Un homme âgé de 30 ans était recherché par la police pour exécuter une peine de 4 mois de prison lorsqu’il a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans le 2e arrondissement de Lyon. Dénonciation d’un rival ou d’un proche ? Pas du tout. L’individu était en train de réaliser un rodéo avec son véhicule place des Jacobins…

Quand on sait que la Presqu’île est davantage surveillée le week-end suite aux plaintes des habitants concernant les nuisances sonores et les incivilités, ce n’était assurément pas la meilleure décision à prendre dans son cas.  Le trentenaire a été contrôlé par la police et interpellé dans la foulée. Son incarcération est imminente.

Le musée des Beaux-Arts de Lyon veut sa maquette tactile pour permettre à ses visiteurs de mieux se repérer. L’établissement culturel, situé dans le 1er arrondissement, veut dans un premier temps proposer cet outil, déjà mis en place dans d’autres musées français, aux personnes déficientes visuelles.

Objectif : « découvrir le musée par le toucher et mieux comprendre l’organisation des bâtiments et son architecture », explique Sophie Onimus Carrias, responsable du service culturel au musée des Beaux-Arts de Lyon. L’établissement veut d’ailleurs concevoir cette maquette tactile avec des personnes déficientes visuelles dans le but de répondre au mieux à leurs attentes.

Le projet est également destiné à l’ensemble des visiteurs. « On connaît tous des personnes qui peuvent être mal à l’aise avec les questions d’orientation ou avec la lecture d’un plan. La maquette tactile peut rendre accessible à tous l’organisation du musée aussi bien pour les enfants que les adultes », poursuit Sophie Onimus Carrias.

Ce sont 10 000 euros qui sont nécessaires afin de « produire un dispositif complexe, efficace, pertinent et solide ». Tel est l’objectif de la souscription publique qui réunissait en cette fin de semaine plus de 5 000 euros. Différentes contreparties sont proposées aux généreux donateurs comme « une visite Du bout des doigts » pour découvrir par le toucher certaines œuvres de la collection du musée. La campagne de financement s’achèvera début décembre.

Cette édition du dixième anniversaire du Festival Lumière aura donné le tournis aux festivaliers et à l’ensemble des Lyonnais épatés de voir des monstres sacrés du cinéma prendre leurs quartiers entre Rhône et Saône.

Dans l’hommage de Bertrand Tavernier à Francis Ford Coppola vendredi soir lors de la remise du prix Lumière, il fut beaucoup question d’admiration, celle que les cinéphiles portent aux grands metteurs en scène, celle des cinéastes pour leurs ainés devenus des icônes du cinéma mondial et dont tous s’accordent à reconnaître, Bong Joon Ho le premier, James Gray dans la foulée, qu’ils n’auraient jamais fait de cinéma sans l’envie d’imiter ou d’égaler leurs illustres prédécesseurs.

Ceux-là mêmes qui expriment une admiration sincère aux foules de festivaliers qui les accueillent, d’être fêté et célébré avec autant d’intensité et de joie. Une récompense de l‘enthousiasme qui vaut bien quelques Oscars et autres Palmes d’or.

Pour les grands du cinéma, le Festival Lumière est à n’en pas douter une expérience très forte. Ils n’éprouvent pas le stress d’un palmarès et leur venue rue du Premier Film a vocation de pèlerinage dans le berceau d’un art qu’ils ont réussi à magnifier par des films exceptionnels. Cette mise en perspective après une vie dédiée au cinéma doit forcément les interpeller. Leur émotion est palpable comme si recevoir des standing ovation dans le périmètre du Hangar des frères Lumière les faisaient coïncider avec les rêves de leur vocation première d’apprentis cinéastes et l’on ressent chez ces artistes consacrés, perclus d’honneurs et de distinctions, une authentique reconnaissance.

L’admiration voilà le mot, le sentiment qui nourrit et élève, qui suscite l’envie et l’appétit de découvrir. Les projections ont beau être complètes, des spectateurs font quand même la queue pour guetter la dernière place promise. Ils sortent d’une salle où ils ont déniché un film jamais vu et filent acheter des DVD de son réalisateur ! A l‘école de l’admiration du festival Lumière, on travaille sa curiosité, on forge son désir.

Cette réussite incontestable des équipes de l’institut Lumière qui tourne neuf jours durant comme une véritable machine de guerre devraient faire des émules dans d’autres domaines culturels lyonnais. Comme le rappellait Coppola à l’invite de Balzac, « copiez-moi, c’est fait pour ça ! » On peut toujours rêver !

Eric Pelet

Environ 250 personnes ont dénoncé « l’invasion du Rojava » par les troupes de Recep Tayyip Erdogan.

Contrairement au week-end dernier, aucun incident n’a été à déplorer. Pour rappel, un automobiliste avait brandi un drapeau turc devant le cortège, entrainant un mouvement de foule dans sa direction.

Miss Rhône, la jeune femme originaire du Beaujolais a remporté une nouvelle couronne à Bourg-en-Bresse : celle de Miss Rhône-Alpes.

A 20 ans, l’étudiante à l’IAE de Lyon succède à Pauline Ianiro et représentera notre région au concours Miss France 2020 prévu le 14 décembre à Marseille.

Première dauphine : Claire
Deuxième dauphine : Anais Nzazi
Troisième dauphine : Anais Roux
Quatrième dauphine : Maeva Bianco

FRANCE