Hier soir, l’Amphithéâtre de la Cité Internationale a célébré la reine du cinéma français, Catherine Deneuve, première lauréate du Prix Lumière.

Plus de 1.500 personnes étaient présentes pour l’acclamer. En succédant à Martin Scorsese, Catherine Deneuve est devenue la première femme à obtenir le prix Lumière. Ce prix récompense l’immense carrière de l’actrice qui a déclaré « C’est une situation exceptionnelle que je ne revivrai jamais. Tout ça est assez bouleversant. »

Pour cette 8^e édition, le gratin du 7^e art français et international était au rendez-vous, lors de la cérémonie : Sandrine Kiberlain, Julie Depardieu, Laura Smet, Emilie Dequenne, Marisa Paredes, Quentin Tarantino, Benoît Magimel, Vincent Lindon, Costa Gavras, Roman Polanski, Gilbert Melki, Lambert Wilson et Jean-Paul Belmondo pour ne citer qu’eux.

C’est des mains de Roman Polanski, qu’elle s’est vue remettre le prix, le cinéaste a confié sur scène « À l’époque de Répulsion (1965), je ne pensais pas qu’on tiendrait si longtemps. Je t’aime Catherine. » Un hommage faisant écho au discours émouvant qu’a tenu l’acteur Vincent Lindon lors de la soirée.

Catherine Deneuve, toujours insaisissable, a tenu a dédié son prix et le film qu’elle avait décidé de projeter, « Profils paysans » de Raymond Depardon, « à tous les agriculteurs de France. »

Le Festival Lumière a rendu un très bel hommage à l’une des plus grandes actrices du cinéma.

Catherine Deneuve est le digne successeur de grands metteurs en scène tels que Pedro Almodovar ou Martin Scorsese car elle a marqué depuis longtemps son empreinte de talent et de charme dans la mémoire des spectateurs et des cinéphiles.
La projection du Sauvage de Jean Paul Rappeneau, juste après la cérémonie de vendredi soir, rappelait à quel point Catherine Deneuve avait le pouvoir d’irradier l’écran par sa beauté mais surtout d’habiter un personnage par un jeu subtil et toujours juste.
Le montage d’extraits de sa très longue filmographie laissait songeur face à la variété des expériences cinématographiques vécues par la grande comédienne.
Chacun aura naturellement relevé qu’elle dédiait son prix aux agriculteurs de France. Certains y verront matière à polémique tant le monde du cinéma est aux antipodes du monde paysan. Celui-ci est en grande souffrance avec un revenu moyen de 300 euros par agriculteur pour des semaines de travail harassantes, un endettement endémique qui conduit à une augmentation tragique du nombre de suicides dans cette profession.
Le monde du cinéma est au contraire celui d’artistes gâtés par l’attraction populaire et universel que suscite leur art, enrichis par une économie qui bénéficie en permanence de financements privés et publics outre d’une couverture médiatique permanente et gracieuse.
Les grands festivals comme Cannes ou Lumière reçoivent les acteurs et les cinéastes comme des hommes d’état et personne au final ne trouve à redire de les voir choyés car ils entretiennent à travers leurs films une part de rêve, une réflexion ou simplement une distraction qui est nécessaire à tout un chacun.
Catherine Deneuve est une grande star et elle aura vécu toute sa vie dans le lustre du cinéma. On sent néanmoins en elle une humanité sincère, qu’elle a dû forger à travers ses multiples rôles et toutes les rencontres que sa notoriété lui aura permis de réaliser.
Ainsi dans l’émotion de son discours d’hier soir, l’expression d’une compassion pour des agriculteurs en désespérance est à saluer. Le Festival s’achèvera dimanche soir après une cérémonie de clôture à La halle où Catherine Deneuve recevra une dernière fois la ferveur de l’accueil de son public.
Cette huitième édition aura été marquée par la venue de très grands réalisateurs tels que Park Chan Wook, Jerry Skolimowski, Gaspar Noé, Walter Hill et bien entendu le retour de Quentin Tarantino qui électrise à chaque fois les festivaliers.
Thierry Fremaux qui est également amateur de foot sait que tous les Français sont des sélectionneurs en puissance. Il en est de même pour le festivalier qui souhaite voir une de ses idoles se voir décerner le prochain Prix Lumière !
Le remarquable documentaire de Gregory Monro « Jerry Lewis, clown rebelle » diffusé cette semaine à l’Institut Lumière (et annoncé sur Arte début 2017) rappelle à quel point Jerry Lewis est un génie du spectacle et du cinéma. Cet immense artiste, admiré mondialement pour une carrière de plus de soixante ans, doué de tous dons et qui est de surcroit un ami de de la France, serait un récipiendaire parfait pour un prochain Prix Lumière. Eric Pelet

