaurants de sandwich Subway remportent la palme de la chaîne la plus représentée à Lyon, suivis de près par MacDonald (12), Domino’s Pizza (10) et Paul (10). À noter que le classement ne prend en compte que les 16 plus grosses chaînes de France et exclu donc les Kebab ou autre petites enseignes indépendantes.

Top 10 des villes les plus touchées par la malbouffe en fonction du nombre d’habitants (selon Question2Santé) :

1 – Bordeaux
2 – Limoges
3 – Metz
4 – Paris
5 – Brest
6 – Tours
7 – Lille
8 – Angers
9 – Aix-en-Provence
10 – Lyon

SDF et alcoolisé, un jeune homme de 29 ans a menacé son ex-compagne avec une paire de ciseaux avant de se diriger vers la gazinière.

Les faits remontent au début de soirée ce lundi allée de la Gravière à Sainte-Foy-lès-Lyon. Cet individu, connu pour dix antécédents judiciaires, s’est rendu au domicile de la victime avant de la violenter et de la menacer de faire exploser l’appartement avec la gazinière. Interpellé et interrogé, le suspect a nié les faits et sera présenté au parquet ce mercredi. La jeune femme s’en tire avec un jour d’ITT.

C’est dans un contexte particulièrement tendu qu’une nouvelle fusillade s’est produite, tôt dimanche matin, à Vénissieux.

Un homme, blessé par balle à la jambe, a été pris en charge à la clinique des Portes du Sud, où il a été déposé en voiture.

Sérieusement touché, l’homme a pu être entendu par la police mais n’a apporté aucune précision quant à la fusillade. Selon le Progrès, il a expliqué aux enquêteurs avoir perdu connaissance et dit ne pas connaitre ceux qui l’ont déposé à la clinique. L’enquête risque donc d’être délicate, alors qu’une guerre des gangs sévit actuellement dans la commune du sud-est lyonnais. Le 11 décembre dernier, un jeune de 21 ans avait été abattu en pleine rue. Quinze jours plus tard, un homme est mort poignardé.

Ce mercredi matin, peu après 5h, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour intervenir sur un incendie à Vénissieux, au niveau de l’ancienne route d’Heyrieux.

C’est un restaurant de grillades, situé non loin de la station de métro Parilly qui a totalement ravagé par les flammes malgré les efforts des soldats du feu. Aucun blessé n’est à déplorer. Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine des flammes

Ce dimanche, vers 23h, les policiers de Saint-Priest ont décidé de contrôler un véhicule qui circulait sur la rue Aristide-Briand.

Dans cette Renault Twingo, environ 40 grammes de résine de cannabis et un pistolet automatique chargé ont été trouvés par les fonctionnaires. Le conducteur roulait sans permis ni assurance. Il a affirmé avoir acheté l’arme à son dealer pour la modique somme de 150 euros. Il aurait été interpellé par les forces de l’ordre puis remis en liberté. Il est attendu prochainement devant la justice.  Sur les trois autres occupants de la voiture, âgés de 19 et 20 ans, un seul est convoqué devant la justice.