Pour rappel, les faits se sont déroulés vendredi soir, alors que les supporters de l’Algérie fêtaient la victoire de leur équipe à la Coupe d’Afrique des Nations. Selon Le Progrès, les agresseurs visaient les supporters algériens. Peu avant minuit, une vingtaine d’individus encagoulés et ultra-violents se seraient rués sur le véhicule d’un père de famille, en voiture avec sa femme et sa petite fille.

L’homme, prit pour cible à cause de son faciès, aurait été roué de coups avant que le groupe ne s’enfuie. Il a passé la nuit aux urgences et a porté plainte le lendemain.

Une autre femme, en voiture avec son bébé âgé de 12 mois, a aussi a été visée par une trentaine de jeunes vêtus de noir. Selon Le Progrès, ces derniers, venus du Vieux-Lyon, ont également tenté de briser le pare-brise du véhicule avec une barrière de chantier, en voyant que la femme semblait être d’origine maghrébine.

La police aurait eu connaissance d’une seule plainte ce samedi après-midi. Selon eux, trois autres femmes auraient été victime du même genre d’attaque. Une enquête a été ouverte pour « violence aggravée, dégradation aggravée et menaces de mort à caractère raciste » et mise entre les mains de la sûreté départementale du Rhône.

David Kimelfeld, président de la Métropole, a réagi dans un tweet : « Des individus vêtus de noir, cagoulés, munis de battes, venant du vieux Lyon et criant « sales bougnoules ». Comment ne pas voir là la marque nauséabonde de l’ultra droite ? Il est temps que ces groupuscules violents soient mis hors d’état de nuire  Sales racistes !

L’épais panache de fumée noire était visible de loin. Les fumées, « non-toxiques », selon les pompiers, étaient d’abord dirigées vers Lyon.

Les 68 sapeurs-pompiers et les 22 engins ont dû faire face au feu de 2 000 tonnes de déchets, sur une surface de 3 000 mètres carrés, selon Le Progrès.

L’origine de l’incendie est encore inconnue. Comme pour le dernier incident de la sorte à proximité, en mai dernier, les sapeurs-pompiers devront veiller sur le site pendant quelques jours. La cinquantaine de salariés du site ont été placés au chômage technique.

Ce dimanche matin, une trentaine de sapeurs-pompiers sont encore sur place. L’incendie n’est pas tout à fait éteint. Les fonctionnaires doivent déblayer les débris, mais le risque d’effondrement de la structure complique leur action.