Non, le 5e arrondissement n’est pas le berceau de Lyon. Non, Lugdunum ne marque pas le début de l’histoire de la ville.

Contrairement aux idées reçues, c’est bien dans le quartier de Vaise que l’on remonte le temps le plus loin. Le territoire du 9^e arrondissement était peuplé dès la Préhistoire, en 12 000 avant Jésus-Christ. La découverte a été faite grâce à l’archéologie préventive.

Des fouilles avaient notamment été ordonnées au moment des aménagements de la ligne D du métro et de la construction du périphérique nord, dans les années 90. Des fouilles qui ont permis de montrer que toutes les époques sont présentes dans les strates du sous-sol.

Parmi les découvertes les plus marquantes : les tombes du IIe siècle avant J.C. retrouvées lors des travaux du parking du cinéma Pathé Vaise, les habitations gauloises du Ve siècle avant J.C rue du Mont d’Or en 2008, ou encore un atelier de potier antique et des zones funéraires mises au jour rue du Chapeau Rouge.

C’est pour mettre à l’honneur ces quinze années de fouilles que le service archéologique de la Ville de Lyon propose 15 jours d’événements gratuits, à destination du grand public. « Les Rendez-vous archéo du 9^e » débutent ce samedi et se dérouleront jusqu’au 28 octobre prochain.

Une balade-archéo « circulez, y’a rien à voir » est notamment organisée, sur inscription, ce samedi au départ du métro Gorge de Loup. Des ateliers, des conférences ou encore des expositions sont également prévus à l’Espace Jean Couty. L’occasion de rencontrer les archéologues, de se familiariser avec leur travail mais aussi et surtout de découvrir le patrimoine de Vaise. Tous les renseignements sur le site www.archeologie.lyon.fr

La nouvelle ligne de tramway T6 devrait voir le jour en 2019.

C’est désormais officiel, le commissaire enquêteur a donné un avis favorable pour la construction de la ligne de tramway T6, reliant Debourg (Lyon 7^e) aux Hôpitaux Est à Bron. C’est une avancée de plus dans ce projet, après avoir vu le Sytral approuver le projet, le 7 octobre dernier. Les déviations de réseaux vont pouvoir commencer et les travaux débuteront eux, mi-2017.

D’abord présenté comme une ligne en complément de l’actuel T1, elle est au fil des études devenue une nouvelle ligne à part entière. Avec ses 6,7 kilomètres au total et ses 14 stations (dont 13 nouvelles), le trajet devrait s’effectuer en vingt et une minutes. La fréquence en heure de pointe sera de dix minutes et le T6 desservira les 7e, 8e et 3e arrondissements lyonnais ainsi que les villes de Vénisseux et Bron.

Le coût prévisionnel du nouveau tramway est estimé à 161 millions d’euros hors taxes par le Sytral. L’Etat a accordé une subvention de 19 millions d’euros et les villes de Lyon, Bron, Vénissieux et la Métropole investiront au total 13 millions d’euros. Le T6 devrait entrer en service fin 2019.

Le conseil municipal de Lyon avait accordé, en 2013, 16.000 euros de subvention au conseil régional du culte musulman (CRCM).

