Ce lundi, Gérard Collomb a quitté sa nouvelle casquette de ministre de l’Intérieur pour remettre celle de président de la Métropole de Lyon, à l’occasion du traditionnel conseil communautaire.

Pour ce retour en terre lyonnaise depuis sa nomination au gouvernement, le sénateur-maire de Lyon a été longuement applaudi par les élus. Un signe, pour Gérard Collomb qu’il y a « ici une vraie communauté humaine au service de l’intérêt général, au service de notre Métropole ». Et selon le président de la Métropole, c’est « cela qui lui a valu d’être nommé dans ses fonctions ».
Gérard Collomb a ensuite vanté son bilan, parlant d’une « métropole qui place la volonté de résorber les fractures spatiales qui marquent notre territoire en tête de ses priorités, qui entend relever les défis écologiques, climatiques, qui veut préfigurer la ville de demain celle où urbain et nature seront réconciliées, et d’une ville où il y a un un vrai bonheur à vivre ensemble ».
Puis le nouveau ministre de l’Intérieur a affirmé sa volonté « d’assurer de manière maximale la protection des Français », rappelant que « la tranquillité publique est la première de nos liberté » et saluant au passage le « travail extraordinaire » des forces de l’ordre. Gérard Collomb a également expliqué vouloir travailler « quotidiennement avec les Préfets pour impulser l’action de l’État sur tout le territoire ».

Le président de la Métropole a conclu son discours en rappelant sa promesse de « quitter la présidence de cette Assemblée après les législatives », mais a refusé de parler d’abandon : « J’ai consacré 15 ans de ma vie, pour la rendre plus dynamique, plus solidaire, pour la rendre toujours plus belle. Mes fonctions vont me mettre au service de la France. Je servirai notre pays avec la même énergie, la même détermination que celles que j’ai déployées ici. Mais je veux que nos habitants sachent que la Métropole de Lyon sera toujours présente à mon esprit parce que, tout simplement, je la porte au sein de mon cœur », a lancé Gérard Collomb visiblement ému.

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Après le musée des Confluences ou le Parc OL, CANOL a un nouveau cheval de bataille. Cette fois, l’association des contribuables du Rhône demande l’annulation du marché passé entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Open Parc, ce nouveau tournoi de tennis monté par Jo-Wilfried Tsonga.

Les militants reprochent à Laurent Wauquiez « d’avoir passé un marché de 500 000 euros pour faire la pub de la région, acheter 1 900 places de match, se réserver une loge privative et un pavillon de 20 places pour y restaurer ses amis midi et soir ».

En 2010 déjà, CANOL avait obtenu l’annulation de l’achat de places de match de tennis pour le GPTL par le Conseil Général du Rhône, représentant un montant de 128 324 euros. Un achat « censé contribuer à la promotion de l’image du département auprès du grand public et de « certains acteurs de la société civile » lors du déroulement du Grand Prix de Tennis de Lyon de 2008″. La justice avait considéré que le Conseil Général avait gravement manqué à ses obligations d’acheteur public en ne procédant à aucune évaluation préalable ou analyse de ses besoins dans le domaine des achats de places comme l’exige le code des marchés publics et en ne prévoyant pas l’affectation des places à un usage déterminé, explique CANOL dans un communiqué.

Un jeune de 19 ans a été interpellé samedi soir dans le 7e arrondissement.

La police est intervenue à son domicile pour des faits de violences sur sa conjointe, âgée de 36 ans. Mais à l’arrivée des forces de l’ordre, l’individu a tenté de porter un coup de couteau à l’un des agents. En garde à vue, il a expliqué avoir agi pour se faire abattre par les policiers. Il sera poursuivi pour violences aggravées et tentative d’homicide sur agent de la force publique.