De août 2017 à janvier 2018, l’escroc a sévi dans la région lyonnaise. Dans l’ensemble du Grand Lyon, l’homme dérobait habilement la carte bleue de personnes vulnérables avant de vider les comptes bancaires. Il a été interpellé jeudi à Marseille après plusieurs mois d’enquête.

L’homme se posait devant les distributeurs à attendre l’arrivée d’une nouvelle victime. Son but était d’observer le code tapé par la personne, souvent âgée et naïve, avant de l’interpeller et prétendre un dysfonctionnement de l’appareil. À partir de là, il incitait sa proie à remettre la carte dans le distributeur avant de s’en emparer tout en détournant l’attention de sa victime. Enfin, il se chargeait de vider le contre lorsque les banques étaient fermées pour retarder le moment où la personne découvre la manipulation.

L’homme a donc fini par être interpellé par la brigade de la délinquance astucieuse (BDA) de la Sûreté du Rhône. Une brigade qui se bat depuis plusieurs mois contre ce type d’agissement. La BDA a déjà réussi à démanteler trois autres escroqueries dans le genre avant celle de cette semaine.

Mercredi 11 avril, antifascistes et identitaires se sont affrontés à la sortie d’un concert estampillé « no racism no sexism no fascism ». Ce vendredi, sept d’entre-eux étaient convoqués devant la chambre d’instruction.

Au cours de l’audience, le ministère public a réclamé la détention envers deux identitaires, dont le leader du Bastion social, et un antifasciste. Une trentaine de militants d’extrême gauche et une dizaine de membres de l’extrême droite se sont mobilisés devant le palais de Justice pour soutenir leurs partenaires. La décision de justice est attendue pour le 5 juin.

Les faits se sont déroulés ce vendredi en fin d’après-midi. D’après les témoins présents sur place, un homme aurait été poursuivi par un individu armé ayant un t-shirt enroulé sur la tête. Ce dernier aurait crié « je vais te fumer ! »

Puis, trois détonations ont été entendues. La poursuite est passée près d’une école primaire située chemin de la Godille. Celle-ci a donc activé les mesures de précaution en cas d’attaque armée et a été confinée. Deux autres détonations ont ensuite retenti.  Un peu plus tard, un individu a été retrouvé par la police, le visage roué de coups et gazé par ses détracteurs. Transporté à l’hôpital, l’homme semble correspondre aux signalements faits par les témoins. Il a été placé en garde à vue dans sa chambre.

Après plusieurs heures d’investigations, la police a également interpellé puis placé en garde à vue cinq autres individus dont elle estime qu’ils ont eu un rôle dans cette altercation. Aucune arme ni projectile n’a pour le moment été retrouvé. La police tente de déterminer si cet affrontement serait lié à une rivalité entre clans rivaux.

Les militants se disent « prêts à remplacer les 70 personnes détenues » dans le centre  de rétention administratif de Lyon. Avec des messages comme « eux c’est nous » ou encore « non à la loi asile et immigration« , une trentaine de manifestants réalisent un blocage pacifique pour tenter de faire revenir le gouvernement sur la nouvelle loi asile et immigration, votée le mois dernier à l’Assemblée Nationale.

Certaines associations, comme le Mouvement pour une Alternative Non-violente (MAN), soutiennent ce mouvement. La MAN dénonce le nouveau texte sur Twitter et évoque « un recul grave des droits et libertés fondamentales« . L’association demande de « supprimer toutes les formes d’enfermement spécifiques aux personnes étrangères« . Après quelques échanges avec les gardiens du centre, les militants se sont vus refuser l’entrée au centre par l’administration.

Ce vendredi, aux alentours de 17h30, une bagarre entre deux personnes a débuté, proche d’une épicerie, sur la place de l’Abbé Pierre dans le quartier de la Duchère (Lyon 9e). La situation s’est rapidement envenimée. D’autres personnes ont pris part à la rixe et n’ont pas hésité à caillasser l’épicerie.

Alertés par des témoins présents sur place, les policiers du commissariat du 9e arrondissement ont vite été débordés et ont dû faire appel à des renforts. Groupe de sécurité publique (GSP), colonne de compagnie départementale d’intervention (CDI), brigade anticriminalité (BAC), une quarantaine de membres des forces de l’ordre étaient présents sur place pour tenter de rétablir le calme.

Ces dernier ont été pris à parti après que l’épicerie a tiré le rideau pour se protéger. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule dans laquelle se trouvait également des familles. Après plus d’une heure de confusion, la situation s’est apaisée sur la place pour finalement retrouver son calme en début de soirée.