C’est au sujet de cette subvention, censée financer des activités culturelles, de médiation et de cohésion sociale, que le tribunal administratif de Lyon avait été saisi, par le comité 1905 Rhône-Alpes et le cercle Maurice-Allard.

Les deux particuliers trouvaient que cette aide était contraire à la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État, comme subventionnant un culte. Mais le tribunal administratif de Lyon a donné raison au conseil municipal en rappelant que le but du CRCM « Est de défendre la dignité et les intérêts du culte musulman, de favoriser et d’organiser le partage d’informations et de services entre les lieux de culte, d’encourager le dialogue entre les religions, d’assurer la représentation du CRCM […] auprès des pouvoirs publics. » Les magistrats ont estimé que le CRCM n’exerçait pas qu’un culte et ne pouvait être qualifié d’association culturelle. La subvention a été validée par le tribunal.

Après une audience début septembre, la décision du tribunal a été rendue hier.

Dans le procès du don de plasma, le docteur, l’infirmière et l’établissement français du sang (EFS) étaient jugés pour homicide involontaire. Le médecin, d’abord condamné en septembre, a finalement été relaxé. Par contre, l’infirmière, a écopé d’une peine de 18 mois de prison avec sursis et une interdiction définitive d’exercer sa profession.

L’EFS est quant à lui condamné à 30.000 euros d’amende. Il est poursuivi dans cette affaire car trois accidents similaires s’étaient produits en France et l’établissement n’avait pas mis en garde les utilisateurs.

Pour rappel, le 24 septembre 2009, une jeune architecte de 29 ans était décédée après avoir fait un don de plasma à l’Hôtel-Dieu. L’infirmière présente avait commis une erreur dans le dosage des produits. Elle avait utilisé deux poches identiques de citrate de sodium. La soignante n’avait par la suite pas parlé de son erreur après le malaise de la victime.

Les deux jeunes garçons, âgés respectivement de 13 et 16 ans, ont tenté de dérober la caisse d’un conducteur de bus de la ligne C5.

Dans le 4^e arrondissement, mercredi après-midi, à l’intérieur d’un bus de la ligne C5, l’un des adolescents a essayé de voler la monnaie, pendant que l’autre a frappé violemment le chauffeur du bus.  Ils ont été placés en garde à vue après avoir été arrêtés par la brigade canine à l’arrêt “Pont Winston-Churchill”. Le plus jeune a déjà une vingtaine d’antécédents à son actif, il est d’ailleurs placé dans un centre éducatif renforcé (CER) à Lentilly. Les deux adolescents sont sortis libre de garde à vue et sont convoqués en janvier prochain, au tribunal.

L’homme a été placé en détention provisoire, comme le demandait le parquet.

Le chauffeur du poids lourd incriminé a été déféré devant un juge d’instruction vendredi 14 octobre. Mercredi matin, à Condrieu, l’homme a fauché mortellement une petite fille de deux ans et blessé grièvement son grand-père âgé de 67 ans, alors qu’ils traversaient sur un passage piéton. L’homme est toujours dans un état préoccupant.

Mis en examen pour homicide et blessures involontaires, le chauffeur âgé de 34 ans, conduisait sous l’emprise de stupéfiants. D’après une source proche du dossier, les analyses sanguines ont démontré qu’il avait consommé du cannabis la veille et que cette consommation serait régulière. Une petite quantité de cannabis a également été retrouvé dans la cabine de son camion.

Un motard s’est tué, à Rillieux-la-Pape, dans la descente de la rue de Strasbourg en direction de Lyon. Le drame s’est produit dans l’après-midi, vers 14h45. Le jeune homme, âgé de 26 ans, faisait partie du cortège d’un mariage. D’après les premiers éléments de l’enquête, le jeune homme aurait heurté un terre-plein central, en perdant le contrôle de sa moto. En chutant dans l’autre voie, un automobiliste n’a pas pu l’éviter. Malgré les efforts des secouristes, le jeune motard est décédé peu après l’accident.